Quandla technologie nous rend trop humain Published: March 14, 2021 1.23pm EDT. François Qu’à travers elle, le geste devient machinal. QueFrance mĂ©tropolitaine 2018 • Dissertation de sĂ©rie L 1 phiT_1806_07_01C France mĂ©tropolitaine • Juin 2018 dissertation • SĂ©rie L La culture nous rend-elle plus humain ? Les clĂ©s du sujet DĂ©finir les termes du sujet La culture Ce terme vient du latin colere qui signifie mettre en valeur ». Cela s'applique aussi bien Ă la terre l'agriculture, Ă l'esprit la connaissance qu'aux pratiques humaines la civilisation. Nous rend-elle Il s'agit de savoir si la culture a une action positive ou nĂ©gative sur notre qualitĂ© d'humain. Le terme rendre » indique que la culture s'inscrit dans un processus Ă©volutif. Plus humain Le terme plus » peut s'entendre comme un progrès quantitatif la question est de savoir si la culture nous rend plus homme » que nous ne le sommes dĂ©jĂ , par rapport aux animaux par exemple, en raison de notre nature inachevĂ©e. Mais plus » peut Ă©galement indiquer une augmentation qualitative, elle viserait alors nos valeurs morales, notre humanitĂ© », par rapport Ă ce qui serait considĂ©rĂ© comme inhumain ou barbare. Son sens ici pourrait par exemple ĂŞtre celui de la compassion. En demandant si la culture nous rend plus » humain, le sujet prĂ©suppose que nous le sommes dĂ©jĂ sans elle. DĂ©gager la problĂ©matique et construire le plan La problĂ©matique La culture semble ĂŞtre le propre de l'homme dans la mesure oĂą, contrairement Ă l'animal, il ne reste pas Ă l'Ă©tat de nature. Cependant, si la culture enrichit l'homme de connaissances et de pratiques, elle n'est pas pour autant garante d'une moralisation. Ă€ quelles conditions la culture peut-elle alors nous rendre plus humain ? Le plan Dans un premier temps, nous verrons que la culture introduit une mĂ©diation entre l'homme et la nature en lui permettant d'acquĂ©rir des connaissances et de maĂ®triser des pratiques art, langage, techniques, civilisation, socialisation…. Ensuite, nous verrons que mĂŞme si la culture nous permet de nous Âdistinguer de l'animal, elle ne nous garantit pas d'ĂŞtre plus humain au sens moral de compassion. Enfin, nous nous interrogerons sur les conditions d' une » culture qui rassemble les hommes autour d'une mĂŞme communautĂ© morale. Éviter les erreurs La première erreur serait de se contenter de lister des exemples d'Ă©lĂ©ments de la culture qui nous font progresser face Ă ceux qui nous font rĂ©gresser. La seconde erreur serait de restreindre l'analyse des termes la culture renvoie autant Ă la connaissance qu'Ă l'idĂ©e de civilisation, et l'adjectif humain » dĂ©signe Ă la fois la spĂ©cificitĂ© humaine par rapport Ă l'animal et la valeur morale par rapport Ă la barbarie. CorrigĂ© Introduction info Les termes du sujet ont diffĂ©rents sens il faut les faire varier pour problĂ©matiser. La culture s'oppose Ă la nature dans la mesure oĂą elle consiste, selon son Ă©tymologie latine colere, Ă mettre en valeur » soit la terre et elle dĂ©signe l'agriculture, soit l'esprit et elle dĂ©signe l'ensemble des connaissances, la dimension intellectuelle qui nous distingue des bĂŞtes, soit l'ensemble des pratiques, savoir-faire, traditions, institutions et valeurs propres Ă un groupe humain et on parle alors de civilisation. Il semble clair qu'avec ces diffĂ©rents sens, la culture exprime la spĂ©cificitĂ© humaine, la marque de la supĂ©rioritĂ© de l'homme sur l'animal. Peut-on alors dire que plus nous dĂ©velopperons notre culture, plus nous nous distinguerons de la nature ? La culture nous rend-elle plus humain ? Mais ĂŞtre humain ne renvoie pas seulement Ă notre distinction d'avec les bĂŞtes. ĂŠtre humain c'est aussi faire preuve moralement de compassion envers les autres. La culture est-elle alors un gage de moralitĂ© ? Rien n'est moins sĂ»r si l'on se rĂ©fère aux Ă©vĂ©nements dramatiques de l'histoire du xxe siècle. Ă€ quelles conditions la culture peut-elle alors nous rendre plus humain ? 1. La culture, une spĂ©cificitĂ© de l'homme A. La culture est le signe de l'intelligence de l'homme Pour savoir ce qu'est un homme, il faut le distinguer de ce qui lui est le plus proche, Ă savoir l'animal. Dans leurs activitĂ©s, ils semblent tous deux pouvoir fabriquer des objets. Ainsi, on pourrait comparer une ruche et une maison. Mais selon Marx, dans Le Capital, ce qui distinguera toujours l'architecte le plus mauvais de l'abeille la plus experte » c'est bien la possibilitĂ© pour l'homme de penser ce qu'il va faire avant de le rĂ©aliser. Si les rĂ©sultats sont similaires, les processus de production, en revanche, sont radicalement diffĂ©rents l'animal travaille par instinct, commandĂ© par la nature ; l'homme met Ă distance la nature en exprimant son intelligence et sa volontĂ©. Ainsi, l'homme invente des techniques par son travail expression de sa culture qui crĂ©e un intermĂ©diaire entre lui et la nature. B. La culture distingue l'homme de l'animal Selon le mythe que l'on trouve dans Protagoras de Platon, la technique dĂ©robĂ©e aux dieux par PromĂ©thĂ©e pour combler l'absence de qualitĂ© permettant d'assurer la survie des hommes que son frère Titan avait oubliĂ©s est Ă la fois le signe du caractère inachevĂ© de l'homme et en mĂŞme temps le signe de sa supĂ©rioritĂ© par rapport aux autres vivants. Il tire sa valeur de pouvoir survivre en en inventant lui-mĂŞme les moyens. Plus il exprime son ingĂ©niositĂ© pour s'adapter Ă un nouvel environnement, plus il s'exprime en tant qu'ĂŞtre de culture qui crĂ©e constamment des mĂ©diations entre lui et la nature originellement peu gĂ©nĂ©reuse Ă son Ă©gard. C. La culture permet Ă l'homme de maĂ®triser la nature Mais la culture, comme expression de l'intelligence et du travail de l'homme, n'est pas seulement ce qui lui permet de survivre. Ă€ ce titre, elle ramènerait l'homme Ă son animalitĂ© soumise Ă des besoins. Elle est Ă©galement ce qui lui permet de mieux vivre, de vivre plus heureux et de choisir librement les finalitĂ©s de sa vie. Ainsi, Descartes voit dans la science appliquĂ©e une manière de se rendre comme maĂ®tre et possesseur de la nature », selon le Discours de la mĂ©thode. Avec la culture, il ne s'agit pas seulement pour l'homme de gagner son indĂ©pendance vis-Ă -vis de la nature mais aussi de pouvoir la transformer pour la dominer. [Transition] Ainsi, la culture, en tant qu'ensemble de connaissances mais aussi au sens de civilisation, est l'expression de ce qu'il y a de plus humain en l'homme. Peut-on pour autant affirmer que la culture est ce qui rend l'homme plus humain au sens moral ? 2. La culture n'est pas toujours un rempart contre l'inhumanitĂ© attention Un exemple n'est pas un argument mais il permet de faire des objections et de passer Ă une autre partie. Les drames de la Seconde Guerre mondiale nous ont montrĂ© que l'on pouvait ĂŞtre extrĂŞmement cultivĂ© et se comporter de manière inhumaine. La culture ne nous permettrait-elle pas de nous prĂ©munir contre l'inhumanitĂ© ou la barbarie ? A. La culture peut se retourner contre l'homme La culture qui s'exprime Ă travers la technique, l'art, le langage ou la religion peut Ă©galement se retourner contre l'homme. Par exemple, le machinisme, qui dĂ©signe le dĂ©veloppement de plus en plus complexe de la technique au point que la main-d'Ĺ“uvre des industries soit remplacĂ©e par des machines toujours plus perfectionnĂ©es et autonomes provoque une sorte d'aliĂ©nation de l'homme qui, paradoxalement, perd le contrĂ´le de ce qui devait lui Âpermettre de maĂ®triser la nature. Marx dĂ©nonce ainsi la condition des travailleurs Ă la chaĂ®ne qui subissent des cadences inhumaines au sens oĂą ils doivent renoncer Ă faire usage de leur intelligence et volontĂ© lorsqu'ils font des mouvements mĂ©caniques et rĂ©pĂ©titifs. B. L'homme se caractĂ©rise par sa perfectibilitĂ© L'homme a donc, contrairement Ă l'animal, la possibilitĂ© d'Ă©voluer, d'utiliser sa raison librement, mais une Ă©volution peut ĂŞtre aussi bien une progression qu'une rĂ©gression. Dans son Discours sur les fondements et l'origine de l'inĂ©galitĂ© parmi les hommes, Rousseau nomme cette spĂ©cificitĂ© humaine perfectibilitĂ© ». L'homme peut donc faire un mauvais usage de sa raison. L'homme peut crĂ©er une division du travail rationnelle mais inhumaine. La socialisation engagĂ©e par la culture peut se retourner contre l'homme victime de la concurrence des uns avec les autres. C. La distinction entre ĂŞtre civilisĂ© et ĂŞtre moralement bon En ce sens, Kant insiste, dans l'IdĂ©e d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitique, sur la distinction entre ĂŞtre cultivĂ© possĂ©der des connaissances variĂ©es, ĂŞtre civilisĂ© se conformer Ă un certain nombre de règles de bonne conduite et agir moralement au sens oĂą la finalitĂ© de nos actions est la conformitĂ© au bien moral. On peut ĂŞtre très poli sans pour autant ĂŞtre animĂ© d'intentions moralement bonnes. [Transition] Si la culture n'est pas toujours garante d'humanitĂ©, y a-t-il des moyens de se prĂ©munir contre l'inhumanitĂ© ? info La troisième partie insiste sur la distinction entre les diffĂ©rentes cultures, mais on aurait pu aussi rĂ©flĂ©chir sur l'idĂ©e que nature et culture sont indissociables ou sur l'absence de nature humaine. 3. Les conditions d'une culture plus humaine A. Rejet de l'ethnocentrisme Se comporter de manière inhumaine, c'est faire preuve de cruautĂ©, de barbarie. Or la barbarie prĂ©cisĂ©ment est ce qui s'oppose Ă la culture. Pourtant, la culture ne constitue pas un rempart contre la barbarie. Est-ce une question de degrĂ© de culture ? Non, au contraire, croire cela serait se montrer soi-mĂŞme barbare. Claude LĂ©vi-Strauss, dans Race et histoire, affirme que le barbare, c'est d'abord celui qui croit Ă la barbarie ». En effet, croire Ă la barbarie c'est croire que l'on a en face de soi un homme de culture infĂ©rieure, voire un homme dĂ©pourvu de culture, autrement dit un ĂŞtre restĂ© Ă l'Ă©tat de nature, un animal. Le risque est alors de ne pas le respecter en tant qu'ĂŞtre humain. C'est ainsi que LĂ©vi-Strauss dĂ©nonce le prĂ©jugĂ© ethnocentrique qui consiste Ă vouloir hiĂ©rarchiser les diffĂ©rentes cultures. B. Souci politique d'une Ă©ducation Dès lors, la connaissance des autres cultures permet de relativiser la sienne et se prĂ©senterait comme un gage de tolĂ©rance, si tant est que la perception des autres cultures s'accompagne d'une rĂ©flexion Ă©thique. C'est pour cela qu'il est important de mener une politique Ă©ducative oĂą les citoyens seraient placĂ©s dans des conditions favorables Ă une meilleure comprĂ©hension du monde. La culture ne consisterait pas alors Ă ĂŞtre simplement instruit tels des singes savants, mais Ă ĂŞtre capable de rĂ©flĂ©chir sur le monde Ă partir de ses connaissances. En ce sens-lĂ , la culture pourrait effectivement nous rendre plus humain. Conclusion attention Le sujet a Ă©tĂ© essentiellement traitĂ© Ă partir de la technique mais on aurait aussi bien pu insister sur le langage, l'histoire ou la religion, qui sont d'autres manifestations de la culture. Ainsi, la culture nous rend plus humain dans la mesure oĂą chaque activitĂ© Ă©manant d'elle – le travail, la technique, mais aussi le langage, les coutumes – contribue Ă affirmer chaque fois davantage notre spĂ©cificitĂ© d'ĂŞtre humain diffĂ©rent des autres vivants. Mais ĂŞtre cultivĂ© et civilisĂ© ne suffit pas Ă se prĂ©munir de l'inhumanitĂ©. La culture doit ĂŞtre rĂ©flĂ©chie pour Ă©viter de se transformer en son contraire, la barbarie. C'est pour cela qu'elle doit ĂŞtre constamment rĂ©interrogĂ©e, confirmant ainsi l'idĂ©e sartrienne qu'il n'y a pas de nature humaine si ce n'est celle de devoir Ă chaque instant la rĂ©inventer, la rĂ©affirmer puisque la spĂ©cificitĂ© de l'homme est bien sa libertĂ©. De la mĂŞme manière que dans le mythe de PromĂ©thĂ©e, oĂą il manque Ă l'homme la politique pour savoir faire bon usage de la technique, la culture individuelle se montre indissociable d'une politique culturelle.
Laculture nous rend-elle plus humain ? C'est la question posĂ©e aux candidats au baccalaurĂ©at 2018 pour l'Ă©preuve de philosophie. On pensera qu'elle ne s'adresse qu'Ă
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Lépreuve se déroule depuis huit heures ce lundi matin. Les sujets viennent d’être dévoilés. Sur quels sujets planchent les quelque 560 000 candidats au
On considère souvent certains soldats comme des sauvages ou des barbares. On pense ainsi que c’est la culture qui nous humanise, autrement dit qui nous rendrait plus humains. Toutefois, la cruauté use des outils de la culture. Aussi, y a-t-il un sens qui fait que la culture nous rend plus humains ? Elle nous rend simplement humain car sans elle nous sommes des animaux ; elle nous rend plus humain lorsqu’elle est ouverte et universelle ; et nous rend plus humain quand elle éduque en nous la moralité. Seule la culture permet à l’homme de développer les aptitudes qui amènent à le qualifier d’humain. Il doit apprendre à trouver sa nourriture avec des armes ou des outils, il doit apprendre qui il peut épouser, etc. Par culture on entend tout ce dont nous héritons en l’acquérant, par imitation ou bien par un apprentissage déterminé. Sans culture, l’homme n’est même pas un animal faute d’instincts qui lui dictent ses conduites pour vivre. Or, il y a diverses cultures. Chacune définit une humanité de sorte que cela n’a pas de sens de dire que la culture nous rend plus humains. On peut alors dire avec Merleau-Ponty dans la Phénoménologie de la perception 1945 que tout en l’homme est naturel et culturel de sorte qu’il n’y a pas de norme de l’humain qui serait en quelque sorte un naturel qu’il aurait à exprimer. Cependant, on reprend des conduites de certaines cultures pour enrichir la sienne et on en rejette d’autres comme le cannibalisme. N’y a-t-il pas une culture unique qui rend l’homme plus humain ? En effet, au fur et à mesure que les hommes inventent des savoirs, des savoir-faire etc., certains d’entre eux améliorent l’existence humaine. C’est vrai pour les techniques. Une hache de fer est bien meilleure qu’une hache de pierre et une machine-outil est encore plus efficace. Mais c’est vrai également des connaissances, voire de la justice. Les Anciens admettaient l’esclavage que nous rejetons car il est contraire à l’idée du genre humain que nous nous faisons. Le cannibalisme disparaît. Aussi, sont-ce des cultures qui se veulent exclusives, qui prônent la violence, qui amènent certains hommes à être inhumains, c’est-à -dire à être cruels vis-à -vis d’autres hommes pour satisfaire leurs désirs au dépend des autres, voire pour satisfaire leur désir de cruauté. Jamais un animal ne torture en connaissance de cause un membre de son espèce. Nombre de cultures humaines la pratiquent comme les anciens Iroquois avec leurs prisonniers ou les Aztèques avec leurs sacrifices humains. On peut donc avec Kant dans son Traité de pédagogie parler d’un progrès dans l’éducation qui permet à la culture comme connaissance de fonder la discipline comme amélioration par l’homme de ses désirs. Néanmoins, si les désirs des hommes les poussent à s’affronter, cela semble justement dépendre du développement de la culture qui oppose les hommes et les rend inhumains ? Or, ce que la culture peut faire, rendre les hommes inhumains, ne peut-elle pas le faire autrement et les rendre plus humains ? On ne peut nier que la guerre est un phénomène culturel. Elle oppose des groupes qui ne sont pas toujours de cultures différentes, comme les Français et les Espagnols au XVII°. Si elle a une origine culturelle, c’est parce qu’elle prend sa source dans les désirs des hommes qui sont illimités. Rousseau, dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes 1755, attribue à certains progrès de la technique le développement de la misère et de l’esclavage, c’est-à -dire lorsqu’elle implique la dépendance des hommes les uns des autres, ce qui arrive avec la métallurgie et l’agriculture. Comme c’est la culture qui façonne les désirs humains, l’accroissement de ceux-ci rend les hommes inhumains au sens de cruels. Pour sa part Lucrèce dans De la nature imagine que le premier qui se recouvrit d’une peau de bête fut assassiné par les autres pour le dépouiller. Mais en réalité, c’est à la culture de tourner vers l’humain ce qui en elle est potentiellement inhumain. C’est qu’en effet, c’est plutôt un défaut de culture au sens d’une éducation morale qui fait qu’on en reste aux désirs suscités par la culture au sens de l’héritage. La culture qui consiste à prendre soin de soi et non à recevoir passivement les inventions des autres, conduit bien plutôt par la réflexion qu’elle suscite à ne pas tomber dans le piège des désirs infinis et vains et à se limiter pour vivre le plus harmonieusement possible. Disons donc qu’au problème de savoir s’il y avait un sens à penser que la culture nous rend plus humains, nous avons vu que la diversité des cultures entendues comme inventions de façons d’être qu’on hérite, ne permet pas de l’affirmer. Par contre, la culture, dans la mesure où elle est ouverte, rend plus humain que celles qui font des autres de simples objets. Encore faut-il qu’elle soit l’œuvre de l’individu prenant activement soin de lui-même, conformément à l’étymologie latine du mot. c3Ni.