Dixans plus tard, la zone euro compte 16 Etats membres, le dernier état entré étant Slovaquie le 1er janvier 2009. Editer l'article Suivre ce blog Administration Connexion + Créer mon blog. France vs Israël . Recherche. Recherche . La curée Des cataplasmes sur des jambes >> 26 mai 2010 3 26 / 05 / mai / 2010 05:11. Un rêve devenu cauchemar ou la

Maxime Vanderwegen, publié le 02 February 2021 Salut tout le monde ! Aujourd’hui, je vais vous parler de jeux vidéos. Je ne connais pas vos goûts, mais je suis un grand fan de la série Borderlands à l’exception du dernier opus, il méritait mieux que ça, de l’excellent Dishonored ou encore du plus récent SUPERHOT. Honnêtement, j’ai pris beaucoup de plaisir à les finir. Plus récemment, Cyberpunk est sorti et j’ai voulu l’acheter. Après avoir jeté un oeil aux plus de 50 jeux auxquels je n’ai pas encore joué, j’ai abandonné. Je vous en parle parce qu’il y a peu j’ai lu un article Cyberpunk 2077 a warning’ about the future à son propos sur le site de la BBC. Pour une fois, cet article n’a pas pour sujet principal les problèmes internes au jeu, mais son auteur dresse un portrait très critique de son univers. En filigrane, il pose cette question si vous aimez tant un jeu, accepteriez-vous de vivre dans son univers ? Bien que la réponse soit plutôt simple, elle soulève un élément très important et au coeur d’une grande partie de nos productions culturelles 1984, Blade Runner, Hunger Games… Autant de livres et de films dystopiques, où les personnages sont malheureux et en proie à la famine, à un régime totalitaire, ou à une technologie omni-présente et malsaine. Dans l’article de la BBC, l’auteur s’entretient avec Mike Pondsmith, le créateur du premier jeu Cyberpunk intitulé… Cyberpunk 2020 et selon lui, nous devrions considérer ce jeu comme une sorte d’avertissement à propos de l’état du monde et tout faire pour qu’il n’y ressemble pas. Ce qu’il dit est vrai seule la présence de voitures volantes nous éloigne encore de cette réalité. Vous voulez vous implanter une puce dans le corps ? Cherchez implant party sur Internet et vous trouverez plein d’infos à ce sujet. Vous craignez la surveillance de masse ? Nous sommes plutôt épargnés, mais demandez à un Chinois, son quotidien vous effrayera. Loin de moi l’idée d’annoncer que nous vivons dans un jeu vidéo. Non, nous ne vivons pas avec un casque de VR vissé sur nos têtes en permanence. Mais si vous pensiez qu’il s’agissait d’un idéal à atteindre, sachez désormais que vous faites fausse route. Cela dit, être enfermé dans une routine Cappuccino-boulot-dodo est est très embêtant il faut rester poli innocent et certains voudraient certainement une autre vie, plus excitante. Les loisirs sont là pour ça ils sont limités actuellement mais chuuuuuuuut j’ai pas envie d’en parler ici que ça soit du sport, de la lecture, du cinéma, des jeux de table ou vidéos, il existe mille et une façons de “tuer le temps” ou de s’amuser. Un autre élément est très important à prendre en compte avant de vous décider la répétitivité. Ben oui, vous ne pensiez tout de même pas que vous pourriez vivre comme dans Ready Player One et faire ce qu’il vous plaît ? Tout joueur sait qu’au bout d’un certain temps, là aussi, une routine s’installe, quête après quête, jusqu’au moment où vous voudrez changer d’univers ou quitter la partie parce que vous butez devant un obstacle. Dès lors, le choix est simple vous préférez passer votre vie tout seul à accomplir des quêtes dans un monde virtuel ou pouvoir en accomplir une de temps en temps et garder votre liberté de mouvement et - le plus important -, votre vie de famille et vos amis ? Alors, que décidez-vous ? Source de la photo de couverture Cet article vous a déplu ? Laissez-moi un commentaire !

Durêve au cauchemar Le 4 avril, Martin Luther King est assassiné à Memphis. Dans une Amérique qui le décevait : guerre du Vietnam, Black Panthers, pauvreté et
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ÉtatsUnis d’Europe ou Fédération Européenne des Régions Il arrive parfois que la théorie des types logiques de Bertrand Russell puisse encore nous servir. Le drame actuel de l’Europe repose sur une erreur logique; celle de penser qu’un ensemble d’États, pour certains d’entre eux millénaires, pourrait constituer un État.
L’obsession des Américains pour la réussite les a menés tout droit à la crise économique actuelle. Ils devraient revenir à des aspirations plus simples, estime l’écrivain Frederic Morton. Publié le 18 mars 2009 à 13h18 Lecture 3 min. Comment faire revivre le rêve américain ? C’est la question qui obsède toute l’Amérique, de la Maison-Blanche au Congrès, en passant par les médias. Personne, pourtant, ne semble voir le problème sous-jacent à ce casse-tête, à savoir la nécessité de réformer le rêve américain lui-même. Véritable Constitution non écrite du pays, le rêve américain nous gouverne au quotidien. Notre texte constitutionnel comporte des garde-fous et évolue au fil des amendements et des décisions juridiques argumentées. Le rêve, lui, échappe à tout contrôle et s’adapte en permanence aux nouvelles visions qui illuminent notre horizon. Aujourd’hui, il suffit de lire les titres des journaux pour prendre la mesure de l’irrésistible ascendant qu’il exerce sur nos existences le rêve américain exige des ambitions démesurées et un appétit tellement héroïque qu’il nous pousse à braver tous les dangers. Résultat de ces conduites ? L’actuelle débâcle économique. Trop de responsables ont pris de mauvaises décisions non par incompétence, mais parce qu’il leur était impossible de résister à la pression qui les a menés droit à leur perte toujours plus haut, toujours plus grand, toujours plus. Bon nombre d’entre eux étaient conscients des risques, mais aucun n’a su résister à l’appel du rêve américain. Certains diront que c’est notre passion pour l’impossible et l’inaccessible qui a fait de ce pays une “grande nation”. Mais cela fait-il de nous une nation heureuse ? Et une part de notre bonheur n’est-elle pas la face riante du stress que nous subissons au quotidien ? L’image d’un yacht avec piste d’hélicoptère suffit à nous insuffler “l’audace d’espérer”. Le livre de Barack Obama n’a évidemment rien à voir avec les navires de luxe, mais son titre touche une corde sensible de l’âme yankee. L’audace transcende l’espoir. Cet état d’esprit se fonde sur le pari le plus fou “L’impossible, c’est l’Amérique”, tel est notre mot d’ordre. En d’autres termes, l’individu lambda qui ne demande pas l’impossible se rend coupable d’infraction à l’esprit américain. Il faillit à son devoir patriotique, révolutionnaire et avant-gardiste. L’itinéraire du véritable citoyen américain est une autoroute partant d’un cabanon pour arriver directement aux salons de la Maison-Blanche ou à une villa de star ou un jardin d’agrément de millionnaire. Il n’y a pas d’étape prévue sur cette route, pas de limitation de vitesse, pas d’aire de repos, pas de chemin de traverse, pas même de possibilité de s’arrêter pour admirer le paysage. Si seulement il n’y avait pas qu’un seul Bill Gates, un seul Elvis Presley, un seul Barack Obama capable d’un tel parcours ! Avec vous et moi, l’audace a tendance à tourner au vinaigre, à l’échec personnel, au malaise social, et, tôt ou tard, à la catastrophe économique généralisée. Et ce “tôt ou tard” est arrivé. A présent, nous opérons un retour vers le passé, vers les an­nées 1930, la dernière fois où nous nous étions infligé de pareilles souffrances. A l’époque, nous avions réussi à atténuer la douleur en acceptant de modérer notre rêve. Avec le New Deal, nous avons refréné nos exigences de réussite individuelle absolue. Nous avons réveillé nos aptitudes enfouies dans le confort et la chaleur du collectif. Nous avons découvert que nous étions capables de savourer des plaisirs simples ; et que nous n’avions pas besoin de courir après le succès. Nombre d’entre nous ont appris à profiter pleinement du match, même si nous étions dans les gradins, et non sur le terrain. En réordonnant nos attitudes intérieures, nous avons produit cette volonté politique d’aller de l’avant qui a permis de reconstruire notre pays. Sommes-nous capables de réitérer cet exploit ? Le contraste entre les présidents d’alors et d’aujourd’hui pourrait compliquer ce processus. Franklin Roosevelt était l’héritier de privilèges qui avaient été chèrement acquis grâce à une ambition démesurée. Et le fait qu’il fût prêt à modérer cette ambition le rendait plus convaincant. Le projet d’Obama n’est pas sans rappeler le New Deal ; pourtant, sa biographie n’a pas grand-chose à voir avec celle de l’architecte de celui-ci. Elle suggère un destin d’exception voué à faire voler en éclats toutes les barrières. La légende voudrait qu’il soit passé du fond du bus au Bureau ovale. Sans le vouloir, il a rendu encore plus normative la trajectoire de la superstar. Par son parcours, Obama ne peut s’empêcher d’alimenter l’indécrottable optimisme des Américains, dont les excès mêmes sont séduisants et provoquent une dépendance. Et nous avons le plus grand mal à nous sevrer de cette dépendance. Un grand nombre d’entre nous ont voté pour Obama non pas pour se prouver qu’ils vivaient dans une so­ciété postraciste, mais pour nier la débâcle du rêve américain. Nous avons voté Obama afin de réaffirmer que l’impossible était américain, que c’était une obsession légitime, un must pour vous et moi. Par conséquent, je me pose la question avons-nous le courage de nous libérer de notre fixation sur l’exceptionnel ? Devrions-nous rêver en moins grand ? Sommes-nous capables d’abandonner cette obsession qui fatalement tourne à la dépression ? * Ecrivain d’origine autrichienne. Il est l’au­teur de plus de vingt ouvrages, dont The Rothschilds A Family Portrait Les Rothschild portrait de famille. Source de l’article Los Angeles Times Los AngelesLe géant de la côte ouest. Créé en 1881, c’est le plus à gauche des quotidiens à fort tirage du pays et le grand spécialiste des sujets de société et de l’industrie du divertissement. Ce n’est qu’à partir des années 1940 qu’il devient le premier quotidien de Los Angeles. Détenu par des Californiens depuis l’origine, le titre est racheté en l’an 2000 par le groupe Tribune – propriétaire du Chicago Tribune. En 2018, le Los Angeles Times est vendu à un milliardaire des biotechnologies, Patrick Soon-Shiong. Après des années de baisse des ventes, de valse des directeurs de la rédaction et de coupes dans les effectifs, cet ancien chirurgien entend relancer le titre et lui faire prendre le train du numérique. Avec un objectif très ambitieux 5 millions d’abonnés numériques. Une gageure alors que le Los Angeles Times en compte début 2019 environ 150 000. Lire la suite Nos services
LesÉtats Unis rêve ou cauchemar ? Suivre le programme TKL Trader : http://bit.ly/tradertkl Suivre le programme TKL LFA
L’Amérique a toujours été considérée comme des destinations phares. Chaque année, des millions de touristes se rendent en ces lieux pour admirer ce pays. Il arrive même que certains décident de déménager et d’y vivre. Si cela se produit, c’est bien pour diverses raisons. Découvrez dans les lignes qui suivent les raisons de déménager et vivre aux pays multiculturelPlusieurs raisons peuvent pousser une personne à déménager et vivre aux USA. L’une d’entre elles serait parce que c’est un pays multiculturel. Aujourd’hui, de nombreuses personnes se sont expatriées sur ce continent dans le but de vivre le fameux rêve américain. Il est impossible de dire qu’il y a une véritable nationalité américaine, car ce pays abrite en réalité des personnes originaires des quatre coins de la planète. Par conséquent, en posant vos pieds aux États-Unis, vous ne vous sentirez jamais comme un étranger. Bien au contraire, votre intégration sera bien faite, à moins de s’installer dans les petits villages pléthore de possibilitésLes États-Unis sont réputés pour être dynamiques. Chaque jour, de nouvelles entreprises ouvrent leurs portes. De même, plusieurs multinationales ont installé leurs sièges sociaux dans les régions des USA. Cela permet de créer un véritable vivier pour l’ Civil Rights Acts interdit formellement la préférence de nationalité concernant les emplois. Par conséquent, les expatriés ont tous autant de chances d’être embauchés que les personnes ayant la nationalité américaine. Pour avoir plus d’informations, vous pouvez consulter le site de l’ Américains sont sympasLa grande majorité des expatriés aux USA vous diront que les Américains sont sympathiques. Plusieurs d’entre eux se sont sentis accueillis dans ce pays aussi vaste, quelle que soit la région. Il ne faut pas oublier que Les États-Unis disposent d’une multitude de cultures le 15e siècle, plusieurs immigrés arrivent chaque année et contribuent à l’évolution du pays. Ainsi, ne soyez pas étonnés de découvrir des Américains très amicaux. Parfois même, ils n’hésiteront pas à vous faire une accolade lors de votre première nature incomparableBien que vous ayez la chance de découvrir des paysages variés en France, vous devez savoir que les grands espaces américains sont uniques au monde. En effet, le Grand Canyon ainsi que les parcs nationaux attirent plusieurs adeptes de la nature chaque année. Aux États-Unis, il y a toujours un endroit où profiter des paysages intacts comme si personne n’y avait jamais posé les pieds. Il peut s’agir des plages, des parcs, des plaines et qualité de vie appréciableÉtant un pays riche et puissant, Les États-Unis sont bien connus pour leur qualité de vie exceptionnelle. Bien que la crise sanitaire ait également fait ravage dans ce pays, vous n’aurez pas à craindre de perdre votre emploi pour des raisons monnaie utilisée aux États-Unis le Dollar est sûre. Elle est considérée comme une référence mondiale. De même, le pays est étonnamment bon marché à vivre lorsque vous évitez les grandes métropoles comme Washington, New York ou encore Los ailleurs, les dépenses liées à l’essence et à la nourriture sont absolument moins onéreuses dans certains pays d’Europe comme la France et L’ somme, déménager aux États-Unis reste une des meilleures solutions, car de nombreuses opportunités sont à votre disposition. En dehors de sa qualité de vie exceptionnelle, vous admirerez la nature incomparable de ce pays.
Laboîte à média : "Vivre aux Etats-Unis : rêve ou cauchemar ?" : 2e degré : thème n° 1 / Philippe Delfosse. Public; ISBD; Titre : La boîte à média : "Vivre aux Etats-Unis : rêve ou cauchemar ?" : 2e degré : thème n° 1 : Type de document : texte imprimé: Auteurs : Philippe Delfosse, Responsable de l'équipe de recherche ; M. Barbé, Collaborateur ; Pierre Gridelet, Collaborateur

C’est une histoire comme il en existe des millions. Un homme cherche son bonheur dans un ailleurs idéalisé. Il quitte sa terre natale, le Cameroun, pour tenter sa chance aux États-Unis, gagner sa vie et devenir un homme de respect ». Sa femme et son fils le rejoignent. Ils vivent chichement mais sont heureux… jusqu’à ce que leur visa de tourisme expire et qu’ils se retrouvent sans papiers. Un avocat spécialisé leur laisse croire que tout ira bien tant qu’ils lui feront confiance et le paieront. Le père de famille, Jende, devient le chauffeur de Clark, un banquier de Lehman Brothers impliqué dans le scandale des subprimes. Une spirale infernale entraînera les deux hommes vers la chute inévitable. Leurs familles sauront-elles y résister et surmonter unies le désastre qui s’annonce ? Une oeuvre qui vaut de l’or C’est à partir de cette expérience de migration laborieuse, plutôt fréquente, qu’Imbolo Mbue a construit Voici venir les rêveurs. Un premier roman qui a fait grand bruit en 2014 lors de la foire du livre de Francfort où Random House aurait acquis les droits pour un million de dollars. À coups de communiqués savamment orchestrés tous les six mois, l’éditeur a su créer le mystère et entretenir l’intérêt des médias pour un ouvrage à l’écriture fluide, ponctué d’humour, et qui a le mérite d’aborder la question de l’émigration sans tomber dans le pathos. Si elle gratte le vernis américain pour écorner l’image d’une société ouverte où tout serait possible et où chacun pourrait se réaliser, Imbolo Mbue ne propose pas, à rebours, une image idyllique de son pays natal. Un récit exposant les tensions raciales entre noirs en Amérique À Limbé, où j’ai grandi, explique la trentenaire, nous vivions simplement et avions peu, mais nous étions heureux. Pour autant, la vie n’était pas facile. Sans soutien, sans relations, il est impossible de réussir même si l’on est intelligent et diplômé. Le népotisme et le tribalisme y règnent. Alors les gens partent en pensant qu’en Europe ou aux États-Unis il est plus aisé de s’accomplir. C’est vrai en un sens. On peut obtenir seul un travail. Mais la pauvreté peut aussi être extrêmement brutale. Sans oublier le racisme. » Il n’y a pas tant de mélange que ça aux États-Unis Dans Voici venir les rêveurs, celle qui a foulé le sol américain pour faire des études en droit des affaires décrit un racisme lâche, quotidien, mesquin, perfide où les non-dits et les sous-entendus empoisonnent le quotidien et empêchent toute fraternité. À tel point que Jende et sa femme Neni ne fréquentent que des migrants subsahariens. Mon expérience, explique Imbolo Mbue, est celle-ci. Il n’y a pas tant de mélange que ça aux États-Unis. Les Africains et les Africains-Américains constituent deux groupes avec des cultures et des manières de vivre différentes. Notre histoire n’est pas la même. Certains sont venus de leur plein gré ; les autres ont été déportés de force. Et ça, ça change tout ! Notre manière d’appréhender le monde est forcément différente. » Une illustration de l’intersexionnalité Soyons honnêtes, Voici venir les rêveurs est certes un roman plutôt agréable à lire, mais ce n’est pas non plus le chef d’oeuvre vendu par les éditeurs, même si Imboblo Mbue parvient à le doter d’une certaine épaisseur en abordant différentes thématiques. À travers le prisme de l’émigration, il est question du regard de l’autre, sur l’autre, de la manière dont on peut ou veut se fondre dans une société qui n’a finalement d’accueil que le nom. Terre de paradoxes construite par des migrants et qui s’est développée par l’exploitation éhontée des esclaves arrachés à leur sol natal, les États-Unis ne sont guère enclins aujourd’hui à permettre aux Subsahariens de trouver leur place en leur sein. Quand tu es femme, noire, migrante, tu ne sais jamais pour quelle raison précise on te discrimine, explique Imbolo Mbue, mais le racisme est là à tout moment. » Le sexisme, aussi. Dans le quartier de Little Senegal, à New York. © damon winter/REDUX/REA Rapports de classes, rapports de races mais aussi de genres sont évoqués tour à tour. Neni et la femme de Clark, Cindy, peinent chacune à se réaliser et à s’épanouir, à être elles-mêmes au sein de leur ménage. Au Cameroun, avance Imbolo Mbue, les femmes sont fortes. Le problème n’est pas tant d’être une femme que d’être mariée. Le mariage peut être liberticide quand les époux ne regardent pas dans la même direction. » De fait, Jende et Neni sont tentés de prendre des chemins opposés et sont confrontés à un dilemme doivent-ils rester à tout prix dans un pays qui s’est révélé être un eldorado fantasmé, quitte à renier ce qu’ils sont ? Et si le bonheur était ailleurs ? Bonnes feuilles Trois ans trois ans qu’il se battait pour obtenir des papiers en Amérique. Il n’était arrivé que depuis quatre semaines quand Winston l’avait emmené voir un avocat en droit de l’immigration – ils devaient trouver un moyen de le faire rester après que son visa de touriste aurait expiré. Tel avait été leur plan depuis le départ, même si Jende avait raconté tout autre chose devant l’employé de l’ambassade des États-Unis, à Yaoundé, lorsqu’il avait déposé sa demande de visa. Combien de temps resterez-vous à New York ? lui avait-on demandé. — Seulement trois mois, monsieur. Seulement trois mois, et je jure que je vais revenir. » Et il avait avancé des preuves pour montrer sa bonne foi une lettre de son supérieur le décrivant comme un employé zélé, si amoureux de son travail que jamais il ne le laisserait tomber pour aller vagabonder en Amérique ; le certificat de naissance de son fils pour prouver que rester là-bas reviendrait à l’abandonner ; son droit de propriété sur une parcelle de terrain que son père lui avait donnée, afin de montrer qu’il comptait bien revenir pour y faire bâtir quelque chose ; une autre lettre du service d’urbanisme de la mairie, obtenue en payant un lointain oncle qui travaillait là-bas, déclarant que Jende avait déposé un dossier de permis de construire pour une maison ; et une dernière d’un ami qui avait fait le serment que Jende ne resterait pas aux États-Unis, car tous deux comptaient ouvrir un débit de boissons lorsqu’il reviendrait. L’employé de l’ambassade avait été convaincu. Le lendemain, Jende était sorti du bureau des affaires consulaires avec son visa. Oui, il partait pour l’Amérique. Lui, Jende Dikaki Jonga, fils d’Ikola Jonga, petit-fils de Dikaki Manyaka ma Jonga, partait pour l’Amérique ! Tout frétillant, il parcourut les rues poussiéreuses de Yaoundé le poing levé, un si grand sourire aux lèvres qu’une femme, une Ewondo avec un panier de plantains sur la tête, s’arrêta tout net pour le regarder passer. Quel est son problème ?* l’entendit-il dire à la personne qui l’accompagnait. Il éclata de rire. Un problème ? Il n’avait aucun problème. Il partait dans un mois ! Et certainement pas pour revenir trois mois plus tard. Qui donc voyageait jusqu’aux États-Unis pour retourner au Cameroun et à un avenir bouché trois petits mois plus tard ? Pas les hommes jeunes comme lui, pas les gens qui, dans leur propre pays, n’avaient devant eux que pauvreté et désespoir. Non, les gens comme lui n’allaient pas aux États-Unis pour un séjour provisoire. Ils y allaient pour s’installer, pour y rester jusqu’à ce qu’ils puissent rentrer chez eux en conquérants – détenteurs d’une green card ou d’un passeport américain, les poches remplies de dollars et de photos de leur vie heureuse. Voilà qui expliquait pourquoi, le jour où il avait embarqué sur le vol Air France Douala-Newark avec correspondance à Paris, Jende était persuadé qu’il ne reverrait pas le Cameroun avant d’avoir gagné sa part du lait, du miel et de la liberté dont regorgeait cette Terre promise que l’on appelait Amérique. Le mieux pour avoir des papiers* et rester, c’est l’asile. Ça, ou épouser une vieille Blanche édentée du Mississippi. » C’est ce que Winston avait dit à Jende qui, tout juste remis du décalage horaire, venait de passer une demi-journée à arpenter Times Square, émerveillé. Que Dieu nous préserve des malheurs, lui avait répondu Jende. Je préférerais avaler une bouteille de kérosène et mourir sur-le-champ. » L’asile était donc la seule solution, avait-il conclu. Winston l’approuvait. Cela pouvait prendre des années, avait-il ajouté, mais ça en valait la peine. Winston embaucha un avocat pour lui, un Nigérian du quartier de Flatbush, à Brooklyn, prénommé Boubacar, aussi petit qu’habile en paroles. D’après ce qu’avait entendu Winston, Boubacar n’était pas seulement un éminent avocat qui défendait des centaines de clients africains à travers tout le pays, mais aussi un grand inventeur d’histoires permettant d’obtenir l’asile. Vous croyez qu’ils font comment, tous, pour décrocher l’asile ? avait-il demandé aux deux cousins lors d’une consultation gratuite. Vous pensez vraiment qu’ils ont tous quelque chose à fuir dans leur pays ? Ha ! Laissez-moi vous dire pas plus tard que le mois dernier, l’asile, je l’ai obtenu à la fille d’un Premier ministre d’Afrique de l’Est. — Vraiment ? demanda Winston. — Vraiment, ça oui, renchérit Boubacar. Pourquoi tu demandes ? — Je suis étonné, c’est tout. Le Premier ministre de quel pays ? — Je préfère le garder pour moi, d’accord ? Ce n’est pas ça qui compte, non. Ce qui compte, c’est que je vous parle de la fille d’un Premier ministre, eh ? Qui a trois domestiques pour lui essuyer les fesses et trois autres pour lui curer le nez. Et la voilà qui vient me voir en me disant qu’elle craint pour sa vie et qu’elle ne peut pas rentrer dans son pays ! Il faut bien faire ce qu’il faut pour devenir américain, abi ? »

Durée: 01h22min De : Rémi Chayé Avec : Salomé Boulven, Alexandra Lamy, Alexis Tomassian Animation, dès 6 ans Synopsis : 1863, États-Unis d’Amérique. Dans un convoi qui progresse vers l’Ouest avec l’espoir d’une vie meilleure, le père de Martha Jane se blesse. C’est elle qui doit conduire le chariot familial et soigner les chevaux. L’apprentissage est rude et pourtant
S'épanouir aux USA, S'installer aux USA, Vivre aux USA Cet article peut contenir des liens affiliés. Cela signifie que je peux recevoir une commission si vous décidez de faire un achat via ces liens. Cette commission ne vous coûte rien. Existe-il vraiment des raisons de ne pas venir vivre aux Etats-Unis? Le rêve Américain beaucoup en rêve mais peu sont prêt à le vivre. Nous sommes bercés par la culture des Etats-Unis depuis des années grâce aux séries et aux films. On pense souvent que c’est simple, facile d’y vivre. Seulement, les Etats-Unis c’est facile en vacances et sur écran mais moins évident dans la vrai vie. C’est différent de la France; emplois, nourriture, coût de la vie…Voici, 6 raisons de ne pas venir habiter aux USA. 1. La sécurité de l’emploiLa sécurité de l’emploi est une des raisons de ne pas venir habiter aux USA. C’est pourtant une des raisons pour laquelle on vient vivre aux Etats-Unis. C’est un peu faut être conscient des différences. En France, nous sommes habitués au CDI mais ici, ça n’existe pas. Vous pouvez être licencié rapidement, voire même du jour au lendemain. Il y a moins de protection ici pour les employés. Les vacances se résument à quinze jours par an quand vous débutez et une semaine peut s’ajouter en fonction de votre ancienneté. Le congé maternité n’existe pas, pas plus que les tickets restaurant où autres avantages que l’on trouve en France. Seule l’assurance santé peut être payée en totalité ou partiellement par l’employeur. Ces avantages ou absenses d’avantage concernent une grande partie des entreprises aux USA. Cependant certaines entreprises surtout celles de la Sillicone Valley proposent plus de protection à leurs employés comme le congé maternité et paternité, des cantines…L’avantage est un taux de chômage bas. Trouver un emploi est plus facile qu’en France. 2. Le prix de la santéLa sécurité sociale et les mutuelles ne sont pas comme en France. La couverture santé est pratiquement inexistante. Il faut souscrire à des mutuelles privées et c’est un gros budget. Le système de santé coûte très cher. Par exemple, une visite chez un pédiatre peut aller jusqu’à 300 dollars. Un accouchement normal, sans complications ou césarienne avec sortie le jour suivant, coûte environ 17,000 dollars. On m’a cité le chiffre de 125,000 dollars pour un accouchement compliqué. La couverture santé est un facteur à prendre en compte surtout si vous avez des enfants. Vous pouvez choisir entre des mutuelles américaines ou des mutuelles internationales. Sachant, qu’une mutuelle internationale a les mêmes fonctionnements que les mutuelles une bonne mutuelle, il faut compter au minimum entre 300 et 400 dollars par mois et par personne n’oubliez pas les enfants. 3. Le prix de l’écoleLes écoles publiques existent pour les enfants de plus de 5 ans. En effet, les enfants rentrent à l’école à partir de 5 ans révolus au 1er septembre attention aucune dérogation en grande section de maternelle. Pour les enfants nés entre le 2 septembre et le 31 décembre, il y aura un an d’attente en plus et une classe d’écart avec la France. Dans certaines villes et pour certaines écoles, il existe des T-K Transitional Kindergarten pour les enfants nés entre le 2 septembre et le 2 décembre. Le nombre d’heures dépend de l’école. Cela peut aller de journées complétées à quelques heures par jour à l’ 5 ans, ce sont soit les parents, soit les grands-parents, soit les nounous ou encore les écoles privées qui gardent les enfants. Le prix des écoles privées ou garderies varie en fonction de vos besoins matin, après-midi, journée entière et de la qualité de l’école Montessori, garderie simple, immersion dans une autre langue. Comptez au minimum 900 dollars par enfant et par mois pour 5 jours par écoles françaises prennent les enfants comme en France. C’est-à-dire avoir 3 ans avant 31 décembre pour entrer en petite section de maternelle. Le prix est équivalent aux écoles privées américaines. Au minimum 11,000 dollars pour les frais de scolarité pour la maternelle et jusqu’à 35,000 dollars pour le lycée. 4. Le coût de la vieLes salaires sont plus élevés mais le coût de la vie l’est également. On ne le distingue pas vraiment quand on vient en vacances. Les prix au restaurant, les hôtels et les attractions sont équivalent à la France. Le shopping est pareil ou même moins cher avec les outlets. Au-dessus, nous avons vu les écoles et la couverture santé. Vous découvrirez aussi qu’il faut prévoir Les assurances voitures si vous en avez,L’essence,Une tax par an sur les voitures pas dans les états, mais présente en Californie, Les taxes tout court,La nourriture,Le sport des enfants si vous en avez aussi,Le logement cela dépend de l’état et de la ville où vous vivez,L’assurance maison celle pour les propriétaires est plus élevée que celle pour un locataire,L’eau, le gaz et l’électricité là aussi, le prix varie en fonction de l’état dans lequel vous vivezInternet,Forfait mobile…Le budget mensuel augmente très rapidement. 5. La nourritureSi vous pensiez trouver un magasin similaire à votre supermarché en France aux Etats-Unis, ce ne sera pas le cas. Seul 30% du supermarché est dédié à la nourriture et je comprends les boissons et l’alcool dedans. La qualité des produits n’est pas toujours au rendez-vous et ça coûte très cher. Il faut manger le plus possible des produits biologiques et naturels, les Etats-Unis étant moins strict sur les hormones, les OGM et les pesticides. Les américains n’ont pas les mêmes habitudes alimentaires; plus de snack et moins de temps passé à table. Ils mangent régulièrement au restaurant, ce qui explique le grand choix de restaurants. 6. Les armes à FeuLes Etats-Unis sont un des pays avec le plus de tueries et un des pays où le plus grand nombre d’habitants possède une arme. Les armes à feu sont une réalité aux Etats-Unis dans certains états plus que dans d’autres. Certains états ont une politique plus sévère sur les armes à feu et d’autres font la une des journaux régulièrement comme la les informations parlent d’une nouvelle fusillade. C’est un gros problème et pour le moment cela ne semble pas changer. Avec ces 6 raisons de ne pas venir habiter aux USA, vous découvrirez si vous êtes prêt pour votre rêve américain. Ce sont des facteurs que l’on ne prend pas toujours en compte mais dont il faut se préoccuper. En bref sur raisons ne pas venir habiter aux usa L'emploi est une raison de ne pas venir aux USA mais également la principale raison de venir y vivre. Le coût de la vie assez élevé. Un des plus grand danger est le port d'arme autorisé dans certains états. Partager a lire egalement
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