Episode7- La culture nous rend elle plus humain? Philosophy Is Sexy n’est pas qu’un podcast, c’est une parenthèse intime, un pas de côté, pour oser la philosophie, la désacraliser, la remettre au cœur de notre vie et se laisser inspirer. Marie Robert, auteure du best-seller traduit en quinze langues, "Kant tu ne sais plus quoi faire D'abord, ça, c'est bidon -Elle nous rassemble permet d'apaiser les instincts de violence chez l'homme => elle nous rend plus humain La culture divise l'humanité, elle ne la ressemble pas. A moins que tu ne sois partisan d'un ordre mondial américain à culture unique ? Ensuite, tu mélanges tout culture est polysémique. Culture au sens de savoir ou au sens de "ensemble des normes etc. propre à un groupe social", il fait un plan en deux parties, c'est aussi bidon. Ca fait jeune fille hésitante "ah mais oui ça rend plus humain, mais en fait non". Où est la dialectique ? Ta dissertation doit amener à une conclusion, pas à un exposé du pour et du contre, qui n'a aucun autre chose tu racontes n'importe quoi. Tu es niais et bien-pensant. "Ah mais les guerres c'est inhumain, c'est mal". En quoi est-ce que les guerres de religion sont pertinentes ici ?"C'est ce qui nous différencie des animaux c'est la caractéristique de l'Homme => elle renforce notre humanité "Tu confonds homme et humanité."-ex des enfants sauvages Ayant grandi sans présence de culture, ils ne possèdent pas les caractéristiques propres à l'Homme. "Quelles sont-elles, ces caractéristiques ? "sans présence de culture", c'est débile, ça ne veut rien dire. Choisis mieux tes mots."- Elle n'est pas forcément synonyme d'humanité les doctrinaires nazi étaient très cultivés "Tu mélanges tout, tout se vaut. Ceci illustre plutôt la perversion de la culture au sens de savoir qu'amène un degré élevé d'humanité on reinterprète la culture pour la mettre au service d'un totalitarisme. Lis Hannah Arendt, ça te rendrait plus bref, sois moins niais et mielleux pour traiter ton sujet, si tu ne veux pas tomber dans les panneaux gauchistes moralisateurs. Interroge-toi avant tout sur l'humanité, ce que ce mot veut dire. A mon sens, "humain" a un sens davantage biologique que philosophie. Dans "qu'est-ce que les lumières ?", Kant parle de l'homme qui accède à la majorité par l'usage de sa raison et l'abandon de toute soumission à ses tuteurs, pas de l'humain. On nait humain, mais pas homme. C'est une piste à explorer. Ce qui m'amène à dire que le sujet est mal formulé et confond tout. L'humanité au sens de bonté, de gentillesse, de générosité, en est une interprétation dévoyée. L'humanité est innée, la culture non. C'est sur cette mesinterprétation, cet abus de langage, que je fonderais mon analyse. D'ailleurs, l'opposition "culture/nature" est au programme de terminale. L'opposition "humanité" et "culture" est en un sens similaire, cf ceci d'un représentant de l'Humanité formant partie du message d'Arecibo transmis en 1974. L'élément sur sa gauche la taille moyenne d'un homme 1764 mm. L'élément sur sa droite correspond à la population humaine en 1974 encodée en 32 bits soit 4 292 591 583."L'humanité est ici purement biologique, pas culturelle. Evidemment, la culture sépare cette humanité a priori unie objectivement par des traits biologiques communs en des groupes culturels et sociaux différents voire opposés cf. Huntington, qui est à ce propos mort récemment, paix à son âme. Laculture peut donc rendre l’Homme plus humain, puisque c'est celle-ci qui fait l'identité de l’Homme. Dès la naissance, l’enfant est baigné dans une vie, une culture. On le contraint à manger, à boire, à dormir, on le contraint à l’obéissance, au respect, etc. L’enfant héritera donc des différentes dimensions de la culture que nous venons de citer, sa culture sera Cyrille Krebs, responsable de l’alvéole Éducation, rappelle l’importance de la culture dans l’épanouissement personnel d’un individu. Essentiellement transmise par les parents, ces éléments de culture offrent à l’enfant la possibilité de connaître et d’aimer, besoins fondamentaux, qui, comblés, l’aident à développer ses facultés. Un besoin fondamental de l’enfant va devoir être satisfait par les parents et au-delà par la société dans son ensemble. Le besoin de connaître et d’aimer. Besoin de connaître de l’enfant, qui sera source de grande joie [1] et de fierté. Il apparaît déjà très tôt quand l’enfant attrape tout avec ses mains et porte ce qu’il attrape à sa bouche, ou encore quand il touche à tout. Jamais je n’oublierai tes yeux élargis à l’extrême comme pour tout contenir, étonnés sans limites, et d’une indicible… maturité. »[2]. Enfin, quand à l’âge des pourquoi, il interpelle son entourage sans cesse. La culture doit créer les conditions du milieu qui permettent d’être toujours plus humain. La culture est un vecteur de communication et de communion. Elle est ce par quoi on apprend à se connaître soi-même et à découvrir l’unité du vivant au travers des trois degrés de vie ». De même que l’on cultive un champ pour le rendre fécond, l’homme se cultive par la connaissance, bénéficie de ses fruits et se rend lui-même fécond. La culture est ce par quoi je développerai ma pensée et deviendrai auteur de ma liberté dans ma singularité. La réponse au besoin de connaître, de communiquer ou de communier, d’être relié, passe, pour l’homme, par la culture et c’est ainsi que la culture apparaît comme intrinsèque à la vie humaine. Elle n’est pas un ajout, un à-côté mais une réponse irremplaçable au besoin inhérent de l’enfant en raison de sa nature. La culture, fruit de l’intelligence humaine, est naturelle à l’homme et se révèle un moyen indispensable pour qu’il parvienne à son accomplissement. Nous avons oublié », dit François Xavier Bellamy au cours d’une de ses conférences, à quel point la vie s’accomplit par la culture ». Pas de vie humaine qui ne passe par la culture. L’animal, dit-il, s’accomplit dans son animalité ; l’animal sait ce qu’il doit savoir faire avant même de l’avoir appris. Le bébé a besoin de beaucoup apprendre pour accomplir sa propre nature afin de développer ses facultés. Il a besoin de la culture et singulièrement de son premier fruit, la langue de son père et de sa mère ». La culture n’est pas quelque chose que nous possédons, elle n’est pas de l’ordre de l’avoir, elle est du côté de l’être, au cœur de la vie de l’homme » ajoute-t-il. Ces mots font écho à ceux de Jean Paul II prononcés dans un discours à l’UNESCO [3], l’homme vit d’une vie vraiment humaine grâce à la culture ». … La culture est un mode spécifique de l’ exister » et de l’être » de l’homme ». … La culture est ce par quoi l’homme en tant qu’homme devient davantage homme, est » davantage … ». Sans la culture, le langage, pas de développement personnel accompli. Sans eux, ni connaissance, ni véritable possibilité d’expression de l’amour humain. La question n’est pas de savoir s’il faut ou non transmettre mais de savoir ce qu’il faut transmettre par la culture à son enfant afin qu’il puisse trouver les réponses à ses besoins en vue de son autonomisation et de son accomplissement. Le père et la mère doivent pouvoir être soutenus par une culture respectant les facultés spirituelles de l’homme dans leur inclination à connaître et aimer en vérité [4]. Ici chaque nation est engagée et porte une grande responsabilité. La culture doit être au service de ce qui oriente la vie humaine c’est-à-dire le bien conforme à notre nature. Il est important qu’elle ouvre au miracle de la vie à chacune de ses étapes et à l’expérience mystérieuse d’être parents. [1] Paul Lemoine La joie de connaître, p 60 Transmettre l’amour » Nouvelle Cité [2] Denis Marquet, Père, Albin Michel, p 102 [3] Jean Paul II, Mémoire et identité, p 103, Flammarion [4] Il apparaît aujourd’hui un malaise avec l’idée de finalité, du fait de l’absolutisation de la liberté individuelle nous rendons la finalité seconde. Nous en sommes réduis à vouloir imposer le choix individuel et du coup chercher à créer les conditions qui nous rendront capables de réaliser notre désir subjectif capability indépendamment de toute ordination au bien et au vrai. Les organismes internationaux, l’ONU au premier chef, ont adoptés cette vision de la liberté comme capability » et s’efforcent d’imposer et de rendre concrètement possible tout les choix alternatifs indépendamment de toute référence au bien, considéré comme subjectif. C’est ainsi qu’on impose aux états africains, américains du sud ou asiatique, l’enseignement de la théorie » du gender » aux enfants faute de quoi on leur coupe les aides économiques. RechercheLa culture nous rend elle plus libres pour Terminale ES. Aussi présents sur cette page : bac, es, france, séries, correction, générales, corrigés, math, ses, spé, asie, centres, polynésie, bac france, séries générales, bac ses, asie 2015, générales bac, france bac, correction bac, france 2015, bac france 2015 . Réviser mon Bac Sujets et corrections des épreuves du
Dissertation la culture travaille-elle nous rend elle plus humain ?» Introduction La culture désigne ce qui est différent de la nature, c’est-à-dire ce qui est de l’ordre de l’acquis et non de l’inné Ex le langage, la lecture, le mode de vie, la religion etc. Plus humain » potentiel, virtualité, possibilité que nous avons en nous La culture nous rend elle plushumain » = les connaissances que l’on acquière aux cours de sa vie font elle de nous une bonne personne ? Ce qui est intéressant dans ce sujet c’est comment voyons nous l’être humain Car se mot a plusieurs sens et de démontrer qu’est ce que la culture. Le rapport entre la culture et l’humain. Plan La culture nous rend plus humain Mais, la culture peut aussi nousdéshumaniser Conclusion quel est finalement le sens de la culture 1 – la culture nous rend plus humain La culture nous rend plus humain du faite qu’on acquière des connaissances tout au long de notre vie que se soit par quelqu’un d’autre ou par nous même, nous parlerons de la préhistoire et des premiers hommes. C’est en effet à partir de cette période que la culture a commencé àjouer un rôle très important dans l’aboutissement de l’homme. C’est grâce à elle que l’homme a pu se démarquer des animaux en domptant la nature et non en vivant selon elle. C’est par la formation du langage et du dialogue conduisant à une vie en société que l’homme a pu échapper à son instinct naturel animal et devenir humain. La culture a ainsi permis l’élaboration des arts, des lettres, demodes de vie, de droits fondamentaux, de systèmes de valeur, de traditions et de religions. La culture sera donc un héritage que chaque homme recevra de ses ancêtres. Celle-ci lui permettra de s’intégrer dans la société, de s’épanouir avec une bonne santé mentale, de pouvoir communiquer avec le monde qui l’entoure, de partager et de construire sa vie. Elle lui permettra également de bénéficier deconnaissances déjà acquises par nos ancêtres et ainsi d’en retenir les erreurs afin de ne plus les commettre. Ainsi la culture rend plus humain car elle enseigne et l’homme apprend à vivre mieux, à comprendre. Par exemple, le Racisme semble plus lié à une mauvaise culture qu’à une véritable haine de l’homme. La culture c’est aussi choisir, c’est l’homme qui trace sont chemin tout au long de savie avec ces erreurs et ces satisfactions sans pouvoir retourner en arrière En apprenant différentes chose de la vie qui nous entour nous devenons plus compréhensif envers les autres, plus respectueux et plus sociables ce qui fait de la culture une bonne approche des l’être humains. La Culture Nous Rend T-Elle Plus Humain ? Tout abord, nous pouvons nous demander ce que l’on entend parle terme humain ». Par définition être » humain » signifie être sensible à la pitié, bienfaisant. Pour prouver que la culture travaille à rendre l’homme plus humain, nous parlerons de la préhistoire et des premiers hommes. C’est en effet à partir de cette période que la culture a commencé à jouer un rôle très important dans l’aboutissement de l’homme. C’est grâce à elle que l’homme a pu sedémarquer des animaux en domptant la nature et non en vivant selon elle. C’est par la formation du langage et du dialogue conduisant à une vie en société que l’homme a pu échapper à son instinct naturel animal et devenir humain. La culture a ainsi permis l’élaboration des arts, des lettres, de modes de vie, de droits fondamentaux, de systèmes de valeur, de traditions et de religions. La culturesera donc un héritage que chaque homme recevra de ses ancêtres. Celle-ci lui permettra de s’intégrer dans la société, de s’épanouir avec une bonne santé mentale, de pouvoir communiquer avec le monde qui l’entoure, de partager et de construire sa vie. Elle lui permettra également de bénéficier de connaissances déjà acquises par nos ancêtres et ainsi d’en retenir les erreurs afin de ne plus les…
Quandla technologie nous rend trop humain Published: March 14, 2021 1.23pm EDT. François Qu’à travers elle, le geste devient machinal. Que
France métropolitaine 2018 • Dissertation de série L 1 phiT_1806_07_01C France métropolitaine • Juin 2018 dissertation • Série L La culture nous rend-elle plus humain ? Les clés du sujet Définir les termes du sujet La culture Ce terme vient du latin colere qui signifie mettre en valeur ». Cela s'applique aussi bien à la terre l'agriculture, à l'esprit la connaissance qu'aux pratiques humaines la civilisation. Nous rend-elle Il s'agit de savoir si la culture a une action positive ou négative sur notre qualité d'humain. Le terme rendre » indique que la culture s'inscrit dans un processus évolutif. Plus humain Le terme plus » peut s'entendre comme un progrès quantitatif la question est de savoir si la culture nous rend plus homme » que nous ne le sommes déjà, par rapport aux animaux par exemple, en raison de notre nature inachevée. Mais plus » peut également indiquer une augmentation qualitative, elle viserait alors nos valeurs morales, notre humanité », par rapport à ce qui serait considéré comme inhumain ou barbare. Son sens ici pourrait par exemple être celui de la compassion. En demandant si la culture nous rend plus » humain, le sujet présuppose que nous le sommes déjà sans elle. Dégager la problématique et construire le plan La problématique La culture semble être le propre de l'homme dans la mesure où, contrairement à l'animal, il ne reste pas à l'état de nature. Cependant, si la culture enrichit l'homme de connaissances et de pratiques, elle n'est pas pour autant garante d'une moralisation. À quelles conditions la culture peut-elle alors nous rendre plus humain ? Le plan Dans un premier temps, nous verrons que la culture introduit une médiation entre l'homme et la nature en lui permettant d'acquérir des connaissances et de maîtriser des pratiques art, langage, techniques, civilisation, socialisation…. Ensuite, nous verrons que même si la culture nous permet de nous ­distinguer de l'animal, elle ne nous garantit pas d'être plus humain au sens moral de compassion. Enfin, nous nous interrogerons sur les conditions d' une » culture qui rassemble les hommes autour d'une même communauté morale. Éviter les erreurs La première erreur serait de se contenter de lister des exemples d'éléments de la culture qui nous font progresser face à ceux qui nous font régresser. La seconde erreur serait de restreindre l'analyse des termes la culture renvoie autant à la connaissance qu'à l'idée de civilisation, et l'adjectif humain » désigne à la fois la spécificité humaine par rapport à l'animal et la valeur morale par rapport à la barbarie. Corrigé Introduction info Les termes du sujet ont différents sens il faut les faire varier pour problématiser. La culture s'oppose à la nature dans la mesure où elle consiste, selon son étymologie latine colere, à mettre en valeur » soit la terre et elle désigne l'agriculture, soit l'esprit et elle désigne l'ensemble des connaissances, la dimension intellectuelle qui nous distingue des bêtes, soit l'ensemble des pratiques, savoir-faire, traditions, institutions et valeurs propres à un groupe humain et on parle alors de civilisation. Il semble clair qu'avec ces différents sens, la culture exprime la spécificité humaine, la marque de la supériorité de l'homme sur l'animal. Peut-on alors dire que plus nous développerons notre culture, plus nous nous distinguerons de la nature ? La culture nous rend-elle plus humain ? Mais être humain ne renvoie pas seulement à notre distinction d'avec les bêtes. Être humain c'est aussi faire preuve moralement de compassion envers les autres. La culture est-elle alors un gage de moralité ? Rien n'est moins sûr si l'on se réfère aux événements dramatiques de l'histoire du xxe siècle. À quelles conditions la culture peut-elle alors nous rendre plus humain ? 1. La culture, une spécificité de l'homme A. La culture est le signe de l'intelligence de l'homme Pour savoir ce qu'est un homme, il faut le distinguer de ce qui lui est le plus proche, à savoir l'animal. Dans leurs activités, ils semblent tous deux pouvoir fabriquer des objets. Ainsi, on pourrait comparer une ruche et une maison. Mais selon Marx, dans Le Capital, ce qui distinguera toujours l'architecte le plus mauvais de l'abeille la plus experte » c'est bien la possibilité pour l'homme de penser ce qu'il va faire avant de le réaliser. Si les résultats sont similaires, les processus de production, en revanche, sont radicalement différents l'animal travaille par instinct, commandé par la nature ; l'homme met à distance la nature en exprimant son intelligence et sa volonté. Ainsi, l'homme invente des techniques par son travail expression de sa culture qui crée un intermédiaire entre lui et la nature. B. La culture distingue l'homme de l'animal Selon le mythe que l'on trouve dans Protagoras de Platon, la technique dérobée aux dieux par Prométhée pour combler l'absence de qualité permettant d'assurer la survie des hommes que son frère Titan avait oubliés est à la fois le signe du caractère inachevé de l'homme et en même temps le signe de sa supériorité par rapport aux autres vivants. Il tire sa valeur de pouvoir survivre en en inventant lui-même les moyens. Plus il exprime son ingéniosité pour s'adapter à un nouvel environnement, plus il s'exprime en tant qu'être de culture qui crée constamment des médiations entre lui et la nature originellement peu généreuse à son égard. C. La culture permet à l'homme de maîtriser la nature Mais la culture, comme expression de l'intelligence et du travail de l'homme, n'est pas seulement ce qui lui permet de survivre. À ce titre, elle ramènerait l'homme à son animalité soumise à des besoins. Elle est également ce qui lui permet de mieux vivre, de vivre plus heureux et de choisir librement les finalités de sa vie. Ainsi, Descartes voit dans la science appliquée une manière de se rendre comme maître et possesseur de la nature », selon le Discours de la méthode. Avec la culture, il ne s'agit pas seulement pour l'homme de gagner son indépendance vis-à-vis de la nature mais aussi de pouvoir la transformer pour la dominer. [Transition] Ainsi, la culture, en tant qu'ensemble de connaissances mais aussi au sens de civilisation, est l'expression de ce qu'il y a de plus humain en l'homme. Peut-on pour autant affirmer que la culture est ce qui rend l'homme plus humain au sens moral ? 2. La culture n'est pas toujours un rempart contre l'inhumanité attention Un exemple n'est pas un argument mais il permet de faire des objections et de passer à une autre partie. Les drames de la Seconde Guerre mondiale nous ont montré que l'on pouvait être extrêmement cultivé et se comporter de manière inhumaine. La culture ne nous permettrait-elle pas de nous prémunir contre l'inhumanité ou la barbarie ? A. La culture peut se retourner contre l'homme La culture qui s'exprime à travers la technique, l'art, le langage ou la religion peut également se retourner contre l'homme. Par exemple, le machinisme, qui désigne le développement de plus en plus complexe de la technique au point que la main-d'œuvre des industries soit remplacée par des machines toujours plus perfectionnées et autonomes provoque une sorte d'aliénation de l'homme qui, paradoxalement, perd le contrôle de ce qui devait lui ­permettre de maîtriser la nature. Marx dénonce ainsi la condition des travailleurs à la chaîne qui subissent des cadences inhumaines au sens où ils doivent renoncer à faire usage de leur intelligence et volonté lorsqu'ils font des mouvements mécaniques et répétitifs. B. L'homme se caractérise par sa perfectibilité L'homme a donc, contrairement à l'animal, la possibilité d'évoluer, d'utiliser sa raison librement, mais une évolution peut être aussi bien une progression qu'une régression. Dans son Discours sur les fondements et l'origine de l'inégalité parmi les hommes, Rousseau nomme cette spécificité humaine perfectibilité ». L'homme peut donc faire un mauvais usage de sa raison. L'homme peut créer une division du travail rationnelle mais inhumaine. La socialisation engagée par la culture peut se retourner contre l'homme victime de la concurrence des uns avec les autres. C. La distinction entre être civilisé et être moralement bon En ce sens, Kant insiste, dans l'Idée d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitique, sur la distinction entre être cultivé posséder des connaissances variées, être civilisé se conformer à un certain nombre de règles de bonne conduite et agir moralement au sens où la finalité de nos actions est la conformité au bien moral. On peut être très poli sans pour autant être animé d'intentions moralement bonnes. [Transition] Si la culture n'est pas toujours garante d'humanité, y a-t-il des moyens de se prémunir contre l'inhumanité ? info La troisième partie insiste sur la distinction entre les différentes cultures, mais on aurait pu aussi réfléchir sur l'idée que nature et culture sont indissociables ou sur l'absence de nature humaine. 3. Les conditions d'une culture plus humaine A. Rejet de l'ethnocentrisme Se comporter de manière inhumaine, c'est faire preuve de cruauté, de barbarie. Or la barbarie précisément est ce qui s'oppose à la culture. Pourtant, la culture ne constitue pas un rempart contre la barbarie. Est-ce une question de degré de culture ? Non, au contraire, croire cela serait se montrer soi-même barbare. Claude Lévi-Strauss, dans Race et histoire, affirme que le barbare, c'est d'abord celui qui croit à la barbarie ». En effet, croire à la barbarie c'est croire que l'on a en face de soi un homme de culture inférieure, voire un homme dépourvu de culture, autrement dit un être resté à l'état de nature, un animal. Le risque est alors de ne pas le respecter en tant qu'être humain. C'est ainsi que Lévi-Strauss dénonce le préjugé ethnocentrique qui consiste à vouloir hiérarchiser les différentes cultures. B. Souci politique d'une éducation Dès lors, la connaissance des autres cultures permet de relativiser la sienne et se présenterait comme un gage de tolérance, si tant est que la perception des autres cultures s'accompagne d'une réflexion éthique. C'est pour cela qu'il est important de mener une politique éducative où les citoyens seraient placés dans des conditions favorables à une meilleure compréhension du monde. La culture ne consisterait pas alors à être simplement instruit tels des singes savants, mais à être capable de réfléchir sur le monde à partir de ses connaissances. En ce sens-là, la culture pourrait effectivement nous rendre plus humain. Conclusion attention Le sujet a été essentiellement traité à partir de la technique mais on aurait aussi bien pu insister sur le langage, l'histoire ou la religion, qui sont d'autres manifestations de la culture. Ainsi, la culture nous rend plus humain dans la mesure où chaque activité émanant d'elle – le travail, la technique, mais aussi le langage, les coutumes – contribue à affirmer chaque fois davantage notre spécificité d'être humain différent des autres vivants. Mais être cultivé et civilisé ne suffit pas à se prémunir de l'inhumanité. La culture doit être réfléchie pour éviter de se transformer en son contraire, la barbarie. C'est pour cela qu'elle doit être constamment réinterrogée, confirmant ainsi l'idée sartrienne qu'il n'y a pas de nature humaine si ce n'est celle de devoir à chaque instant la réinventer, la réaffirmer puisque la spécificité de l'homme est bien sa liberté. De la même manière que dans le mythe de Prométhée, où il manque à l'homme la politique pour savoir faire bon usage de la technique, la culture individuelle se montre indissociable d'une politique culturelle.

Laculture nous rend-elle plus humain ? C'est la question posée aux candidats au baccalauréat 2018 pour l'épreuve de philosophie. On pensera qu'elle ne s'adresse qu'à

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Lépreuve se déroule depuis huit heures ce lundi matin. Les sujets viennent d’être dévoilés. Sur quels sujets planchent les quelque 560 000 candidats au

On considère souvent certains soldats comme des sauvages ou des barbares. On pense ainsi que c’est la culture qui nous humanise, autrement dit qui nous rendrait plus humains. Toutefois, la cruauté use des outils de la culture. Aussi, y a-t-il un sens qui fait que la culture nous rend plus humains ? Elle nous rend simplement humain car sans elle nous sommes des animaux ; elle nous rend plus humain lorsqu’elle est ouverte et universelle ; et nous rend plus humain quand elle éduque en nous la moralité. Seule la culture permet à l’homme de développer les aptitudes qui amènent à le qualifier d’humain. Il doit apprendre à trouver sa nourriture avec des armes ou des outils, il doit apprendre qui il peut épouser, etc. Par culture on entend tout ce dont nous héritons en l’acquérant, par imitation ou bien par un apprentissage déterminé. Sans culture, l’homme n’est même pas un animal faute d’instincts qui lui dictent ses conduites pour vivre. Or, il y a diverses cultures. Chacune définit une humanité de sorte que cela n’a pas de sens de dire que la culture nous rend plus humains. On peut alors dire avec Merleau-Ponty dans la Phénoménologie de la perception 1945 que tout en l’homme est naturel et culturel de sorte qu’il n’y a pas de norme de l’humain qui serait en quelque sorte un naturel qu’il aurait à exprimer. Cependant, on reprend des conduites de certaines cultures pour enrichir la sienne et on en rejette d’autres comme le cannibalisme. N’y a-t-il pas une culture unique qui rend l’homme plus humain ? En effet, au fur et à mesure que les hommes inventent des savoirs, des savoir-faire etc., certains d’entre eux améliorent l’existence humaine. C’est vrai pour les techniques. Une hache de fer est bien meilleure qu’une hache de pierre et une machine-outil est encore plus efficace. Mais c’est vrai également des connaissances, voire de la justice. Les Anciens admettaient l’esclavage que nous rejetons car il est contraire à l’idée du genre humain que nous nous faisons. Le cannibalisme disparaît. Aussi, sont-ce des cultures qui se veulent exclusives, qui prônent la violence, qui amènent certains hommes à être inhumains, c’est-à-dire à être cruels vis-à-vis d’autres hommes pour satisfaire leurs désirs au dépend des autres, voire pour satisfaire leur désir de cruauté. Jamais un animal ne torture en connaissance de cause un membre de son espèce. Nombre de cultures humaines la pratiquent comme les anciens Iroquois avec leurs prisonniers ou les Aztèques avec leurs sacrifices humains. On peut donc avec Kant dans son Traité de pédagogie parler d’un progrès dans l’éducation qui permet à la culture comme connaissance de fonder la discipline comme amélioration par l’homme de ses désirs. Néanmoins, si les désirs des hommes les poussent à s’affronter, cela semble justement dépendre du développement de la culture qui oppose les hommes et les rend inhumains ? Or, ce que la culture peut faire, rendre les hommes inhumains, ne peut-elle pas le faire autrement et les rendre plus humains ? On ne peut nier que la guerre est un phénomène culturel. Elle oppose des groupes qui ne sont pas toujours de cultures différentes, comme les Français et les Espagnols au XVII°. Si elle a une origine culturelle, c’est parce qu’elle prend sa source dans les désirs des hommes qui sont illimités. Rousseau, dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes 1755, attribue à certains progrès de la technique le développement de la misère et de l’esclavage, c’est-à-dire lorsqu’elle implique la dépendance des hommes les uns des autres, ce qui arrive avec la métallurgie et l’agriculture. Comme c’est la culture qui façonne les désirs humains, l’accroissement de ceux-ci rend les hommes inhumains au sens de cruels. Pour sa part Lucrèce dans De la nature imagine que le premier qui se recouvrit d’une peau de bête fut assassiné par les autres pour le dépouiller. Mais en réalité, c’est à la culture de tourner vers l’humain ce qui en elle est potentiellement inhumain. C’est qu’en effet, c’est plutôt un défaut de culture au sens d’une éducation morale qui fait qu’on en reste aux désirs suscités par la culture au sens de l’héritage. La culture qui consiste à prendre soin de soi et non à recevoir passivement les inventions des autres, conduit bien plutôt par la réflexion qu’elle suscite à ne pas tomber dans le piège des désirs infinis et vains et à se limiter pour vivre le plus harmonieusement possible. Disons donc qu’au problème de savoir s’il y avait un sens à penser que la culture nous rend plus humains, nous avons vu que la diversité des cultures entendues comme inventions de façons d’être qu’on hérite, ne permet pas de l’affirmer. Par contre, la culture, dans la mesure où elle est ouverte, rend plus humain que celles qui font des autres de simples objets. Encore faut-il qu’elle soit l’œuvre de l’individu prenant activement soin de lui-même, conformément à l’étymologie latine du mot. c3Ni.
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