Leplus grand nombre des voix ou des suffrages, qui fonde la prise de décision ou l'élection : L'emporter avec une large majorité. Contraire : minorité. 3. Groupe qui a obtenu ces suffrages ; parti ou coalition de partis détenant le plus grand nombre de sièges dans une assemblée : Appartenir à la majorité. Contraire : opposition. 4.
Objectifs Nous rappelons que l'ECJS ne constitue pas une discipline à part entière, mais davantage une démarche de réflexion que tu dois mobiliser dans le cadre de tes cours. Les fiches proposées ici, sur le site, ont pour objectif de te fournir les connaissances nécessaires à cette réflexion et te permettre de mettre en œuvre ces connaissances pour maîtriser les débats et les travaux demandés dans ce cours. Le vote constitue la pierre angulaire de la démocratie représentative. À la fois rituel citoyen et mode de sélection des candidats à l’élection qui conduit au mandat politique, le fonctionnement du vote est très largement déterminé par le mode de scrutin. Le mode de scrutin peut être défini comme le mécanisme permettant de désigner les élus et repose sur le choix d’un principe de décompte des voix permettant l’attribution des sièges et mandats. Deux grandes modes de scrutin existent, le scrutin majoritaire et le scrutin proportionnel. Il existe une multitude de variantes pour chacun de ces modes de scrutin, et ce d’autant plus qu’il est possible de croiser ces deux modes. Il est donc possible de présenter une typologie de ces modes de scrutin. Cependant malgré leur apparence technique, les modes de scrutin jouent un rôle déterminant dans la vie politique et dans le champ du pouvoir. En effet, choisir un certain mode de scrutin détermine pour une large part les stratégies politiques des candidats, la légitimité de ceux qui sont élus, l’organisation des élections, le nombre de partis politiques, et voir même le résultat de l’élection et le comportement des électeurs en influençant pour une part la façon dont ils se prononcent. 1. Typologie des modes de scrutin a. Les deux grands modes de scrutin scrutin majoritaire vs scrutin proportionnel Le scrutin majoritaire repose sur un principe simple, en apparence le candidat à l’élection qui a le plus grand nombre de voix est élu. Le candidat élu le sera soit à la majorité absolue des suffrages exprimés, c’est-à-dire qu’il dispose de plus de 50% des voix, soit à la majorité relative, son score est plus élevé de tous les autres candidats. Ce scrutin peut porter sur la désignation d’un seul candidat, il s’agit alors d’un scrutin majoritaire uninominal lorsqu’il n’y a qu’un seul siège à pourvoir. La figure type de ce type de scrutin est l’élection présidentielle française. Il peut aussi être plurinominal lorsqu’il y a plusieurs sièges à pourvoir. Le scrutin majoritaire peut se dérouler sur un seul tour, ci qui est le cas des élections à la Chambre des communes britannique, le candidat qui l’emporte est celui qui obtient le plus de voix dans ce seul et unique tour. Le scrutin majoritaire peut aussi être à deux tours. Le premier tour sert à éliminer les candidats ayant le moins de voix pour ne conserver que les candidats qui ont franchi un certain seuil. Cette modalité du scrutin majoritaire est utilisée pour les élections législatives françaises servant à désigner les députés à l’Assemblée nationale. Pour ce scrutin, le seuil minimum de maintien au second tour correspond à 12,5% des électeurs inscrits sur les listes électorales. Le deuxième tour n’a lieu que si au premier tour aucun des candidats n’a atteint la majorité absolue des suffrages exprimés et qu’ils se trouvent donc en situation de ballotage. Le scrutin proportionnel consiste à attribuer à chaque parti une représentation sensiblement proportionnée en fonction de son importance électorale réelle. Le scrutin proportionnel est le plus souvent un scrutin de liste utilisé pour choisir les représentants au sein d’une assemblée exerçant des fonctions législatives. Il existe deux types de liste les listes fermées et les listes ouvertes. Dans les deux cas, chaque parti présente autant de candidats qu’il y a de sièges à pourvoir. Dans le cas de la liste fermée, les candidats et l’ordre des candidats sur la liste ne peuvent être changés. Dans le cas de liste ouverte, les électeurs peuvent soit changer l’ordre des candidats sur la liste, soit ajouter ou supprimer des candidats sur la liste. Dans le cas de la liste ouverte, les électeurs peuvent décider de placer sur la liste des candidats de toutes les listes selon le principe du panachage. L’attribution du nombre de sièges en fonction du résultat obtenu dépend de la modalité qui a été choisie pour calculer la répartition. Dans le cas de la représentation proportionnelle intégrale, un quotient électoral est déterminé en divisant le nombre de suffrages exprimés par le nombre de siège à attribuer. Chaque liste reçoit autant de sièges qu’elle a obtenu de fois ce quotient. Afin de limiter l’influence des petites organisations politiques et d’éviter la fragmentation de l’assemblée en une multitude de composantes politiques, un seuil minimum de suffrages exprimés est souvent fixé 5% pour les élections municipales. La représentation proportionnelle approchée repose sur le fait que le quotient électoral puisse être supérieur au total des voix obtenues par les listes, ou qu’il subsiste de nombreux sièges à pourvoir après la première répartition en raison d’un nombre de suffrages exprimés peu élevé. La question porte alors de savoir comment répartir les sièges non attribués à la proportionnelle intégrale. Pour simplifier, deux méthodes existent pour déterminer cette deuxième répartition. La première technique, celle du plus fort reste, consiste, après retrait des voix correspondant aux sièges attribués à la proportionnelle intégrale, à attribuer les postes restants aux listes disposant du nombre de suffrages exprimés restant le plus important. La deuxième technique, à la plus forte moyenne, consiste à attribuer dans un premier temps les sièges avec le quotient, puis les sièges restant sont attribués aux listes en fonction de leur moyenne. La moyenne est calculée en divisant le nombre total de voix obtenues par chaque liste par le nombre de sièges de quotient déjà attribués plus un siège dit fictif ». Les sièges restants sont ainsi attribués dans l'ordre décroissant de la moyenne. b. Les modes scrutin alternatifs comment compenser les défauts des deux grands modes de scrutin Afin de compenser les inconvénients des deux grands modes de scrutin, il est possible d’introduire des mécanismes qui en réduisent les effets pervers. Dans le cas du mode de scrutin majoritaire, le vote alternatif ou préférentiel réunit les deux tours de vote en un seul. Chaque électeur choisit un candidat et classe les autres candidats par ordre de préférence. Pour obtenir le siège, les candidats doivent obtenir une majorité absolue de voix. Si aucun des candidats n’obtient cette majorité absolue, alors le candidat qui a reçu le moins de premiers choix est éliminé et les deuxièmes choix inscrits sur ses bulletins de vote sont attribués aux candidats restants. On procède ainsi jusqu’à ce que l’un des candidats obtienne la majorité absolue. Le système majoritaire peut aussi être amendé en introduisant une certaine dose de proportionnelle, ce qui est le cas pour les élections municipales. Cela permet de dégager une majorité municipale qui disposera d’une certaine stabilité au sein du conseil municipal, assemblée délibérante qui vote les décisions qui seront mises en œuvre par l’exécutif à la tête duquel se trouve le maire, et en même temps de permettre aux différents partis et courants politiques d’être représentés. La question de la représentation constitue souvent une justification déterminante pour l’introduction d’une certaine dose de proportionnelle dans les démocraties représentatives. 2. Les influences des modes de scrutin sur la vie politique Maurice Duverger dans son ouvrage Les partis politiques 1951 met en évidence que l’influence des modes de scrutin sur le système politique peut se résumer à trois lois - la représentation proportionnelle tend à un système de partis multiples, rigides et indépendants et stables. - la représentation majoritaire uninominale à deux tours conduit à l’existence d’un système de partis multiples, souples, dépendants et relativement stables. - le scrutin majoritaire uninominal à un tour renforce la dualité politique entre deux grands partis indépendants. Il faut cependant prendre avec précaution l’importance de modes de scrutin sur le système politique, ils ne sont pas les seuls facteurs d’explications de leur architecture. a. Les modes de scrutin déterminent pour une part les stratégies politiques et le paysage électoral Les modes de scrutin exercent une influence importante sur le paysage politique. L’introduction du suffrage proportionnel par exemple a tendance à ouvrir l’espace politique à un plus grand nombre de partis que le suffrage majoritaire. L’introduction en 1986 d’une dose de proportionnelle aux élections législatives a permis à certains partis politiques d’être représenter à l’Assemblée nationale. À l’inverse, le scrutin majoritaire a ainsi tendance à cristalliser l’opposition entre deux grandes formations politiques et conduit les partis majoritaire à rechercher des alliances avec les partis politiques de moindre importance, et cela quelle que soit la tendance politique. La représentation politique des différentes tendances présentes dans la société semble faire les frais du scrutin majoritaire. Le scrutin majoritaire à la différence du scrutin proportionnel permet en revanche de dégager une majorité plus stable et fournit les moyens au pouvoir exécutif de mener à bien son programme. Le scrutin majoritaire a tendance à accentuer la personnalisation des élections, conduisant même les candidats à s’émanciper progressivement de la tutelle de leur organisation politique. Une des manifestations les plus flagrantes de ce processus a sûrement lieu avec l’élection présidentielle en France où le futur président fait souvent campagne avec son parti dans un premier temps, puis cherche à s’en émanciper dans un deuxième temps. Si le scrutin majoritaire favorise donc les logiques d’affrontements, le scrutin proportionnel en revanche renvoie à des logiques de coopération et de recherche de consensus politiques. Les systèmes politiques dans lesquels domine une représentation proportionnelle conduisent les organisations politiques à mettre en place un système de partage du pouvoir et les élections ne servent plus à déterminer les orientations politiques sinon à vérifier l’importance politique et la représentativité de chaque organisation ainsi que le poids qu’elle a dans la prise de décision collective. Il faut cependant nuancer cette idée car le système proportionnel n’empêche en aucune façon l’opposition de deux camps politiques dans une logique bi-partisane. b. Les modes de scrutin conditionnent les résultats électoraux et le comportement des électeurs Le scrutin majoritaire en concentrant l’affrontement politique autour de deux pôles, éliminent du paysage politique les organisations de moyenne et faible importance. Une élection au scrutin majoritaire uninominal à deux tours comme l’élection présidentielle, avec une certaine dispersion de l’électorat au premier tour entre de nombreux partis politiques, donne lieu au second tour à un rassemblement autour de deux grands pôles politiques afin de fédérer le vote des électeurs. Le choix des électeurs doit alors se porter au second tour sur le candidat qui déplait le moins », et favorise d’autant le rôle de l’affect dans la décision de vote. La logique majoritaire à l’œuvre sous la Ve République a aussi très fortement tendance à renforcer la position majoritaire au cours des autres élections élections législatives comme 2007 et 2012 pour le parti politique qui gagne l’élection présidentielle. Le risque d’une telle architecture électorale est que les électeurs puissent éprouver des difficultés à se reconnaître forcément dans un candidat sur les deux présents au second tour, et que par ailleurs une fois l’élection présidentielle terminée, le niveau de l’abstention électorale soit de nouveau important au risque d’une perte de légitimité pour la formation politique qui remporte les élections sur une faible base politique. Le scrutin majoritaire par ailleurs renforce les pratiques du vote utile de la part des électeurs. L’électeur proche d’une organisation politique minoritaire reporte plus facilement son vote sur une grande formation afin d’éviter que sa voix ne soit perdue. Ce vote utile manifeste la volonté de rejet d’un candidat par une partie des électeurs lors des élections. L’électeur ne partage pas forcément les positions du candidat pour lequel il vote, mais il souhaite surtout que l’autre candidat n’arrive pas au pouvoir. Le second tour en France de 2002 à l’élection présidentielle entre Jacques Chirac et Jean-Marie Lepen, est à ce sujet particulièrement symptomatique. L'essentiel Les modes de scrutin font l'objet d'une réflexion toute particulière dans les démocraties représentatives. En effet, le système de décompte des voix déterminent l'architecture du système électoral et exerce une influence importante sur l'organisation des élections et le paysage politique. Il existe deux grands mode de scrutin, le scrutin majoritaire et le scrutin proportionnel. Le premier fonctionne sur le principe de la majorité absolue ou relative. Le second est quant à lui basé sur l'attribution des sièges en fonction du poids de chaque candidat ou organisation dans les voix exprimées. Il existe des modes de scrutin alternatifs qui permettent de compenser les défauts des deux grands systèmes. Le scrutin préférentiel et le scrutin majoritaire avec une certaine dose de proportionnel tentent de conjuguer les avantages des deux grands systèmes de vote. Les modes de scrutin exercent une influence non négligeable sur le paysage politique et les comportements électoraux. Les stratégies politiques des partis et candidats sont orientées par le mode de scrutin. Vous avez déjà mis une note à ce cours. Découvrez les autres cours offerts par Maxicours ! Découvrez Maxicours Comment as-tu trouvé ce cours ? Évalue ce cours !
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A sa suite, plusieurs figures de gauche, qui a payé ses divisions au premier tour de la présidentielle, ont appelé à l’union. Le candidat du Parti communiste français, Fabien Roussel, a souhaité un accord global » pour les élections législatives. Nous voulons tout faire pour être le plus unis possible autour d’un contrat de législature répondant aux aspirations des Français », a-t-il dit lors d’une déclaration à son quartier général. Nous appelons à créer partout toutes les conditions pour offrir une perspective de victoire à gauche dans ces territoires où l’extrême droite pourrait l’emporter », a-t-il ajouté. La candidate socialiste, Anne Hidalgo, a invité pour sa part, dans une vidéo sur Twitter, à reconstruire une gauche nouvelle » face à une extrême droite qui n’a jamais été aussi proche du pouvoir ». Le candidat d’Europe Ecologie-Les Verts EELV, Yannick Jadot, s’est réjoui sur Twitter que le pire » soit évité » au soir du deuxième tour, et a appelé à bâtir, sans se prononcer formellement pour l’union, l’alternative pour le climat, la justice sociale et la démocratie. » A droite, Valérie Pécresse, la candidate des Républicains LR à la présidentielle, a félicité M. Macron pour sa réélection, mais s’est inquiétée d’un score inédit » du Rassemblement national et des fractures » divisant la France. Mme Pécresse a désormais appelé à se concentrer sur les élections législatives, qui auront lieu le 12 et 19 juin, autour d’une droite engagée pour défendre le projet de redressement dont la France a besoin ». Le président du parti LR, Christian Jacob, s’est lui aussi inscrit dans l’opposition en vue des élections législatives. On veut rebondir avec les élus ancrés sur le terrain », a-t-il assuré, estimant qu’au contraire les députés marcheurs » n’ont pas d’ancrage ». A l’extrême droite, les prochaines élections occupaient également une place de choix dans les discours. Au pavillon d’Armenonville, Marine Le Pen a annoncé lancer la grande bataille électorale des législatives ». Les idées que nous représentons arrivent à des sommets pour un second tour de la présidentielle », a-t-elle déclaré, voyant dans son propre score une éclatante victoire » et la manifestation du souhait » des Français d’ un contre-pouvoir fort à Emmanuel Macron », qu’elle avait eu au téléphone juste avant. Eric Zemmour, candidat d’extrême droite ayant rassemblé 7 % des voix au premier tour, a mis dès dimanche soir la pression sur sa concurrente, affirmant que c’est la huitième fois que la défaite frappe le nom de Le Pen ». Le bloc national doit s’unir et se rassembler » en vue des élections législatives, a-t-il exhorté. Nous, on est pour l’union des patriotes et pas pour l’union des droites », lui a répondu le député RN Sébastien Chenu au micro de LCP. On considère qu’il peut y avoir des patriotes qui ne viennent pas de la droite, tout simplement », a encore dit ce proche de Mme Le Pen, avant d’ajouter On ne va pas se replier, se rétrécir, revenir à des histoires de boutique. » Il faudra des députés du Rassemblement national, les histoires de partis se régleront, mais ce n’est pas notre priorité », a encore assuré M. Chenu. Le 24/04 à 2155 L’essentiel Au Champ-de-Mars, Emmanuel Macron promet que nul ne sera laissé au bord du chemin » Emmanuel Macron estime depuis le Champ-de-Mars, à Paris, que les électeurs ont fait le choix d’un projet humaniste, ambitieux pour l’indépendance de notre pays, pour notre Europe ». Selon lui, les Français ont voté pour un projet républicain dans ses valeurs, un projet social et écologique, un projet fondé sur le travail et la création, un projet de libération de nos forces académiques, culturelles, entrepreneuriales ». Le président réélu dit vouloir porter son projet avec force pour les années qui viennent en étant dépositaire aussi des divisions qui se sont exprimées et des différences, en veillant chaque jour au respect de chacun et en continuant d’œuvrer à une société plus juste et à l’égalité entre les femmes et les hommes ». Selon lui, la guerre en Ukraine est là pour nous rappeler que nous traversons des temps tragiques ». Emmanuel Macron demande à ses supporteurs, dans un court discours, d’être bienveillants et respectueux », car notre pays est pétri de tant de doutes, de tant de divisions ». Emmanuel Macron promet donc une méthode refondée » pour gouverner la France, assurant que nul se sera laissé au bord du chemin ». Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève », assure enfin le président sortant lors de son discours de victoire au Champ-de-Mars. Interrogé quelques courtes secondes au micro de TF1 après son discours, le président réelu juge que les scores sont moins serrés que d’aucuns le prédisaient et qui nous faisaient voir le précipice il y a quelques jours ». Le 24/04 à 2019 L’essentiel Marine Le Pen juge que son score est une éclatante victoire » En dépit de deux semaines de méthodes déloyales, brutales et violentes, les idées que nous représentons arrivent à des sommets », commence par dire Marine Le Pen, devant ses partisans réunis au pavillon d’Armenonville, dans le bois de Boulogne. Elle juge que son score est une éclatante victoire ». Des millions de nos compatriotes ont fait le choix du camp national et du changement. J’adresse ainsi ma plus profonde gratitude à tous ceux qui m’ont fait confiance au premier tour et tous ceux qui, par millions, nous ont rejoints au second », dit-elle encore. Je n’ai aujourd’hui aucun ressentiment ni rancœur. Enterrés, nous l’avons été mille fois, et mille fois l’histoire a donné tort à ceux qui prévoyaient ou espéraient notre disparition. Je ne peux m’empêcher de sentir une forme d’espérance. Ce résultat constitue, pour nos dirigeants français comme pour les dirigeants européens, le témoignage d’une grande défiance du peuple français à leur égard qu’ils ne peuvent ignorer. Selon elle, les Français manifestent ce soir le souhait d’un contre-pouvoir fort à celui d’Emmanuel Macron », parlant d’ une opposition qui va continuer à les défendre et à les protéger face au délitement de leur pouvoir d’achat, face aux atteintes aux libertés … face au recul promis par Emmanuel Macron de l’âge de la retraite, face à l’insécurité, l’immigration anarchique et au laxisme judiciaire ». Pour éviter cet accaparement des pouvoirs par quelques-uns, je poursuivrai mon engagement pour la France et les Français, avec l’énergie, la persévérance et l’affection que vous me connaissez », a promis, dimanche soir, la candidate du Rassemblement national, qui obtiendrait 41,8 % des voix, selon les premières estimations. Le 24/04 à 1934 L’essentiel Une abstention estimée à 28,2 % L’abstention au second tour de la présidentielle est estimée à 28,2 % par Ipsos-Sopra Steria dans son enquête pour France Télévisions, Radio France et France24-RFI-MCD. L’abstention s’élevait à 26,3 % au soir du premier tour, le 10 avril. Tout le live Ce live est maintenant terminé, merci beaucoup de l’avoir suivi Boris Johnson félicite Emmanuel Macron en français dans le texte Leurs relations n’ont pas toujours été simples, loin de là, mais Boris Johnson a félicité dans un tweet en français Emmanuel Macron pour sa réélection. Affirmant que la France était l’un des alliés les plus proches » du Royaume-Uni, le premier ministre britannique s’est dit heureux de continuer à travailler » avec le président français. De nombreux dirigeants européens saluent la victoire d’Emmanuel Macron La victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle française est une magnifique nouvelle pour toute l’Europe », a réagi le chef du gouvernement italien, Mario Draghi, dans un communiqué. Les citoyens ont choisi une France engagée pour une UE libre, forte et juste. La démocratie gagne. L’Europe gagne. Félicitations Emmanuel Macron », a applaudi de son côté le premier ministre socialiste espagnol, Pedro Sanchez, dans un tweet. Le premier ministre irlandais, Micheal Martin, a lui aussi salué la réélection de M. Macron, dont il a souligné le leadership dynamique et méthodique, important non seulement pour la France mais aussi pour l’Europe ». Quant au premier ministre belge, Alexander De Croo, il a salué le choix fort » des Français contre l’extrême droite Ils ont opté pour des certitudes et pour les valeurs des Lumières. Je félicite chaleureusement EmmanuelMacron pour sa réélection et lui confirme notre besoin d’une Europe forte et solidaire. Nous serons au rendez-vous. » Félicitations Emmanuel Macron ! Une victoire importante pour la France, l’Europe, la démocratie ! » a également lancé sur Twitter le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis. Grand chelem pour Emmanuel Macron en Auvergne-Rhône-Alpes Emmanuel Macron est arrivé en tête dans les douze départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes, mais l’extrême droite progresse comme ailleurs en France dans ce territoire réputé modéré. Le président sortant cumule 56,76 % des voix dans la deuxième région française, en recul de plus de dix points par rapport à 2017 67,13 %, avec une abstention plus élevée 25,60 % que lors des précédentes présidentielles. Le département montagneux et rural de la Haute-Loire a connu le score régional le plus serré, avec 50,16 % pour Emmanuel Macron, qui devance son adversaire du Rassemblement national de 393 voix, avec une abstention inférieure au niveau national 22,76 %. Dans le Puy-de-Dôme voisin, également marqué par une abstention inférieure à la moyenne nationale 24,88 %, Emmanuel Macron fait en revanche mieux qu’au niveau national, avec 60,16 % des suffrages. En Haute-Savoie – un des départements de la région votant habituellement à droite –, il devance largement Marine Le Pen avec 61,66 %. Sans surprise, il fait son meilleur score dans le Rhône 68,66 % et à Lyon, berceau du macronisme 79,8 %, où il recule cependant par rapport à 2017 84,11 %. Très vite après l’annonce des résultats du second tour, Gregory Doucet, le maire écologiste de la ville, a appelé de ses vœux une alliance de la gauche pour imposer une cohabitation à Emmanuel Macron ». Parlant sur BFM Lyon, il a invité Jean-Luc Mélenchon, qui s’est imposé comme le leader de la gauche et des écologistes à l’issue du premier tour de la présidentielle », à mener les discussions. A Grenoble, où Jean-Luc Mélenchon l’avait largement dépassé au premier tour avec 38,94 %, le président sortant a finalement réuni 78,74 % des suffrages – contre 82,67 % en 2017. Le président Les Républicains LR de la région, Laurent Wauquiez, a gardé le silence, comme à l’issue du premier tour, marqué par la défaite cinglante de la candidate de son parti, Valérie Pécresse. Gaël Perdriau, le maire LR de Saint-Etienne et président de Saint-Etienne Métropole, a, de son côté, appelé Emmanuel Macron à faire le choix de l’unité nationale, celle qui transcende les clivages politiciens, en tendant la main à tous les républicains authentiques qui désirent sincèrement œuvrer au redressement de la France ». Olaf Scholz se réjouit de la réélection d’Emmanuel Macron En Allemagne, la réélection d’Emmanuel Macron a été accueillie avec un soulagement à la hauteur de la crainte qu’inspirait l’hypothèse d’une victoire de Marine Le Pen, écrit notre correspondant à Berlin, Thomas Wieder. Félicitations, cher président EmmanuelMacron, a tweeté le dirigeant social-démocrate allemand, Olaf Scholz. Tes électeurs ont envoyé aujourd’hui un signal fort en faveur de l’Europe. Je me réjouis que nous poursuivions notre bonne collaboration ! » Le chancelier social-démocrate SPD, dont le porte-parole a précisé qu’il avait téléphoné à M. Macron pour le féliciter, n’avait pas fait mystère de son souhait de voir le président sortant réélu. Au second tour, les Français auront le choix entre un candidat démocrate, qui croit que la France est plus forte dans une Union européenne puissante et autonome, et une candidate d’extrême droite, qui se range ouvertement du côté de ceux qui attaquent notre liberté et notre démocratie », avait prévenu M. Scholz dans une tribune cosignée avec ses homologues espagnol et portugais, Pedro Sanchez et Antonio Costa, parue dans Le Monde, jeudi 21 avril. L’Union européenne soulagée La réélection, dimanche, d’Emmanuel Macron à l’issue d’un second tour marqué par une progression de l’extrême droite a été applaudie dans les capitales européennes, qui ont souligné aussi les défis européens à venir pour le président français. Premiers à féliciter M. Macron, les dirigeants de l’Union européenne se sont réjouis que l’Europe puisse compter sur la France cinq ans de plus », selon les mots du président du Conseil européen, Charles Michel, qui représente les Etats membres. Je me réjouis de pouvoir continuer notre excellente coopération. Ensemble, nous ferons avancer la France et l’Europe », a abondé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Lire aussi Emmanuel Macron renforcé sur la scène européenne après sa victoire à l’élection présidentielle Raz-de-marée pour Emmanuel Macron chez les Français des Etats-Unis, avec plus de 90 % des suffrages Sur l’ensemble des dix circonscriptions qui recouvrent les votes des Français vivant aux Etats-Unis un peu plus de 47 000 votes exprimés, Emmanuel Macron a récolté 90,6 % des voix, contre 9,4 % à Marine Le Pen. Le président sortant obtient au moins 90 % des voix dans les circonscriptions de Boston, où il enregistre son meilleur score 95,5 %, de San Francisco 93,8 %, de New York 93,6 % et de Washington 91,3 %. Il s’en approche dans les circonscriptions de Chicago 89,7 %, de la Nouvelle-Orléans 88,1 %, de Los Angeles 87,4 %, d’Atlanta 87 % et de Houston 86,1 %. Marine Le Pen enregistre, elle, son meilleur score dans la circonscription de Miami, où elle est néanmoins largement battue, avec 24 % des voix contre 76 % pour Emmanuel Macron. En ce qui concerne la participation, elle varie entre 26 % à Los Angeles et 41,1 % à San Francisco. Des chiffres qui révèlent une abstention très forte. La circonscription qui a le plus de votes exprimés est celle de New York plus de 11 700 bulletins, où la participation est de 39,4 %, suivie de San Francisco plus de 9 800 bulletins. Celle de La Nouvelle-Orléans est la moins dense, avec 252 votes exprimés. Il faut noter que les circonscriptions recouvrent parfois des zones plus larges que leur appellation. Par exemple, la circonscription de Los Angeles disposait de bureaux de vote en Californie du Sud Burbank et San Diego, mais également dans les Etats du Nevada Las Vegas, de l’Arizona Scottsdale et même du Colorado Denver. Emmanuel Macron, de la révolution » à la continuité La réélection du président sortant, dimanche 24 avril, avec 58,5 % des voix face à Marine Le Pen, ne doit pas grand-chose aux promesses de révolution » lancées en 2017, évanouies de longue date. Cette victoire tient plutôt à une recherche de statu quo et à un rejet de l’extrême droite. Lire aussi Emmanuel Macron, de la révolution » à la continuité En Occitanie, Emmanuel Macron en tête mais en net recul par rapport à 2017 Si l’Occitanie a réélu Emmanuel Macron 53,96 % devant Marine Le Pen 46,04 %, le président sortant a reculé dimanche dans les treize départements de la région par rapport à 2017, quatre lui préférant même la candidate de l’extrême droite. Emmanuel Macron l’a largement emporté à Toulouse avec 77,48 %, contre 22,52 % à Marine Le Pen, dans cette ville où Jean-Luc Mélenchon était arrivé en tête le 10 avril avec 36,93 %, devant le chef de l’Etat 26,42 %, la candidate du RN se plaçant loin derrière 9,54 %. Avec 72,17 % contre 27,83 %, Emmanuel Macron a aussi devancé Marine Le Pen à Montpellier, autre grande ville de la région et ancienne capitale du Languedoc-Roussillon, qui a fusionné avec Midi-Pyrénées pour devenir l’Occitanie. Mais à l’échelle des départements, le président sortant a reculé partout par rapport à sa première élection, notamment dans le Lot, où il est passé de 72,18 % en 2017 à 59,18 % cette fois. Les Pyrénées-Orientales 56,32 %, l’Aude 54,90 % et le Gard 52,15 %, ainsi que le Tarn-et-Garonne 52,02 % ont voté pour la candidate du Rassemblement national, déjà sortie renforcée au premier tour sur la façade méditerranéenne et dans les campagnes. A Carmaux, ville minière et natale du socialiste Jean Jaurès, dans le Tarn, appauvrie par la désindustrialisation, Marine Le Pen l’a aussi emporté, avec 53,73 %, contre 46,27 % à Emmanuel Macron. A Prades, fief du premier ministre, Jean Castex, dans les Pyrénées-Orientales, elle est créditée de 51,33 %, contre 48,67 % à Emmanuel Macron. Au premier tour, c’est le candidat de La France insoumise qui était arrivé en tête avec 27,12 %, devant la candidate du RN 25,17 % et le président sortant 21,09 %. En revanche, Marine Le Pen a été devancée à 47,98 %, contre 52,02 % au président candidat de la République en marche LRM, à Perpignan, commune dirigée depuis 2020 par son porte-parole, Louis Aliot, et qui se veut la vitrine du RN. La présidente PS de la région, Carole Delga, a estimé dimanche qu’avec la victoire d’Emmanuel Macron la République l’emporte », mais l’extrême droite n’a jamais fait autant de voix en France ». Ce qui n’a pas été exprimé dans les urnes risque de se transformer en de nouvelles tensions sociales », a-t-elle averti dans un communiqué, appelant à une opposition déterminée et crédible pour contrer le programme d’Emmanuel Macron, dur envers les plus faibles, complaisant avec les puissants ». De son côté, Louis Aliot s’est projeté vers les élections législatives des 12 et 19 juin, prônant sur France 2 un bloc populaire » contre un bloc élitaire » et disant redouter un troisième tour social qui se fera dans les rues ». Emmanuel Macron très largement en tête en Ile-de-France avec 73 % des voix Comme en 2017, Emmanuel Macron 73,02 % a largement devancé Marine Le Pen 26,98 % en Ile-de-France, où il a engrangé 2,2 millions de voix de plus que sa concurrente. L’abstention y est néanmoins très marquée, à 29,38 %. Elle culmine à 38,79 % en Seine-Saint-Denis, faisant une fois encore de ce département celui où les citoyens se sont le moins rendus aux urnes en Ile-de-France. Le président sortant a été plébiscité dans les Hauts-de-Seine 80,39 % et à Paris, où il a empoché les vingt arrondissements de la capitale – 13 étaient tombés dans l’escarcelle de M. Mélenchon au premier tour –, du riche 16e arrondissement 81,91 % au très populaire 19e 85,85 %. Les départements du Val-de-Marne 74,48 %, de la Seine-Saint-Denis 73,72 %, du Val-d’Oise 66,15 %, de l’Essonne 65,43 % et de la Seine-et-Marne 56,98 %, qui avaient tous placé l’ insoumis » Jean-Luc Mélenchon en tête à l’issue du premier tour, ont eux aussi rallié le président sortant avec des résultats sans appel. Les quartiers populaires ont fait barrage à la candidate RN, à l’image de Grigny, ville la plus pauvre de l’Hexagone, qui a donné la primeur à Emmanuel Macron 70,76 %, tout comme Saint-Denis 79,09 %, où le candidat avait fait un déplacement à quelques jours du scrutin. A Versailles 69,32 %, comme dans les arrondissements historiquement ancrés à droite dans lesquels Eric Zemmour avait percé au premier tour, le président sortant a fait carton plein. Ce raz-de-marée est toutefois légèrement plus ténu qu’en 2017 car les écarts de voix entre les deux finalistes se sont resserrés d’une élection présidentielle à l’autre. M. Macron affiche ainsi des scores en baisse de 4 à 7 points par rapport à 2017 et, logiquement, Marine Le Pen progresse dans l’ensemble des départements franciliens. C’est en Seine-et-Marne que la victoire est la moins nette, puisque les électeurs ont voté à 43,02 % pour Marine Le Pen. Ces résultats reflètent notamment la physionomie particulière du plus vaste département francilien, qui compte une kyrielle de petites communes rurales, moissonnées par la cheffe du RN. Le point sur le calendrier au lendemain du second tour Investiture, démission du premier ministre et formation d’un nouveau gouvernement… Dans le papier ci-dessous, on fait le point sur ce qui se passe à partir du lendemain du second tour. Lire aussi Emmanuel Macron réélu président quelles sont les prochaines étapes jusqu’aux législatives ? Marine Le Pen en tête d’un souffle en Provence-Alpes-Côte-d’Azur Après son grand chelem en Provence-Alpes-Côte-d’Azur en 2017, Emmanuel Macron a cette fois été devancé par Marine Le Pen dans trois des six départements de la région. La candidate du Rassemblement national était arrivée en tête dans cinq départements au premier tour. Victorieuse avec 50,48 % des suffrages soit six points de plus qu’en 2017, Marine Le Pen a devancé le chef de l’Etat grâce à sa domination dans les villages et les zones rurales, perdant par contre dans toutes les grandes villes, même à Toulon, seule métropole où elle était arrivée en tête au premier tour. Dans le Vaucluse, – un des départements les plus pauvres de France, où Emmanuel Macron était arrivé en tête en 2017 avec 53,45 % des voix –, c’est cette fois Marine Le Pen qui rafle la mise 52 %, en signant des scores de plus de 60 % dans nombre de communes rurales. Emmanuel Macron remporte en revanche sans surprise la ville d’Avignon, qui, après avoir placé en tête Jean-Luc Mélenchon au premier tour, a voté à plus de 62 % pour le président sortant. La candidate RN l’emporte dans le Var 55,10 % et les Alpes-de-Haute-Provence 51,45 %, avec des progressions de six à dix points en cinq ans. A Forcalquier Alpes-de-Haute-Provence, fief du député et ex-ministre de l’intérieur Christophe Castaner, le chef de l’Etat a devancé Marine Le Pen de plus de 19 points. Au premier tour, il y avait été dépassé de près de 12 points par Jean-Luc Mélenchon. Devancé au premier tour, le président candidat a refait son retard dans les Bouches-du-Rhône 52,08 % et les Alpes-Maritimes 50,13 %. Mais là encore, il signe des scores bien inférieurs à ceux de 2017, avec un recul de cinq points à chaque fois. Victorieux à Marseille 59,84 %, le chef de l’Etat recule là aussi nettement, après s’être imposé avec 64,42 % des voix au second tour de 2017. A Nice, ville dirigée par Christian Estrosi, ex-LR passé dans le camp présidentiel, il obtient 55,39 %, en recul également de cinq points par rapport à 2017. M. Macron s’est enfin imposé dans les Hautes-Alpes, seul département de la région qui n’avait pas placé Marine Le Pen en tête au premier tour. Avec 55,06 % des voix, il perd cependant neuf points par rapport à 2017. Ce soir, le pire a été évité », a réagi le maire de Marseille, Benoît Payan, qui avait appelé à voter pour le président sortant au second tour. Elu à la tête de la deuxième ville de France dans le sillage d’une large union de la gauche, l’élu marseillais a cependant formulé le souhait que soit prise en compte la voix de tous les Français, et notamment de celles et ceux qui se sont prononcés en sa faveur pour faire barrage au Rassemblement national ». Renaud Muselier, président ex-LR de la région PACA, s’est, lui, félicité que le rassemblement des républicains et des démocrates », qui avait déjà permis d’éviter le désastre de l’extrême droite aux régionales, [se soit] reproduit à l’élection présidentielle ». Bonjour BPM,Ils se sont prononcés à 86,14 % pour Emmanuel Macron contre 13,86 % pour Marine Le Pen. L’abstention est cependant extrêmement élevée, à 61,38 %. Nous ne disposons pas encore du résultat détaillé par pays. Bonsoir à tous les quatreSelon les résultats définitifs donnés par le ministère de l’intérieur, les votes blancs pour ce second tour de la présidentielle s’élèvent à 6,35 % et les nuls à 2,25 %, soit un total de 8,6 %, en repli par rapport à 2017, année où ils étaient au plus votes blancs et nuls sont comptabilisés et rendus publics, mais ils ne sont pas considérés comme des suffrages exprimés. En clair, les électeurs qui se déplacent pour glisser un bulletin blanc, une enveloppe vide ou un bulletin nul dans l’urne n’ont pas davantage de poids que les le code électoral, le vote blanc correspond à une enveloppe vide ou un bulletin vierge qui doit avoir les mêmes caractéristiques taille, couleur, grammage que les bulletins des candidats. Il se distingue du vote nul, déclaré comme tel lorsque le bulletin de vote est annoté, déchiré, avec plusieurs bulletins différents, présenté sans enveloppe ou s’il est considéré comme non réglementaire. Lire aussi A quoi sert le vote blanc ? Quelle différence avec le vote nul ou l’abstention ? Bonjour Bizarre,Les résultats viennent de tomber à Marseille, où Emmanuel Macron l’emporte à 59,84 % devant Marine Le Pen, à 40,16 %. L’abstention s’élève à 35,35 %. A Toulouse, le président sortant réunit 77,48 % des suffrages exprimés contre 22,52 % pour la candidate d’extrême droite. L’abstention est de 29,49 %. Dans le Grand-Est, Emmanuel Macron à 52,07 % Le président sortant arrive en tête dans le Grand-Est, avec 52,07 % des suffrages exprimés, contre 47,93 % pour Marine Le Pen. Mais là où il réalisait le grand chelem il y a cinq ans, il voit aujourd’hui la candidate du Rassemblement national s’imposer dans la moitié des dix départements de la région. Marine Le Pen gagne plus de 7 points aussi par rapport à 2017 dans un département sur deux de cette vaste région, à l’image de son score national. Il y a cinq ans, le candidat de LRM avait largement devancé la candidate d’extrême droite dans le Grand-Est, totalisant 57,94 % des suffrages. Cette fois, il la devance toujours, mais avec un score en baisse de près de 6 points. Marine Le Pen réalise ses meilleurs résultats dans les départements ruraux la Haute-Marne et les Ardennes, où elle frôle les 57 %, la Meuse 55,61 % ou encore les Vosges 52,41 %. En revanche, dans les départements plus urbanisés, le président réélu tire son épingle du jeu, avec un score confortable dans le Bas-Rhin près de 59 % et des résultats plus modestes en Meurthe-et-Moselle 54,42 %, dans le Haut-Rhin 52,90 % et en Moselle 50,46 %. Emmanuel Macron est également largement en tête dans les principales villes du Grand-Est, Strasbourg, Mulhouse, Reims, Colmar. A Nancy, il écrase la concurrence avec 76 % des voix. Mais dans toutes ces villes, il perd tout de même près de 5 points par rapport au second tour de 2017. A Hayange Moselle, seule municipalité du Grand-Est administrée par le RN et symbole de la désindustrialisation, Marine Le Pen a nettement renforcé sa position, avec près de 59 % des voix, 11 points de plus qu’en 2017. Pour la République, pour la France, pour l’Europe, je me réjouis de l’élection d’Emmanuel Macron et le félicite », a commenté le président LR du Conseil régional du Grand Est, Jean Rottner, ex-membre de l’équipe de campagne de Valérie Pécresse. La tendance régionale avait été amorcée dès le premier tour, qui avait vu Marine Le Pen s’imposer dans huit des dix départements du Grand-Est, à l’exception notable de l’Alsace, où Emmanuel Macron avait conservé la pole position. Ce 10 avril avait également été marqué dans le Grand-Est par les scores de Jean-Luc Mélenchon, avec, en particulier, près de 35,5 % à Strasbourg, loin devant le candidat écologiste, Yannick Jadot 6,41 %, dans cette ville gérée par les Verts. Comme dans le reste de la France, l’abstention a également progressé dans le Grand-Est, à 26,31 % au second tour, contre 24,69 % cinq ans plus tôt. Washington s’attend à une étroite coopération avec Macron Après le tweet du président Joe Biden, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a, à son tour, félicité le président français Emmanuel Macron pour sa réélection. Nous sommes impatients de poursuivre notre étroite coopération avec la France sur les défis mondiaux, en renforçant notre alliance et notre amitié longue et robuste », a tweeté le chef de la diplomatie américaine, qui est actuellement en déplacement à Kiev, où il rencontre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Après dépouillement complet des bulletins, Emmanuel Macron obtient 58,54 % Le site du ministère de l’intérieur a communiqué les résultats officiels après le dépouillement de tous les bulletins. Avec 18 779 641 votes en sa faveur, soit 58,54 %, Emmanuel l’emporte devant Marine Le Pen, à 41,46 % 13 297 760 voix. Les deux candidats sont donc séparés par près de 5,5 millions de voix. L’abstention s’élève à 28,01 %. Sur les 48,7 millions d’électeurs inscrits, 13,6 millions n’ont pas voté. Sur l’ensemble des 32 millions de votes exprimés, il y a eu plus de 2,2 millions votes blancs 4,57 % des inscrits et près de 791 000 votes nuls 1,62 %. Deux à trois cents personnes place de la République à Paris pour protester contre la réélection d’Emmanuel Macron Dans le centre de Paris, 250 à 300 manifestants antifas » ont manifesté aux cris notamment de Macron dégage », se heurtant par moments à la police qui chargeait. Partis des Halles, ils ont scandé Marine Le Pen, c’est dégueulasse » et Manu Macron, c’est dégueulasse », ou Macron, dégage ! », jusque sur la place de la République, encadrés par un important dispositif policier. Sur le trajet, des vélos, scooters et poubelles ont été renversés et quelques projectiles jetés sur des camions des forces de l’ordre. La statue de la République a été taguée Le monde brûle ». Joe Biden félicite Emmanuel Macron Le président américain, Joe Biden, a tweeté, ce soir, un message dans lequel il se réjouit de la réélection d’Emmanuel Macron. Félicitations à EmmanuelMacron pour sa réélection », est-il écrit en amorce. La France est notre plus ancien allié et un partenaire clé pour relever les défis mondiaux. Je me réjouis de la poursuite de notre coopération étroite, notamment pour soutenir l’Ukraine, défendre la démocratie et lutter contre le changement climatique. De Jean-Luc Mélenchon à Eric Zemmour, les oppositions donnent le départ de la bataille des législatives Au Champ-de-Mars, Emmanuel Macron promet que nul ne sera laissé au bord du chemin » Marine Le Pen juge que son score est une éclatante victoire » Une abstention estimée à 28,2 % Le contexte Live animé par Charles-Edouard Ama Koffi, Brice Laemle, Simon Auffret et Marie Pouzadoux Image de couverture Emmanuel Macron parle devant les médias et ses partisans après l’annonce du résultat du second tour de l’élection présidentielle 2022 au Champs de Mars à Paris, dimanche 24 avril 2022 JEAN-CLAUDE COUTAUSSE POUR LE MONDE » Après une journée d’incertitude, le président sortant, Emmanuel Macron, a été réélu avec un score de 58,5 % des suffrages exprimés, devant la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui rassemble 41,5 % des voix, après dépouillement complet des bulletins de ce second tour, les électeurs se sont moins mobilisés qu’à l’ordinaire. Le taux d’abstention s’élève à 28 %. Jamais une abstention aussi forte n’a été enregistrée à un second tour d’une présidentielle, à l’exception de 1969, quand les électeurs de gauche avaient, à l’appel de Jacques Duclos, candidat communiste éliminé au premier tour, massivement refusé de choisir entre bonnet blanc et blanc bonnet » Georges Pompidou et Alain Poher.Au Champ-de-Mars, face à la tour Eiffel, où plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées, le président fraîchement réélu a eu un mot pour les abstentionnistes – Leur silence a signifié un refus de choisir auquel nous devrons aussi répondre » –, ainsi que pour celles et ceux qui ont voté pour lui afin d’empêcher Marine Le Pen d’accéder à l’Elysée. Je sais aussi que nombre de nos compatriotes ont voté ce jour pour moi, non pour soutenir les idées que je porte mais pour faire barrage à l’extrême droite. Et je veux ici leur dire que j’ai conscience que ce vote m’oblige pour les années à venir. Je suis dépositaire de leur sens du devoir, de leur attachement à la République et du respect des différences qui se sont exprimées ces dernières semaines », a rappelé M. résultats de l’élection présidentielle 2022 sont à retrouver sur cette page. Les premières estimations des résultats, calculées à partir des dépouillements effectués dans un échantillon de bureaux de vote, sont connues depuis 20 rédaction du Monde se mobilise pour vous faire suivre cette soirée d’élection, en particulier dans ce direct auquel participeront nos journalistes et photographes partout en France. Nos articles pour approfondir Les essentiels de la campagne De Jean-Luc Mélenchon à Eric Zemmour, les oppositions donnent le départ de la bataille des législatives Au Champ-de-Mars, Emmanuel Macron promet que nul ne sera laissé au bord du chemin » Marine Le Pen juge que son score est une éclatante victoire » Une abstention estimée à 28,2 % Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. 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Laloi n° 2018-51 du 31 janvier 2018 relative aux modalités de dépôt de candidature a instauré dans son article 3 la possibilité dans les communes de 1 000 habitants et plus d'ajouter deux personnes supplémentaires, par rapport au nombre de sièges à pourvoir, sur la liste des candidats à l'élection au conseil municipal. Cette nouvelle disposition d'un texte destiné, par ailleurs
L'élection présidentielleLa durée du mandat présidentiel ainsi que le mode de scrutin ont évolué. Sous la seconde République 1848-1852, le Président de la République était élu au suffrage universel direct il n'y en a eu qu'un seul Louis-Napoléon Bonaparte. De la IIIe République 1870-1940 à la IVe République 1946-1958, il fut élu par les membres de l'Assemblée nationale et du Sénat réunis en Congrès. En 1958, le Président de la République a été élu au suffrage universel indirect par un collège électoral spécifique composé des membres du Parlement, des conseillers généraux et des représentants élus des conseils municipaux, soit environ 80 000 électeurs. Ce système n'a fonctionné qu'une seule fois pour l'élection de Charles de Gaulle à son premier mandat présidentiel. La révision constitutionnelle du 6 novembre 1962, approuvée par le référendum du 28 octobre 1962, a établi le suffrage universel direct. Le référendum du 24 septembre 2000 a mis fin au principe du septennat institué sous la IIIe République. Le mandat présidentiel est désormais de 5 ans scrutin est un scrutin uninominal majoritaire à deux tours Pour être élu au premier tour, il faut réunir la majorité absolue des suffrages exprimés. Afin que l'élu recueille la majorité des suffrages exprimés, ainsi que le dispose la Constitution article 7, seuls deux candidats sont autorisés à se présenter au second tour. Il s'agit des deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrage au premier tour ; Est élu au second tour le candidat ayant obtenu la majorité des suffrages exprimés. Le second tour a lieu le deuxième dimanche suivant le premier tour. Afin d'éviter les candidatures fantaisistes, la loi organique du 6 novembre 1962 établissait un système de représentation. Il fut modifié par la loi organique du 18 juin 1976. Désormais une candidature n'est recevable que si elle est parrainée par au moins 500 citoyens titulaires de mandats électifs définis par la loi organique. La candidature ne peut être retenue que si, parmi les 500 parrains, figurent des élus d'au moins 30 départements ou territoires d'outre-mer et sans que plus de 10% d'entre eux puissent être du même département ou TOM. Le nom et la qualité des signataires sont rendus publics par le Conseil la loi organique du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique, les candidats doivent remettre au Conseil constitutionnel une déclaration de leur situation patrimoniale et l'engagement de déposer une nouvelle déclaration en fin de mandat. En 2017, pour la première fois, les déclarations de patrimoine de tous les candidats ont été publiées avant le premier tour. Jusqu’alors, seule la déclaration du candidat élu était publiée après l'élection par le Conseil constitutionnel. Ce dernier, après avoir vérifié si toutes les conditions de recevabilité sont remplies, établit la liste des élections législativesLes élections législatives permettent d'élire les députés à l'Assemblée nationale. Ils sont au nombre de 577 et sont élus au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans renouvelable sauf si la législature est interrompue par une dissolution article 12 de la Constitution. Depuis 1958, cinq dissolutions sont intervenues en 1962, 1968, 1981, 1988 et 1997. Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l'année qui suit ces vote a lieu par circonscription, chacune d'elles correspondant à un députés sont élus au scrutin majoritaire à deux tours. La loi du 10 juillet 1985 prévoyait leur élection à la représentation proportionnelle les seules élections législatives qui se soient déroulées sous ce mode de scrutin sont celles du 16 mars 1986, puisque la loi du 11 juillet 1986 a rétabli le scrutin majoritaire à 2 être élu député, le candidat doit obtenir au premier tour, la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre égal au quart du nombre des électeurs inscrits ; au second tour, la majorité relative suffit ; en cas d'égalité le plus âgé des candidats est élu. Pour se présenter au second tour de scrutin, le candidat doit avoir recueilli un nombre de voix d'au moins 12,5% du nombre d'électeurs inscrits. La Ve République a innové en établissant une incompatibilité entre la fonction ministérielle et le mandat parlementaire. Cette mesure a rendu nécessaire l'institution d'un suppléant qui peut être amené à remplacer le parlementaire appelé à des fonctions gouvernementales. La fonction de député est également incompatible avec celle de sénateur ou de député élections sénatorialesLes sénateurs sont élus pour un mandat de 6 ans renouvelable dans le cadre du département par un collège électoral comprenant les sénateurs, les députés, les conseillers régionaux élus dans le département, les conseillers départementaux ou les conseillers des collectivités similaires à statut particulier et les délégués des conseils municipaux. Le collège électoral est composé d'environ 165 000 personnes dont 95 % sont des délégués de conseils partir de 2011, le renouvellement du Sénat est triennal et porte sur la moitié des sièges. Il y a 348 sénateurs, nombre maximal inscrit dans la Constitution. Le mandat de sénateur est notamment incompatible avec celui de député et de représentant au Parlement mode de scrutin varie suivant le nombre de sièges de sénateurs dévolus au département Dans les départements qui élisent 1 ou 2 sénateurs, l'élection se déroule au scrutin majoritaire à deux tours. Dans le cas où deux sièges sont à pourvoir, il s'agit d'un scrutin plurinominal. Les candidatures peuvent être isolées ou groupées sur une liste dans ce cas, la liste n’est pas bloquée l'électeur peut rayer les noms, en ajouter d'autres, voire opérer un panachage entre plusieurs listes. A l'issue du scrutin, le décompte des suffrages se fait par nom. Dans les départements qui élisent 3 sénateurs ou plus, le scrutin proportionnel s'applique. L'élection a lieu au scrutin de liste à un seul tour. Les sièges sont attribués en fonction de l'ordre de présentation des candidats sur chaque liste. Les listes sont paritaires, avec une alternance de candidats de chaque sexe. L'élection sénatoriale recouvre une autre particularité il s'agit de la seule élection où le vote est obligatoire pour les membres du collège élections européennesLes représentants des citoyens européens sont élus au suffrage universel direct depuis 1979 pour un mandat de 5 ans le conseil des ministres de l'Union européenne, après consultation du Parlement européen, qui détermine la date des élections la date du scrutin est alors fixée par chaque état membre et doit être situé au cours d'une période allant du jeudi au dimanche d'une même a lieu à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne, sans panachage ni vote préférentiel. Les sièges sont répartis entre les listes ayant obtenus au moins 5% des suffrages exprimés. Les sièges sont attribués aux candidats d'après l'ordre de présentation sur chaque a marqué un changement majeur le retour à la circonscription unique à l’instar de nombreux pays européens. Chaque parti doit désigner une liste nationale unique de 79 candidats. A l’issue des élections, les représentants élus peuvent rejoindre ou créer un groupe politique au niveau Parlement européen fait partie du triangle institutionnel de l’Union européenne. Il dispose de trois pouvoirs législatif, budgétaire, de contrôle et représentent plus de 500 millions de citoyens référendumLe référendum, prévu aux articles 11 et 89 de la Constitution du 4 octobre 1958, est la procédure exceptionnelle par laquelle les citoyens sont appelés à se prononcer directement par un vote, sur un projet de loi organique ou ordinaire ou sur un projet de révision de la Constitution en répondant à une question posée par " oui " ou " non ".Le référendum peut être " constituant ", lorsqu'il est relatif à un projet de révision de la Constitution. Il peut être " législatif ", c'est à dire porter sur un texte de nature législative, le projet de loi soumis à référendum étant toutefois limité à des domaines précis organisation des pouvoirs publics, réformes relatives à la politique économique ou sociale de la Nation, ratification d'un accord de communauté ou d'un traité dont les dispositions auraient des incidences sur le fonctionnement des Conseil constitutionnel est consulté par le Gouvernement sur l'organisation des opérations de référendum et proclame les résultats du consultation référendaire se déroule en un seul tour. Pour être adopté par le peuple français, le projet de loi doit recueillir une majorité de suffrages élections régionalesLes élections régionales ont pour objet d'élire les conseillers régionaux qui siègent à l'assemblée délibérante de la région, le conseil régional. Avant 1982, les conseillers régionaux étaient élus au suffrage universel indirect parmi un collège électoral composé des parlementaires de la région, des maires des grandes villes, des représentants désignés par les autres maires et des représentants des conseils généraux. La loi du 2 mars 1982 a institué l'élection des conseillers régionaux au suffrage universel direct, dans le cadre des départements, pour un mandat de six ans renouvelable. La première élection a eu lieu le 16 mars conseillers régionaux sont élus dans chaque région au scrutin de liste à deux tours, chaque liste étant constituée d'autant de sections qu'il y a de départements dans la région. Ce mode de scrutin est inspiré de celui en vigueur pour l'élection des conseillers municipaux dans les communes de plus de 1 000 habitants, combinant les règles du scrutin majoritaire et de la représentation proportionnelle. Toutefois, compte tenu de la différence de nature entre les circonscriptions régionale et communale, la prime majoritaire attribuée à la liste ayant obtenu la majorité absolue des suffrages au premier tour ou qui est arrivée en tête au second, est égale non pas à la moitié des sièges à pourvoir comme pour le scrutin municipal mais au listes ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés peuvent se maintenir au second dispositions sont mises en œuvre depuis le renouvellement des conseils régionaux de élections départementalesLe canton a été créé par la loi du 22 décembre 1789. Il constitue une circonscription électorale dans laquelle est élu un conseiller départemental. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au suffrage universel direct. Ils étaient renouvelés par moitié tous les trois ans. Le principe d'un renouvellement partiel a été posé par la loi du 10 août 1871. La loi du 17 mai 2013 prévoit qu’à compter du renouvellement général de 2015, les conseillers généraux, appelés désormais conseillers départementaux, sont renouvelés intégralement tous les 6 scrutin est binominal majoritaire à deux Pour être élu au premier tour, il est nécessaire qu’un binôme de candidats, constitué obligatoirement d’un homme et d’une femme, recueille la majorité absolue des suffrages exprimés et le quart des électeurs A défaut, il est procédé à un second tour et la majorité relative est alors suffisante pour être proclamé élu. Toutefois, le binôme de candidats doit avoir obtenu un nombre de suffrage au moins égal à 12,5 % des électeurs inscrits pour être candidat au second tour. Si aucun des binômes de candidats n'atteint ce seuil, les deux binômes de candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages au premier tour peuvent rester en lice pour le élections municipalesLes membres des conseils municipaux sont élus au suffrage universel direct pour un mandat de 6 ans renouvelable dans le cadre de la commune. Le mode de scrutin utilisé pour cette consultation n'est pas uniforme sur l'ensemble du territoire. Il diffère selon la population des communes considérées. Il y a lieu, à cet égard, de distinguer les communes de moins de 1 000 habitants, les communes de 1 000 habitants et plus, et les villes de Paris, Lyon, et Marseille soumises à des dispositions spécifiques. Les communes de moins de 1 000 habitants Les membres des conseils municipaux sont élus au scrutin majoritaire. Au premier tour, la majorité absolue est requise ainsi que le quart des électeurs inscrits. Pour être élu au second la majorité relative la loi du 17 mai 2013, il est nécessaire de déclarer sa candidature à l’élection. Les candidats se présentent par candidatures isolées ou groupées. Dans tous les cas, les suffrages sont comptabilisés individuellement. En outre, le panachage est autorisé. Contrairement à ce qui est requis pour les communes de plus de 1 000 habitants, il n’y a pas d’obligation de parité l’issue du premier tour, les candidats ayant obtenu une majorité absolue des suffrages exprimés et le quart des électeurs inscrits obtiennent un siège au conseil municipal. Un second tour est organisé pour les sièges restants. L’élection a lieu à la majorité relative, les candidats obtenant le plus grand nombre de voix sont élus. Les communes de 1 000 habitants et plus Le mode de scrutin applicable est le scrutin de liste à deux tours, avec dépôt de listes complètes, sans adjonction ni suppression et sans modification de l'ordre de présentation possibles lors du vote. Les listes doivent être paritaires avec alternance obligatoire entre une femme et un homme ou une liste obtient la majorité absolue au premier tour, il lui est attribué un nombre de sièges égal à la moitié des sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis entre toutes les listes à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne. Dans le cas contraire, il est procédé à un second second tour, seules peuvent se présenter les listes ayant obtenu 10% des suffrages exprimés. Ces listes peuvent être modifiées dans leur composition pour comprendre des candidats ayant figuré au premier tour sur d’autres listes, à condition que la liste de ces candidats aient obtenu au premier tour au moins 5% des suffrages exprimés, et qu'elle ne se présente pas. En ce cas l'ordre de présentation des candidats peut être est attribué à la liste qui obtient le plus de voix, un nombre de sièges égal à la moitié des sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis entre toutes les listes ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés en fonction du nombre de suffrage obtenus à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne. Les régimes particuliers de Paris, Marseille et Lyon Les règles sont les mêmes que pour les communes de 1 000 habitants et plus mais l'élection se fait par secteur. A Paris et à Lyon, chaque arrondissement forme un secteur. A Marseille, il existe 8 secteurs de 2 arrondissements chacun. Les sièges de membres du conseil de Paris ou du conseil municipal de Marseille ou de Lyon sont donc attribués au regard des résultats obtenus par secteur et selon les mêmes règles que pour les communes de 1 000 habitants et plus. Des conseillers d'arrondissement sont, en outre, élus en même temps que les membres du Conseil de Paris et des conseils municipaux de Marseille et de Lyon. Les sièges sont répartis dans les mêmes conditions entre les listes. L'élection du maire et des adjoints L'élection du maire est faite par le conseil municipal qui se réunit au plus tôt le vendredi et au plus tard le dimanche qui suit l'élection du conseil au être élu maire, il faut obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés au deux premiers tours. Si après deux tours, aucun candidat n'a obtenu la majorité, on procède à un troisième tour et l'élection a lieu à la majorité l'élection du maire, le conseil municipal fixe par délibération, le nombre des adjoints au maximum 30% de l'effectif légal du conseil municipal puis procède à leur élections communautairesA compter du renouvellement général des conseils municipaux de 2014, les conseillers communautaires sont élus en même temps que les conseillers municipaux dans les communes de 1 000 habitants et ces communes, l’élection s’effectue par fléchage au scrutin de liste figurent sur un même bulletin de vote les candidats au conseil municipal et au conseil candidats à l’élection au conseil communautaire doivent obligatoirement être également candidat au conseil composition de la liste communautaire est mêmes suffrages sont utilisés pour répartir les sièges de conseillers municipaux et les sièges de conseillers communautaires. Les règles d’attribution des sièges de conseillers communautaires sont identiques à celle des sièges de conseillers les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont les membres du conseil municipal désignés dans l’ordre du tableau, établi au moment de l’élection du maire et des adjoints. Le tableau est constitué dans l’ordre suivant le maire puis les adjoints puis les conseillers municipaux classés par ordre décroissant des suffrages recueillis lors de leur élection. Sinscrire pour voter lors des élections législatives 2022. 11 mai. 2022. Si vous êtes dans une situation particulière (déménagement, jeune de 18 ans, droit de vote recouvré, acquisition de la nationalité française) en France ou à l'étranger, vous pouvez encore vous inscrire sur les listes électorales pour voter aux élections législatives 2022.
Vos députés L’Assemblée de la XVIe législature compte 215 femmes 37,3 % et 362 hommes. L’âge moyen des députés est de 49 ans contre 42,2 ans pour l’ensemble de la population française. L’âge médian est de 49,6 ans, contre 41,2 ans pour l’ensemble des Français. Au 19 juin 2022, le plus jeune député a 21 ans, le plus âgé 79 ans. Rôle du député Être député, c’est exercer un mandat confié par le peuple français au service de l’intérêt général. Les députés sont en contact permanent avec leurs concitoyens. Au Palais-Bourbon, le député exerce sa mission de législation et de contrôle dans l'hémicycle et dans de nombreuses réunions d'instances auxquelles il est tenu de participer commissions, délégations, groupes de travail…. En circonscription, le député rencontre les responsables d'associations, les élus, les représentants de l'État... Rechercher votre député Situer son député dans l'hémicycle Cliquer sur les cartes pour accéder à la recherche interactive Annuaires de vos députés par commission permanente par catégorie socio-professionnelle Pour aller plus loin Rattachements des députés à un groupement ou parti politique Déclarations de rattachement L'élection de vos députés Députés en mission auprès du gouvernement Le Gouvernement peut confier une mission temporaire à un parlementaire pour une durée limitée à six mois. Dans cette situation, le parlementaire bénéficie de l’assistance des services de l’État pour rédiger un rapport sur un sujet déterminé. L’exercice de cette mission ne donne lieu à aucune rémunération. Si la mission se prolonge au-delà de six mois, le parlementaire est déclaré démissionnaire d’office. Députés membres d'organismes extra-parlementaires Les organismes extra-parlementaires OEP sont des organismes extérieurs au Parlement dans lesquels siègent, ès qualités, des députés ou des nominations dans ces organismes sont effectuées par le Président de l’Assemblée, les commissions permanentes ou l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques OPECST. Députés dont le mandat est clos Professions de foi des députés élus aux élections générales
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