Nosexperts à votre disposition pour l'achat d'une maison. Les agences Guy Hoquet vous assurent une écoute exhaustive de vos souhaits. Si vous cherchez une maison à vendre dans Dolus-d'Oléron avec des critères précis, nos agents chercheront le bien répondant à vos critères.
L’île d’Oléron ici, Le Château se taille une belle cote depuis 2018 et encore davantage depuis le confinement du printemps 2020 © Crédit photo JEAN-JACQUES SAUBI Par Stéphanie Gollard et Corine PelletierPublié le 02/03/2021 à 11h09Mis à jour le 07/03/2022 à 17h51 Le marché de l’immobilier était reparti depuis 2018. Mais le Covid a renforcé l’attrait de l’île pour les urbains. Les prix ont encore grimpé. Les vendeurs sont aux anges, les acheteurs locaux beaucoup moins. Avec une vingtaine d’agences, le marché de l’immobilier à Oléron Charente-Maritime a toujours été très actif. Même en 2020, une année particulière pourtant, l’activité est montée en flèche et nombre de biens ont changé de main. Les résidents secondaires venus se mettre au vert ont non seulement apprécié de télétravailler sur l’île, mais ils ont fait école. Les agents immobiliers ne s’en plaindront pas. Nouvelle agencePreuve de ce dynamisme, une nouvelle enseigne vient d’ouvrir mi...Nouvelle agencePreuve de ce dynamisme, une nouvelle enseigne vient d’ouvrir mi-février à Saint-Pierre. Valérie Bougnard prend la tête de Stéphane Plaza Immobilier. L’adjointe de Dolus, en charge du tourisme et de l’économie , est par ailleurs propriétaire de l’hôtel haut de gamme Le Grand large à si l’immobilier a le vent en poupe à Oléron, le Covid et le confinement de mars ont un peu changé la donne. Gaël Lagasserie, directeur de l’agence Guy Hoquet à Dolus, explique avant le confinement, nous avions plus de vendeurs que d’acheteurs ; puis le marché s’est inversé. Depuis six mois, nous avons plus d’acheteurs que de vendeurs. Cela joue considérablement sur les prix qui sont à la hausse, les biens partent très vite, sans négociation et au prix du vendeur. » L’agent immobilier, dont les acheteurs sont issus du nord-ouest de la France, a sa petite explication. Le confinement a fait prendre conscience aux urbains logés dans de petits appartements, qu’un pied à terre à la campagne, au soleil, près de la mer, permettait de mieux vivre un autre confinement. »Bulle immobilièreMême son de cloche à l’agence Ouest Soleil du Château-d’Oléron. Pas forcément un bon signe pour Philippe Boismorand Une bulle immobilière s’est créée avec le Covid et ce n’est jamais bon signe. »A la Bourse de l’Immobilier, installée au Château, à Saint-Pierre et à Saint-Denis, on a assisté à du quasi jamais vu ! Nous recevons des acheteurs qui paient comptant, sans recours à l’emprunt. Nous avons parfois 50 acquéreurs pour un seul bien ! On a même vendu sans visite autre que virtuelle. Pendant le confinement, les gens se sont réfugiés dans la pierre et voulaient acheter à tout prix, par peur sans doute de laisser leur argent sur les comptes d’assurances-vie au cas où l’État le leur aurait repris ! »Les prix ont souvent doubléBien sûr, on peut encore trouver des appartements de ville ou des maisons anciennes isolées et souvent en zone submersible à 150 000 euros, mais souvent les prix ont doublé. Et clairement, pour une belle maison avec options grand jardin, piscine..., il n’y aura rien à moins d’un million d’euros. Sans parler du coup de cœur ou d’une villa avec vue sur mer...Dans les cinq agences Delille, le directeur Charly Meurer ne cache pas sa satisfaction 2020 a changé certaines habitudes, pour nous et nos clients, mais au final elle s’est avérée très bonne ». Un bon cru immobilier qui a vu des biens en vente depuis un certain temps ouvrir tout à coup leurs le Covid ne fait pas tout Le marché était florissant depuis déjà deux ans et il y avait de moins en moins de dossiers dans les cartons ». 2008-2017 avait connu une relative stagnation, jusqu’à ce que les amateurs de Ré réalisent qu’ils pouvaient acheter plus grand à Oléron...Logiquement, les prix ont suivi à la hausse, selon la règle de la forte demande et la faible offre. Mais Charly Meurer se veut rassurant il y a encore des biens à vendre sur Oléron, et donc de la place pour tout le monde, y compris pour une nouvelle agence ».La loi du marché, qui aime l’émulation, n’échappe pas aux agents immobiliers quasi unanimes à dire à propos de l’ouverture de la nouvelle agence Plaza Je préfère une agence qui ouvre à une agence qui ferme. C’est le signe que le marché est porteur. »-Compliqué pour les petites boursesCharlotte et Lolita sont amies et locataires depuis plus de quinze ans de deux maisons jumelles à Matha, à Saint-Pierre. Au décès des bailleurs début 2020, la maison a été mise en vente. Charlotte a voulu acheter les deux biens. Malgré le soutien de sa banque, elle a essuyé le refus des héritiers à leurs yeux, son estimation n’était pas conforme aux prix du marché, en hausse à cause de l’engouement pour l’île qui a suivi le premier confinement. À ce jour, les banques étant de plus en plus pointilleuses, Charlotte ne sera peut-être pas suivie. Le marché de l’immobilier est tendu et les locations à l’année se raréfient du fait de la forte demande à l’achat. Je crains que nous ayons beaucoup de mal à trouver une autre location, vu nos modestes ressources », regrette-t-elle. Cagnotte en ligne, appel à la création d’un collectif, recherche de soutiens politiques, rien n’y fait pour soutenir les deux copines qui n’ont pourtant qu’un seul désir Rester en Oléron, ce qui est de plus en plus difficile, hors logement social. » La suite de cet articleest réservée aux abonnées. Découvrez l'offre Premium Le journal + L’accès à l'intégralité des articles depuis 1944 + l’Édition du soir + Le Club abonnés Déjà abonné ? Se connecter
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