Cest cette nuit que la métropole passe à l'heure d'hiver, et, au lieu de deux heures de décalage, nous en aurons trois. Si l'heure à La Réunion ne change pas, les
Le ComitĂ© social et Ă©conomique CSE est devenue obligatoire pour les entreprises dont lâeffectif est supĂ©rieur Ă 11 salariĂ©s sur une pĂ©riode de 12 mois consĂ©cutifs. Les entreprises nâayant pas encore mis en place cette instance sont tenues de procĂ©der aux Ă©lections du CSE le plus rapidement possible. Le fonctionnement du ComitĂ© social et Ă©conomique est prĂ©vu par un rĂšglement intĂ©rieur. Afin dâexercer correctement leurs missions, les membres du ComitĂ© social et Ă©conomique se rĂ©unissent rĂ©guliĂšrement. Ainsi, les modalitĂ©s dâorganisation des rĂ©unions du CSE suivent des rĂšgles spĂ©cifiques, lesquelles sont encadrĂ©es par la loi. Les rĂ©unions entre lâemployeur et les membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel du ComitĂ© social et Ă©conomique peuvent ĂȘtre organisĂ©es soit A lâinitiative de lâemployeur ; A la demande des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel. Lâemployeur est tenu de fixer la date, le lieu et lâheure de la rĂ©union. La frĂ©quence des rĂ©unions Par principe, le nombre de rĂ©unions annuelles du ComitĂ© social et Ă©conomique est fixĂ© par un accord collectif conformĂ©ment Ă lâarticle du Code du travail, elles ne peuvent ĂȘtre infĂ©rieures Ă 6 rĂ©unions par an. Toutefois, en lâabsence dâun tel accord, le ComitĂ© social et Ă©conomique se rĂ©unit sur convocation de lâemployeur ou de son reprĂ©sentant Dans les entreprises de 11 Ă 50 salariĂ©s; au moins une fois par mois ; Dans les entreprises de 50 Ă moins de 300 salariĂ©s; au moins une fois tous les 2 mois ; Dans les entreprises de plus de 300 salariĂ©s; tous les mois. Lâarticle du Code du travail dispose quâune seconde rĂ©union peut ĂȘtre organisĂ©e sâil sâagit de la volontĂ© de la majoritĂ© des membres du ComitĂ© social et Ă©conomique. Par ailleurs, il est possible que lâemployeur prenne lâinitiative dâorganiser des rĂ©unions supplĂ©mentaires lorsquâil lâestime nĂ©cessaire ou si les circonstances lâexigent. Les modalitĂ©s dâorganisation des rĂ©unions Les modalitĂ©s relatives aux rĂ©unions sont fixĂ©es par lâemployeur. Ce dernier sera tenu de dĂ©terminer une date compatible avec le dĂ©lai de communication de lâordre du jour. En principe, les rĂ©unions doivent avoir lieu pendant les heures de travail. Le temps passĂ© aux rĂ©unions avec lâemployeur par les membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel et les reprĂ©sentants syndicaux est rĂ©munĂ©rĂ© comme temps de travail effectif. Il nâest pas dĂ©duit des heures de dĂ©lĂ©gation. Lorsque certains membres du ComitĂ© social et Ă©conomique travaillent de nuit, lâemployeur doit choisir un horaire permettant aux membres dâassister aux rĂ©unions dans les meilleures conditions possibles. Il est essentiel de distinguer les types de rĂ©unions selon lâeffectif de lâentreprise. Les rĂ©unions du CSE dans les entreprises comprises entre 11 et 50 salariĂ©s Les rĂ©unions entre lâemployeur et les membres du ComitĂ© social et Ă©conomique peuvent ĂȘtre mensuelles ou sur demande des membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel. Les rĂ©unions mensuelles ConformĂ©ment Ă lâarticle L. 2315-21 du Code du travail, les membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel sont reçus collectivement par lâemployeur, au moins 1 fois par mois. Lâorganisation de cette rĂ©union est impĂ©rative. Au cours de ces rĂ©unions, seront traitĂ©es les rĂ©clamations individuelles et collectives dont les Ă©lus ont Ă©tĂ© saisis par les salariĂ©s. Les rĂ©unions sur demande Les membres du ComitĂ© social et Ă©conomique peuvent, sur leur demande, ĂȘtre reçus par lâemployeur en cas dâurgence. Les rĂ©unions sur demande ont lieu lorsque le motif justifiant la tenue de cette rĂ©union est suffisamment grave ou exceptionnel pour ne pas pouvoir attendre dâĂȘtre traitĂ© lors dâune rĂ©union mensuelle. En dehors de ces deux catĂ©gories de rĂ©unions, les membres du ComitĂ© social et Ă©conomique peuvent ĂȘtre reçus par lâemployeur individuellement ; par catĂ©gorie professionnelle ; par atelier ou service ; par spĂ©cialitĂ© professionnelle. Les rĂ©unions du CSE dans les entreprises de plus de 50 salariĂ©s Lâarticle du Code du travail prĂ©cise quâau moins 4 des rĂ©unions annuelles du ComitĂ© social et Ă©conomique doivent aborder les thĂšmes relatifs Ă la santĂ©, la sĂ©curitĂ© et les conditions de travail. De plus, lâemployeur est tenu dâinformer annuellement lâinspecteur du travail du calendrier retenu pour les rĂ©unions consacrĂ©es aux sujets relevant de la santĂ©, de la sĂ©curitĂ© et des conditions de travail. La tenue des rĂ©unions du ComitĂ© social et Ă©conomique doit ĂȘtre confirmĂ©e par Ă©crit 15 jours Ă lâavance. Par ailleurs, une rĂ©union extraordinaire peut se tenir dans certaines situations A la suite dâun accident ayant pu entraĂźner des consĂ©quences graves ; En cas dâĂ©vĂ©nements graves ayant eu un impact sur la santĂ© publique ou lâenvironnement ; Ă la demande motivĂ©e de deux reprĂ©sentants du personnel sur des questions relatives Ă la santĂ©, la sĂ©curitĂ© et les conditions de travail. Ainsi, les rĂ©unions extraordinaires ont vocation Ă traiter de sujets importants, qui ne peuvent attendre la tenue dâune rĂ©union pĂ©riodique. Comment se dĂ©roule la premiĂšre rĂ©union du CSE ? Lâorganisation de la premiĂšre rĂ©union du CSE prĂ©sente certaines particularitĂ©s elle permet de dĂ©finir les modalitĂ©s de fonctionnement et les attributions des membres du ComitĂ© social et Ă©conomique. Ainsi, la convocation des membres assistant Ă la premiĂšre rĂ©union du ComitĂ© social et Ă©conomique doit ĂȘtre Ă lâinitiative de lâemployeur. Il lui appartient de convoquer les membres du comitĂ© et de fixer unilatĂ©ralement lâordre du jour. En effet, lâordre du jour doit avoir lieu le plus rapidement possible et tenir compte de la pĂ©riodicitĂ© des rĂ©unions. La communication de lâordre du jour du ComitĂ© social et Ă©conomique doit ĂȘtre effectuĂ©e par lâemployeur 3 jours avant la rĂ©union au plus tard. Lors de la premiĂšre rĂ©union du CSE, il existe des thĂ©matiques obligatoires impĂ©rativement examinĂ©es par tous les membres prĂ©sents Ă cette rĂ©union. Ainsi, lâordre du jour de la premiĂšre rĂ©union doit prĂ©voir notamment Le transfert de compĂ©tences entre le ComitĂ© dâentreprise et le CSE ; La mise en place du bureau du ComitĂ© social et Ă©conomique ; La communication des informations concernant lâentreprise par lâemployeur ; LâĂ©laboration du rĂšglement intĂ©rieur et du budget du ComitĂ© ; Ăventuellement, la dĂ©signation des reprĂ©sentants de proximitĂ© et les membres de chaque commission. Est-il obligatoire dâĂ©tablir un ordre du jour prĂ©alablement aux rĂ©unions du CSE ? La loi impose lâĂ©tablissement dâun ordre du jour prĂ©alablement Ă la convocation dâune rĂ©union du ComitĂ© social et Ă©conomique. Ainsi, le prĂ©sident du CSE et le secrĂ©taire dĂ©finissent conjointement lâordre du jour. Ce dernier correspond Ă une liste de thĂšmes Ă traiter au cours dâune sĂ©ance plĂ©niĂšre. Il doit prĂ©ciser les attentes de lâemployeur et des reprĂ©sentants Ă©lus du personnel. Son contenu varie en fonction des sujets Ă aborder au cours de la rĂ©union et de la nature de la rĂ©union. En principe, il doit aborder Les obligations sociales anciennement assurĂ©es par le ComitĂ© dâEntreprise ou CE ; Les obligations en matiĂšre de sĂ©curitĂ© et de santĂ© anciennement assurĂ©es par le CHSCT ; Les points imposĂ©s par voie rĂ©glementaire ; Les consultations obligatoires santĂ©, politique sociale, Ă©conomie, finance, conditions de travailâŠ. Il peut Ă©galement comprendre dâautres points Ă dĂ©finir par un accord entre les parties du comitĂ©. Lâordre du jour doit ĂȘtre communiquĂ© par lâemployeur. En effet, lâarticle du Code du travail prĂ©voit que lâordre du jour du ComitĂ© social et Ă©conomique doit ĂȘtre communiquĂ© par le PrĂ©sident au plus tard 3 jours avant la rĂ©union. Ce dernier a donc lâobligation de transmettre lâordre du jour aux membres du ComitĂ© Aux membres titulaires et supplĂ©ants du ComitĂ© social et Ă©conomique ; Aux reprĂ©sentants syndicaux ; Aux collaborateurs de lâemployeur. En matiĂšre de santĂ©, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail, lâemployeur a lâobligation de transmettre lâordre du jour Ă Ă lâagent de contrĂŽle de lâinspection du travail ; Ă lâagent de services de prĂ©vention des organismes de sĂ©curitĂ© sociale ; Au mĂ©decin du travail. En effet, selon lâarticle du Code du travail, ces derniers participent uniquement aux rĂ©unions de la commission santĂ©, sĂ©curitĂ© et conditions de travail. Attention Le non-respect de cette obligation rend caduques toutes les dĂ©cisions votĂ©es lors de la rĂ©union. Qui peut participer aux rĂ©unions du CSE ? Des intervenants internes et externes Ă lâentreprise peuvent participer aux rĂ©unions du ComitĂ© social et Ă©conomique. Quels sont les membres du ComitĂ© social et Ă©conomique qui participent aux rĂ©unions ? La prĂ©sence des participants aux rĂ©unions du CSE est encadrĂ©e par le Code du travail. Peuvent participer aux rĂ©unions du ComitĂ© social et Ă©conomique les sujets suivants Les membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel au comitĂ© les membres supplĂ©ants nâassistent aux rĂ©unions quâen lâabsence de titulaires. Lâemployeur ou son reprĂ©sentant lâemployeur peut se faire assister de collaborateurs qui disposent dâune voix consultative. Cependant, le nombre de collaborateurs ne doit pas dĂ©passer celui des reprĂ©sentants du personnel titulaires. Si le prĂ©sident se fait reprĂ©senter par un salariĂ© de lâentreprise, ce dernier doit ĂȘtre capable de rĂ©pondre Ă toutes les questions et de proposer les mesures adĂ©quates. GĂ©nĂ©ralement, le reprĂ©sentant titulaire peut ĂȘtre Un responsable des ressources humaines ; Un directeur financier. Par ailleurs, le droit dâassister aux rĂ©unions pour les membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel est limitĂ© aux membres titulaires. En effet, conformĂ©ment Ă lâarticle du Code du travail, les supplĂ©ants ne sont pas autorisĂ©s Ă participer aux rĂ©unions, sauf en cas dâabsence des titulaires. Cette mesure prive donc le ComitĂ© social et Ă©conomique dâacteurs supplĂ©mentaires en rĂ©union. Toutefois, un accord dâentreprise peut autoriser les supplĂ©ants Ă assister aux rĂ©unions pendant leur temps de travail si ces derniers utilisent les heures de dĂ©lĂ©gation. Par principe, les supplĂ©ants ne bĂ©nĂ©ficient pas dâun crĂ©dit dâheures de dĂ©lĂ©gation. Cependant, les membres titulaires peuvent transmettre des heures de dĂ©lĂ©gation aux supplĂ©ants. Les reprĂ©sentants syndicaux au CSE doivent Ă©galement ĂȘtre convoquĂ©s aux rĂ©unions du ComitĂ© social et Ă©conomique. Ils sont dĂ©signĂ©s par chaque organisation syndicale reprĂ©sentative au sein de lâentreprise. Quels sont les intervenants externes participant aux rĂ©unions du CSE ? Dâautres intervenants extĂ©rieurs Ă lâentreprise peuvent ĂȘtre convoquĂ©s aux rĂ©unions du ComitĂ© social et Ă©conomique. La convocation de ces personnalitĂ©s dĂ©pend des questions prĂ©vues Ă lâordre du jour. Lâarticle du Code du travail prĂ©voit que seront conviĂ©s, pour des questions relatives Ă la santĂ©, Ă la sĂ©curitĂ© et aux conditions de travail Le mĂ©decin du travail ; Le responsable interne du service de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail. Dâautres situations prĂ©vues Ă lâarticle du Code du travail nĂ©cessitent aussi la convocation dâautres personnes Ă©trangĂšres Ă lâentreprise. Ainsi, sont invitĂ©s Ă certaines rĂ©unions du ComitĂ© social et Ă©conomique Lâagent de contrĂŽle de lâinspection du travail ; Les agents des services de prĂ©vention des organismes de sĂ©curitĂ©s sociale. Ces derniers sont invitĂ©s aux rĂ©unions suivantes Aux rĂ©unions de la CSSCT ; Aux rĂ©unions portant en tout ou partie sur les attributions du CSE en matiĂšre de santĂ©, sĂ©curitĂ© et conditions de travail ; A la rĂ©union organisĂ©e Ă la suite dâun accident ayant entraĂźnĂ© ou ayant pu entraĂźner des consĂ©quences graves, ainsi quâen cas dâĂ©vĂšnement grave liĂ© Ă lâactivitĂ© de lâentreprise ; Aux rĂ©unions extraordinaires dans le domaine de la santĂ©, sĂ©curitĂ© et conditions de travail. Le vote des participants aux rĂ©unions du ComitĂ© social et Ă©conomique Les participants Ă une rĂ©union du CSE sont appelĂ©s Ă voter. Le droit de vote appartient Aux membres Ă©lus titulaires ; Aux membres supplĂ©ants en cas dâabsence des titulaires. Les rĂ©solutions du ComitĂ© social et Ă©conomique sont prises Ă la majoritĂ© des membres prĂ©sents. Toutefois, le prĂ©sident du CSE ne participe pas au vote lorsquâil consulte les membres Ă©lus du ComitĂ© en tant que dĂ©lĂ©gation du personnel. RĂ©daction des procĂšs verbaux Les dĂ©libĂ©rations sont Ă©tablies dans des procĂšs-verbaux. Ainsi, les procĂšs-verbaux constatent Les dĂ©cisions, les avis, les rĂ©clamations et engagements du CSE ; Les rĂ©ponses et les mesures prises par lâemployeur. Le secrĂ©taire est compĂ©tent pour dresser les procĂšs-verbaux et doit les communiquer Ă lâemployeur dans un dĂ©lai prĂ©vu par accord collectif. A dĂ©faut, les procĂšs verbaux sont Ă©tablis et communiquĂ©s Ă lâemployeur et aux membres du ComitĂ© social et Ă©conomique dans un dĂ©lai de 15 jours aprĂšs la tenue de la rĂ©union. En effet, lâaccord collectif dĂ©termine les modalitĂ©s de rĂ©daction des procĂšs-verbaux. Il doit faire apparaĂźtre Les dĂ©libĂ©rations du ComitĂ© ; Les mesures prises par lâemployeur. Suite Ă lâadoption des PV par le ComitĂ©, ils peuvent ĂȘtre affichĂ©s ou diffusĂ©s dans les locaux de lâentreprise. Le CSE a aussi la facultĂ© de les envoyer Ă lâinspecteur du travail. ModĂšle de procĂšs-verbal de rĂ©union du CSE Pour aider les entreprises dans la rĂ©daction dâun procĂšs-verbal de rĂ©union, nous proposons un modĂšle Ă tĂ©lĂ©charger gratuitement. TĂ©lĂ©charger ce modĂšle de PV de rĂ©union du CSE au format Word MODĂLE DE PROCĂS-VERBAL DE RĂUNION DU CSE PrĂ©sidence Monsieur ou Madame prĂ©cisez le nom SecrĂ©taire Monsieur ou Madame prĂ©cisez le nom Membres Ă©lus du comitĂ© prĂ©sents Monsieur ou Madame prĂ©cisez le nom Monsieur ou Madame prĂ©cisez le nom Monsieur ou Madame prĂ©cisez le nom Membres supplĂ©ants Monsieur ou Madame prĂ©cisez le nom Monsieur ou Madame prĂ©cisez le nom Absents excusĂ©s Monsieur ou Madame prĂ©cisez le nom Monsieur ou Madame prĂ©cisez le nom La sĂ©ance est ouverte Ă prĂ©cisez lâheure, par le PrĂ©sident prĂ©cisez le nom. Questions Ă lâordre du jour de la rĂ©union 1. ⊠2. ⊠3. ⊠4. ⊠I. Titre de la question n°1 Exposition de la situation ou du projet, ou de la question⊠par prĂ©cisez. Ăventuellement Les documents nĂ©cessaires Ă la prĂ©sente rĂ©union ont Ă©tĂ© communiquĂ©s aux membres du comitĂ© le 2/11/2005. DĂ©libĂ©rations Ăventuellement AprĂšs cette discussion, le comitĂ© par ⊠voix pour et ⊠voix contre, approuve le projet ci-dessus. II. Titre de la question n°2 III. Titre de la question n°3 IV. Titre de la question n°4 Le prĂ©sident demande alors au secrĂ©taire de rĂ©diger un projet de procĂšs-verbal de la prĂ©sente dĂ©libĂ©ration du comitĂ© relative aux points Ă©voquĂ©s lors de cette rĂ©union. AprĂšs un dernier Ă©change de vues en la matiĂšre, le PrĂ©sident dĂ©clare la sĂ©ance levĂ©e Ă prĂ©cisez lâheure. PrĂ©cisez le lieu, prĂ©cisez la date, Le prĂ©sident Signature prĂ©sident Le secrĂ©taire Signature secrĂ©taire TĂ©lĂ©chargez votre guide CSE Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu Ă©ditorial. Lâambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grĂące Ă un contenu simple et de qualitĂ©. Samuel est diplĂŽmĂ© de Supelec et de HEC Paris DerniĂšre mise Ă jour le 23/03/2022
7Questions sur les Heures de délégation CSE. Les heures de délégation des élus au CSE leur permettent d'exercer leurs fonctions. Il s'agit d'un temps rémunéré comme du temps de travail, spécifiquement dédié à l'exercice de leur mandat dans le cadre de la délégation du personnel. Seuls les membres titulaires de la délégation du
Selon le baromĂšre Wisembly, spĂ©cialiste du travail collaboratif, rĂ©alisĂ© en partenariat avec lâIfop, une rĂ©union de travail dure en moyenne entre 54 minutes et 1h26, selon la taille de lâentreprise. SĂ©bastien Hof psychologue du travail a dĂ©montrĂ© que "notre capacitĂ© Ă ĂȘtre concentrĂ© sur une tĂąche ne dĂ©passe pas 45 Ă 50 minutes maximum, au-delĂ perdent vraiment le fil." Pourtant il arrive que certaines rĂ©unions durent une heure ou ces longs Ă©changes engendrent une fatigue psychologique qui s'ajoute Ă la fatigue physique classique Ă©prouvĂ©e aprĂšs une journĂ©e de travail. "Quand on est obligĂ© d'assister aux rĂ©unions, on est empĂȘchĂ© d'effectuer une autre activitĂ©. Beaucoup amĂšnent en rĂ©union leur ordinateur portable pour avancer les dossiers qu'ils auraient traitĂ©s s'ils Ă©taient Ă leur bureau. Cela pousse Ă ĂȘtre concentrĂ© sur deux choses Ă la fois et augmente la charge mentale", ajoute SĂ©bastien Hof. ConsĂ©quence sur la vie personnelleEn France, certaines rĂ©unions sâorganisent Ă des heures tardives. Selon le spĂ©cialiste "en France, il est bien vu dâĂȘtre multi-tĂąche et overbookĂ© alors que dans les pays nordiques les rĂ©unions aprĂšs 17 heures nâexistent pas". A la fin dâune journĂ©e, une rĂ©union impacte fortement sur lâhumeur et la vie familiale. "Lorsque les rĂ©unions se rĂ©pĂštent plusieurs fois dans la semaine, peuvent mĂȘme souffrir de "stress chronique"", avertit le psychologue. article initialement publiĂ© par Glamour »
Sivous souhaitez passer une ou plusieurs nuits Ă l'Entre Deux, arrĂȘtez-vous Ă l'Entre-Deux RĂȘves. Cette chambre d'hĂŽtes (5 chambres doubles et un appartement T2) ouverte en 2012, fait partie
La rencontre de Petite-Ile La RĂ©union 1975 Cette affaire est d'autant plus importante que le tĂ©moin principal a Ă©tĂ© trĂšs choquĂ© par sa rencontre avec des ufonautes. Un choc Ă©motionnel intense, difficile Ă prĂ©ciser, mais rĂ©el. Il est un fait que l'Ăźle de la RĂ©union suscite l'intĂ©rĂȘt des Ovnis et de leurs occupants probablement Ă cause de l'activitĂ© du Piton de la Fournaise. Cette rencontre insolite mĂ©rite toute notre attention. Ovni La rencontre de Petite-Ile La RĂ©union 1975 On retrouve ici et lĂ des illustrations sans crĂ©dit relative Ă cette observation. La RĂ©union, morceau de terre perdue au milieu de l'ocĂ©an indien, vĂ©ritable montagne montant Ă plus de 3000 mĂštres alors que sa superficie n'avoisine que 2500 kmÂČ. Un point perdu au milieu de l'ocĂ©an ou l'homme ne s'installa vĂ©ritablement qu'Ă partir du 18eme siĂšcle. Mais pourtant, malgrĂ© une taille relativement modeste, de nombreuses manifestations d'OVNIS ont eu lieu au cours des derniĂšres dĂ©cennies. En fait la premiĂšre observation signalĂ©e remonte Ă 1925. Sans doute s'agissait-il d'un mĂ©tĂ©ore. En tout cas un habitant de Saint Denis vit trĂšs clairement au cours d'une nuit une boule rouge d'un fort diamĂštre qui survola la ville et disparut dans l'ocĂ©an. Un cas classique difficile Ă trancher en l'absence de toute autre indication. Le premier cas reconnu comme Ă©tant un OVNI date lui de 1968 et reste un cas d'Ă©cole de l'ufologie. En effet le 31 juillet de cette annĂ©e lĂ vers 9 heures du matin Luce Fontaine tombe nez Ă nez avec des " Cosmonautes". Deux annĂ©es passent avant qu'un autre objet soit aperçu au-dessus du quartier de la montagne Ă l'ouest de St Denis. Puis de 1975 Ă 1978 on note une recrudescence d'observations. En 1975 tout d'abord les "cosmonautes" sont de retour le 14 fĂ©vrier Ă Petite Ăźle et c'est un autre cas d'Ă©cole avec l'observation traumatisante pour lui de Antoine SĂ©verin ou le tĂ©moin va collectionner un nombre impressionnant d'effets sur sa personne . Chose intĂ©ressante, quatre jours plus tĂŽt un autre tĂ©moin de la mĂȘme localitĂ© avait observĂ© un OVNI sortant de la mer, le 14 fĂ©vrier au soir plusieurs tĂ©moins observent un objets Ă St Denis et deux jours aprĂšs un objet est vu encore Ă St Benoit. Fin fĂ©vrier un autre tĂ©moin observait mais cette fois Ă St Denis trois objet dans le ciel d'un petit matin. En 1976, c'est tout d'abord un gendarme qui se retrouve stoppĂ© en plein St Denis par un nuage Ă©trange. Toujours la mĂȘme annĂ©e un crash de rien quand des habitants de l'Etang SalĂ© et de St Louis observent un objet mĂ©tallique s'abĂźmer en mer. Bien sur aucun avion ne sera perdu ce jour lĂ et les recherches ne donneront rien. En 1977 en janvier Ă nouveau un objet s'abĂźme en mer au large de St Gilles sur la cĂŽte ouest, puis trois jours plus tard re belote, mais cette fois au large de St BenoĂźt sur la cĂŽte est. En fĂ©vrier de cette mĂȘme annĂ©e, un photographe de presse prend une photo du dĂ©collage d'un Boeing 747 Ă l'aĂ©roport de Gillot Ă Ste Marie. Au dĂ©veloppement, surprise, il y a un objet au-dessus de l'appareil, tout dĂ©faut de pellicule est Ă©cartĂ©. En 1978 c'est carrĂ©ment plus de 150 personnes qui assistaient Ă une reprĂ©sentation au théùtre en plein air de St Gilles qui sont survolĂ©es par un objet bleu vert trĂšs lumineux qui semble finir sa course dans la mer. Les annĂ©es passent, les ovnis sont toujours lĂ . En 1981 des malades et du personnel de l'hĂŽpital de Bellepierre observent une boule aux lueurs vives En 1982 un policier en faction devant la prĂ©fecture de St Denis observe plusieurs objets, est-ce l'observation dont fait part Alain Lefeuvre Ă propos de la vie de Jean MiguĂšres, le cĂ©lĂšbre contactĂ© du dĂ©but des annĂ©es 80 quand il signale que coĂŻncidant avec l'arrivĂ©e de ce dernier pour une confĂ©rence dans l'Ăźle une soucoupe mĂšre et dix engins survolĂšrent St Denis faisant la une du Quotidien un journal de l'Ăźle, sans doute. En 1984 plusieurs personnes observent un objet Ă l'Hermitage. 1985, deux observations prĂšs du volcan de la Fournaise alors en pleine Ă©ruption, une Ă la Plaine des Sables et l'autre faĂźte par des gendarmes en faction au pas de Bellecombe. 1986, plusieurs observations dans le mĂȘme quartier de la Bretagne Ă St Denis, en juin tout d'abord, puis en juillet. En 1994 le 17 mars, une triple observation eut lieu Ă Manapany Ă quelques heures dâintervalles, le premier tĂ©moin fut mĂȘme tellement surpris quâil faillit perdre le contrĂŽle de son vĂ©hicule. En 1997 un livreur de pain Ă St AndrĂ© est suivi par un objet ayant la forme d'une classique soucoupe avec dĂŽme. En 2001 au moment d'une Ă©clipse partielle de soleil plusieurs lumiĂšres sont observĂ©es qui ne sont pas des Ă©toiles. Cela clĂŽture t-il la liste des observations ? Non car il existe aussi des incidents Ă©tranges, des crashs de rien notamment qui sont rĂ©guliĂšrement relayĂ©s par les mĂ©dias. Le huit mai 2000 par exemple vers 18h30 un lundi fĂ©riĂ©, les retours vers St Denis venant de l'ouest sont important et la route du littoral est comme souvent dans ce cas lĂ trĂšs encombrĂ©e dans le sens La Possession St Denis, Soudain au niveau du tunnel du Cap St Bernard, les nombreux automobilistes prĂ©sents observent un objet de forme triangulaire tomber Ă l'eau Ă 200 mĂštres au large. Des policiers effectuant un contrĂŽle routier observeront aussi cet objet s'Ă©craser en mer. Et voilĂ que des dizaines d'appel arrivent sur le central des pompiers signalant ce drame disant qu'un ULM est tombĂ© Ă la mer. Bien sur rien ne sera retrouvĂ©, aprĂšs vĂ©rification aucun appareil de ce type ou d'un autre n'est portĂ© manquant sur l'Ăźle. Autre crash "de rien" dont l'Ăźle semble coutumiĂšre je n'ai plus l'annĂ©e en tĂȘte, mais j'avais le souvenir vers 2002 d'une autre observation, toujours sur cette fameuse route du littoral d'une boule de feu qui une fois encore s'abĂźmait en mer. Des militaires furent tĂ©moins aussi de ce fait et se rĂ©tractĂšrent par la suite. J'ai eu la chance de dĂ©couvrir sur un forum un message d'une jeune fille qui avait assistĂ© Ă la scĂšne, je vous livre ci-dessous toute l'histoire racontĂ©e par elle " Il y a d'ici quelques temps, alors que le temps Ă©tait parfaitement ensoleillĂ© c'Ă©tait vers 10h un phĂ©nomĂšne Ă©trange se passa. J'Ă©tais Ă bord de la voiture de mon pĂšre et on se dirigeait vers la capitale de la rĂ©union St Denis. A un certain moment nous sommes arrivĂ©s Ă un bouchon, ce qui est trĂšs courant sur la route dite "le littoral". J'Ă©tais Ă l'arriĂšre de la voiture et je regardais l'ocĂ©an qui se trouvait Ă ma gauche, quand tout a coup, j'entendis un bruit Ă©trange et je vis une espĂšce de boule en feu, puis un immense "plouf", je vis Ă ce moment lĂ de la fumĂ©e sortir de l'eau, mes parents avaient vu la mĂȘme chose que moi. Bien entendu nous n'Ă©tions pas les seuls, Et certains automobilistes se rangĂšrent sur le bas cotĂ© pour aller voir ce qui venait de se passer... Mais les voyants revenir dĂ©jĂ je compris qu'ils n'avaient rien vu. Le soir aux actualitĂ©s on entendit parler de ce fait... Beaucoup de questions se soulevĂšrent... Des tĂ©moins dont des militaires expliquĂšrent la scĂšne. Le lendemain on envoya une Ă©quipe de plongeur sur le lieu de l'incident. Et quand les journalistes interrogĂšrent cette fameuse Ă©quipe, voilĂ ce qu'ils rĂ©pondirent "nous n'avons rien trouvĂ©". Peut convaincus les journalistes ont rĂ© interrogĂ© les militaires, et lĂ qu'elle fĂ»t ma surprise quand ils dirent avec conviction "nous n'avons rien vu" alors que la veille ils Ă©taient persuadĂ©s comme moi d'avoir vu une chose enflammĂ©e se cracher dans l'ocĂ©an... Je sais cette histoire peut paraĂźtre bizarre, mais comment se fait-il que ces militaires soient revenus sur leur dĂ©claration? Si c'Ă©tait une mĂ©tĂ©orite qui s'Ă©tait brisĂ©e en petit morceau lors de la collision avec l'eau, les militaires ne seraient pas revenus sur leur tĂ©moignage, et si c'Ă©tait quelques choses de courant il n'y aurait pas eut tout ce camouflage, car je sais que un peu plus tard des plongeurs sont repartis sur ce lieu, alors pourquoi? ? Je pense vraiment qu'il y a eu quelque chose qui s'est crachĂ© ici et je ne suis pas la seule Ă penser cela... "La rĂ©union et ses observations - 1 St Denis 1925 - 2 Plaine des Caffres 31/07/1968 - 3 La Montagne St Denis 30/12/1970 - 4 Petite Ile 10/02/1975 - 5 Petite Ile 14/02/1975 - 6 Ste Clotilde St Denis les 14/02/1975 et 26/02/1975 - 7 St Denis 27/03/1976 et 8/10/1981- 8 Etang SalĂ© 01/04/1976 - 9 St Louis 01/04/1976 - 10 St Gilles les Hauts 21/01/1977 - 11 St BenoĂźt les 16/02/1975 et 24/01/1977 - 12 AĂ©roport de Gillot 19/02/1977 - 13 St Gilles 07/09/1978 - 14 St Denis 16/06/1982 - 15 L'Hermitage 11/1984 - 16 Plaine des Sables 06/08/1985 - 17 Pas de Bellecombe 13/09/1985 - 18 La Bretagne St Denis 06/1986 - 19 La Bretagne St Denis 14/07/1986 - 20 Manapany 17/03/1994 - 21 Route du Littoral 8/05/2000 - 22 St Paul 21/06/2001 - 23 St Joseph 25/08/2005 - 24 St AndrĂ© 15/08/1997La rencontre de Petite-Ile Ă la RĂ©union Petite-Ăle est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement et la rĂ©gion de la RĂ©union. La commune est limitrophe de Saint-Joseph, Ă l'est, et de Saint-Pierre, Ă l'ouest. L'Ăźlot de Petite-Ăle. Elle tire son nom de l'Ăźlot qui se trouve au large du littoral, le seul de la RĂ©union Les autres rochers Ă©mergeants de la RĂ©union n'ont pas de vĂ©gĂ©tation terrestre et ne peuvent pas ĂȘtre qualifiĂ©s d'Ăźlots.. Sa devise souligne sa vocation rurale Une ville Ă la campagne ». Auparavant une section administrative de Saint-Pierre, la commune a Ă©tĂ© créée en 1935. Petite-Ăle est une commune multipolarisĂ©e. C'est la seule de l'Ăźle avec Bras-Panon et enquĂȘte de la Gendarmerie Nationale française. Voici le procĂšs-verbal de synthĂšse rĂ©digĂ© par brigade de la Gendarmerie Nationale de Petite-Ile, compagnie de Saint-Pierre, le 3 mars 1975. Ce document est apparu dans la littĂ©rature ufologique il y a des faits Le Carrefour qui n'a pas beaucoup changĂ© aujourd'hui ou eut lieu l'observation d'un gendarme Ă St Denis Photo Gendarmerie Nationale Le 15 fĂ©vrier 1975 Ă 10 heures, au bureau de notre brigade, se prĂ©sente Mme S[-] Marie, sans profession, domiciliĂ©e Ă Petite-Ile dans la RĂ©union. Cette personne porte Ă notre connaissance que le 14 fĂ©vrier 1975, vers 13 heures, son fils Antoine ĂągĂ© de vingt et un ans a Ă©tĂ© fortement commotionnĂ© par un rayon lumineux provenant d'une boule brillante aperçue sur le piton du Calvaire Ă Petite-Ile. L'intĂ©ressĂ© a regagnĂ© sa demeure Ă pied en empruntant le chemin du cratĂšre qui passe prĂšs du cimetiĂšre. Notre informatrice prĂ©cise que son fils lui a dĂ©clarĂ© avoir vu trois petits bonshommes descendre de l'engin bizarre qui ne touchait pas le sol, les avoir observĂ©s puis avoir Ă©tĂ© projetĂ© Ă terre par un puissant Ă©clair parti de la partie supĂ©rieure de la soucoupe laquelle s'est ensuite Ă©levĂ©e en sifflant trĂšs fort. Mme S[-] ajoute qu'aprĂšs lui avoir fait le rĂ©cit dont il a Ă©tĂ© tĂ©moin, son garçon, trĂšs bouleversĂ© et choquĂ©, a perdu l'usage de la parole et que de ce fait le docteur en mĂ©decine T[-] de Petite-Ile a Ă©tĂ© appelĂ© au chevet du patient vers 19 heures. Les Ovnis Ă La RĂ©union Sur notre demande, Mme S[-] affirme que son fils Antoine, parfaitement Ă©quilibrĂ©, n'a jamais Ă©tĂ© soignĂ© pour maladie mentale. Elle ne croit pas Ă une hallucination. Nous prenons alors contact avec le docteur T[-] Ce praticien nous dĂ©clare verbalement que S[-] Antoine victime d'un choc Ă©motionnel important est sous l'effet d'une crise pithiatique. Qu'il jouit de toutes ses facultĂ©s mentales, qu'il n'est pas atteint de blessures et ne porte pas de brĂ»lures. L'intĂ©ressĂ© est placĂ© sous contrĂŽle mĂ©dical et un repos de quarante-huit heures lui est imposĂ©. Sous la direction du marĂ©chal des logis P[-], chef de poste, tout le personnel de la brigade participe Ă l'enquĂȘte prises Au reçu de ces informations, Ă 10 h 15 le 15 fĂ©vrier 1975, nous rendons compte des faits au commandant de la compagnie de gendarmerie Ă Saint-Pierre. Suivant les instructions de cet officier, nous procĂ©dons au recueil de renseignements complĂ©mentaires permettant de concrĂ©tiser l'affaire et de localiser si possible le lieu de l'apparition de l'objet volant non identifiĂ©. Un message Ă©tabli Ă 14 heures le 15 fĂ©vrier 1975, est adressĂ© Ă notre commandant de compagnie et ce message fait Ă©tat de nos premiĂšres investigations et des lieux et constatations Selon les dires de Mme S[-] Marie, l'endroit oĂč l'objet a Ă©tĂ© observĂ© se situe sur le piton Calvaire, territoire de la commune de Petite-Ile Ă la RĂ©union, Ă 300 mĂštres Ă l'ouest de l'agglomĂ©ration. Ce piton, couvert sur ses versants de bois de filaos, comporte un plateau cultivĂ©, traversĂ© nord-sud par le chemin du cratĂšre qui dessert quelques cases dissimulĂ©es dans la verdure. Compte tenu de l'imprĂ©cision du lieu et en raison du relief parfois rocailleux et broussailleux au sol, l'exploration du piton s'avĂšre difficile. Nous ne dĂ©couvrons aucune trace ou indice laissĂ©s Ă©ventuellement par le passage d'un objet volant non Le 15 fĂ©vrier 1975 Ă 10 h 30, les gendarmes C[-] et C[-] se transportent au domicile de M. S[-] Maximin oĂč se trouve son fils Antoine. Ils s'entretiennent quelques minutes avec l'observateur, celui-ci est alitĂ©. Ils constatent que l'intĂ©ressĂ© est dans un Ă©tat de prostration incontestable, ses yeux grands ouverts fixent l'inconnu. Sa mĂšre prĂ©sente, lui annonce la visite des enquĂȘteurs, il tressaille. Aux questions qui lui sont posĂ©es, S[-] ne peut rĂ©pondre de vive voix. Avec beaucoup d'acharnement par gestes, il dĂ©crit avec ses mains une forme ronde et allongĂ©e qui brille. Pour expliquer ce fait, il porte plusieurs fois ses mains horizontalement vers ses yeux. Il montre ensuite quatre doigts de sa main indiquant ainsi qu'il y avait quatre passagers vĂȘtus de blanc et dĂ©signe pour cela le drap de son lit. Sa main se maintient Ă environ un mĂštre du plancher indiquant la taille des sujets. Des explications muettes, il apparaĂźt que trois personnages Ă©quipĂ©s d'antennes Ă©taient au sol groupĂ©s prĂšs d'une Ă©chelle Ă trois marches, le quatriĂšme se trouvait dans la sphĂšre ou coupole. De sa position allongĂ©e, S[-] Antoine fait une esquisse de l'engin qu'il a aperçu. Il termine sa dĂ©monstration en portant d'abord ses mains aux oreilles, puis au front et ensuite aux yeux. Sa face est grimaçante, il peut alors Ă©mettre un sifflement aigu, de trĂšs bas en crescendo tout en faisant tourbillonner l'index de sa main droite pointĂ©e vers le plafond, expliquant alors que l'engin s'Ă©levait et disparaissait. Au prĂ©alable en dĂ©crivant les trois sujets, S[-] Antoine a Ă©levĂ© verticalement les deux index Ă 20 centimĂštres au-dessus de sa tĂȘte prĂ©cisant qu'ils Ă©taient Ă©quipĂ©s de courtes antennes et que celles du troisiĂšme ont bougĂ©. A l'issue de l'entretien, S[-] Antoine, trĂšs agitĂ©, ne s'aperçoit plus de la prĂ©sence des deux militaires dans la piĂšce. Le 16 fĂ©vrier 1975 Ă 9 heures, le lieutenant-colonel, commandant le groupement de gendarmerie de la RĂ©union, informĂ© la veille des faits par notre commandant de compagnie nous ordonne d'effectuer une enquĂȘte, de rĂ©diger un questionnaire OVNI et de procĂ©der Ă diverses vĂ©rifications, notamment auprĂšs des services de la tour de contrĂŽle de l'aĂ©roport de Gillot Saint-Denis, afin de connaĂźtre si des avions ou hĂ©licoptĂšres Ă©taient en vol le 14 fĂ©vrier 1975 entre 12 heures et 14 heures. Les instructions Ă©manant de cette haute autoritĂ© sont exĂ©cutĂ©es dans le courant de la matinĂ©e du 16 fĂ©vrier 1975. Aucun aĂ©ronef n'a survolĂ© le dĂ©partement de la RĂ©union aux dates et heures indiquĂ©es. A noter que le 14 fĂ©vrier 1975, Ă 13 heures, heure de l'apparition de l'OVNI, le temps Ă©tait clair, le ciel dĂ©gagĂ©, le soleil non voilĂ© se trouvait pratiquement au zĂ©nith, il n'y avait pas de vent, aucune prĂ©cipitation de pluie n'a eu lieu depuis le 10 fĂ©vrier 1975. Le 16 fĂ©vrier 1975 Ă 15 heures, S[-] Antoine est toujours dans un Ă©tat second, il n'a pas retrouvĂ© l'usage de la parole et de plus sa vue s'est considĂ©rablement affaiblie. Il peut faire quelques pas et toujours par gestes tente quelques explications concernant l'OVNI. Nous comprenons alors que cet engin ne touche pas le sol au moment de l'observation et s'est stabilisĂ© Ă environ 1,50 mĂštre de la surface. S[-] Antoine explique que s'approchant du lieu de l'apparition, il a Ă©tĂ© attirĂ© par des sons "bip-bip" qu'il peut prononcer une douzaine de fois. Il a cherchĂ© Ă savoir d'oĂč venaient ces bruits et a ainsi dĂ©couvert la soucoupe au fond d'un champ, sur sa droite Ă une distance de 15 Ă 20 mĂštres. S[-] saute Ă pieds joints pour nous faire comprendre la dĂ©marche de trois petits bonshommes se dĂ©plaçant sur la terre. Ceux-ci ont rejoint la passerelle qui s'est escamotĂ©e sous l'engin. Il explique avoir Ă©tĂ© renversĂ© par une dĂ©charge lumineuse au moment oĂč le troisiĂšme sujet qui lui a fait face a actionnĂ© ses antennes, les deux autres Ă©tant de profil. Description de l'ufonaute S[-] s'est alors enfui en retroussant son pantalon. Le dialogue avec l'observateur s'avĂšre fastidieux, notamment lorsque nous lui demandons de situer l'endroit de l'apparition. Nous remarquons alors qu'il ouvre plusieurs fois ses mains, sans en comprendre la signification. Un membre de sa famille nous apporte alors un dictionnaire franco-anglais, sur la page de garde vierge, S[-] a tracĂ© au crayon l'objet qu'il a observĂ© mais aussi une sorte de plan des lieux, lequel trop imprĂ©cis s'avĂšre inexploitable par nos soins. Le dessin esquissĂ© sur le Larousse, le 14 fĂ©vrier 1975, peu aprĂšs l'observation, est semblable Ă celui exĂ©cutĂ© le 16 fĂ©vrier 1975. L'objet volant non identifiĂ© a la forme d'un chapeau, type coiffure de la police montĂ©e canadienne. Deux hublots rectangulaires apparaissent Ă la partie supĂ©rieure; sous la soucoupe se trouve inclinĂ©e une courte Ă©chelle comportant trois marches. Le 17 fĂ©vrier 1975 Ă 8 heures, toujours trĂšs agitĂ©, encore dĂ©pourvu de la parole et de la vue, S[-] Antoine voudrait nous amener sur les lieux de l'observation mais, accompagnĂ© d'hommes armĂ©s. L'intĂ©ressĂ© veut prouver sa bonne foi, mais ce transport est diffĂ©rĂ© en raison du handicap physique du tĂ©moin. Avant tout, ce jeune homme doit ĂȘtre remis en confiance. Au dĂ©but, son histoire a provoquĂ© une certaine hilaritĂ© dans son village, puis il a fallu se rendre Ă l'Ă©vidence que les dires de S[-] Antoine pouvaient ĂȘtre pris au sĂ©rieux. Les renseignements complĂ©mentaires recueillis Ă son sujet indiquent qu'il est parfaitement Ă©quilibrĂ©. Plusieurs personnes entendues verbalement, semblent ĂȘtre convaincues de l'existence des soucoupes volantes, ou ne rejettent pas catĂ©goriquement la possibilitĂ© de telles apparitions. Le mĂȘme jour Ă 9 heures, nous contactons le responsable de la station mĂ©tĂ©orologique de Gillot. il est portĂ© Ă notre connaissance que dans le dĂ©partement de la RĂ©union, il n'est pas procĂ©dĂ© au lĂącher de ballons sondes. En outre, le prĂ©sident de l'aĂ©ro-club du Sud nous indique qu'aucun avion n'a dĂ©collĂ© de la piste de Pierrefond Saint-Pierre le 14 fĂ©vrier 1975 durant la journĂ©e. A 11 h 45, nous rendons compte de la progression de l'enquĂȘte Ă notre chef de corps Ă Saint-Denis et l'informons de ce que le commandant L[-], directeur de la protection civile, doit se dĂ©placer Ă Petite-Ile. L'officier supĂ©rieur de la gendarmerie nous signale qu'il se rendra Ă Petite-Ile le 18 fĂ©vrier 1975, Ă 9 h 30. A 18 heures, le 17 fĂ©vrier 1975, tĂ©lĂ©phoniquement, le docteur H[-], remplaçant de son confrĂšre T[-] nous dit avoir examinĂ© S[-] Antoine dans la journĂ©e et que son diagnostic n'est pas alarmant. Le patient est difficile Ă questionner et peut rester dans l'Ă©tat d'anxiĂ©tĂ© actuel, dĂ» Ă un fort choc Ă©motionnel, de trois jours Ă trois mois. L'Ă©tat gĂ©nĂ©ral est bon, le plus grand repos lui est conseillĂ© sinon l'intĂ©ressĂ© devra ĂȘtre confiĂ© Ă un psychiatre. Les autoritĂ©s annoncĂ©es arrivent Ă Petite-Ile le 18 fĂ©vrier 1975 Ă 9 h 30 et sont conduites auprĂšs de S[-] Antoine. L'intĂ©ressĂ© alitĂ©, a la tĂȘte enfouie dans des coussins et serviettes de toilette. Au bout de quelques minutes et malgrĂ© une mise en condition prĂ©caire, S[-] Antoine se soumet sans difficultĂ© Ă l'interrogatoire du lieutenant-colonel commandant le groupement de la gendarmerie. Les gestes prĂ©cisant l'OVNI et ceux de l'Ă©quipage sont les mĂȘmes que ceux enregistrĂ©s les jours prĂ©cĂ©dents. ParallĂšlement le commandant L[-], muni d'un appareil geiger procĂšde Ă une dĂ©tection de radioactivitĂ© sur la personne et les vĂȘtements de l'observateur. Le rĂ©sultat est nĂ©gatif. S[-] Antoine, plein de bonne volontĂ©, veut conduire les personnes intĂ©ressĂ©es sur le plateau du Piton-Calvaire, mais doit y renoncer en raison de sa cĂ©citĂ©. C'est alors qu'il nous fait comprendre qu'une voisine, Mme F[-] Albert, prĂ©sente lors du rĂ©cit initial, serait en mesure de nous emmener dans le champ de maĂŻs oĂč il a aperçu l'OVNI. Cette personne nous rejoint rapidement et nous dit avoir remarquĂ© trois trous dans le sol. Elle nous guide Ă l'endroit indiquĂ©, qui se situe non loin de son domicile prĂšs du chemin cratĂšre, soit dans le pĂ©rimĂštre englobant le plan dressĂ© par le tĂ©moin quelques heures aprĂšs l'observation. En l'absence du tĂ©moin principal, nous nous fions aux dires de Mme F[-]. Cette personne se dirige dans un champ d'une superficie de 13 ares environ, propriĂ©tĂ© de Mme O[-]. Le sol est dĂ©nudĂ©, mais quelques souches de maĂŻs subsistent. Dans l'angle nord-ouest, Mme F[-], accompagnĂ©e de ses deux filles retrouve finalement l'emplacement des trois trous qu'elle dit avoir remarquĂ©s au dĂ©but de la matinĂ©e du 15 fĂ©vrier 1975. Ils sont espacĂ©s d'un mĂštre et disposĂ©s en triangle isocĂšle. Ils n'ont pas de forme bien prĂ©cise en raison de la friabilitĂ© de la terre et se confondent avec d'autres cavitĂ©s ayant la mĂȘme grosseur semblables Ă de petits bols profonds de 2 Ă 3 centimĂštres, trĂšs Ă©vasĂ©s. Ces creux rĂ©partis sur une grande surface du terrain semblent avoir Ă©tĂ© occasionnĂ©s par des oiseaux cherchant de la nourriture. La recherche d'autres indices s'avĂšre d'autant plus compliquĂ©e que le sol a Ă©tĂ© largement foulĂ© par des pas humains, plus particuliĂšrement durant les journĂ©es des 15 et 16 fĂ©vrier 1975. Le contrĂŽle de la radioactivitĂ© effectuĂ© Ă cet endroit par le commandant L[-] est nĂ©gatif. Le 19 fĂ©vrier 1975 Ă 22 h 45, au bureau de notre brigade, sommes avisĂ©s par M. S[-] Maximin que son fils Antoine a retrouvĂ©, dans la soirĂ©e, l'usage de la parole et a retrouvĂ© la vue. L'observateur dĂ©sire que sa dĂ©position soit rapidement enregistrĂ©e car il craint de ne pouvoir rester lucide trĂšs longtemps. A cet effet, l'audition de l'intĂ©ressĂ© est recueillie Ă 23 h 50. Pendant prĂšs d'une heure, le gendarme enquĂȘteur doit Ă©couter le dĂ©roulement des faits vĂ©cus par S[-] Antoine le 14 fĂ©vrier 1975 vers 13 heures. Il ne se souvient pas ĂȘtre restĂ© six jours dans un Ă©tat comateux et rĂ©alise pĂ©niblement cette vĂ©ritĂ© apportĂ©e par les siens. Au cours du rĂ©cit qui reflĂšte parfaitement les explications fournies par gestes, S[-] Antoine a des coupures. C'est-Ă -dire que pendant quelques secondes il retombe dans un Ă©tat second. Lorsqu'il reprend ses esprits son corps tressaille. Il dit alors avoir Ă©tĂ© en communication avec l'objet, il veut nous conduire sur les lieux de l'observation. En raison de la nuit complĂšte et de l'Ă©tat de fatigue de l'intĂ©ressĂ©, ce transport est reportĂ© au dĂ©but de la matinĂ©e du 20 fĂ©vrier 1975. Nous mentionnons qu'au dĂ©but de notre entretien, S[-] Antoine porte Ă notre connaissance que deux jours avant l'apparition, il avait dĂ©jĂ entendu, dans un rĂȘve, les sons "bip-bip" et que cela l'avait intriguĂ© et Ă©nervĂ©. Cet Ă©lĂ©ment prĂ©curseur des faits est vraisemblable car un habitant de la commune de Petite-Ile avait remarquĂ© les 12 et 13 fĂ©vrier 1975, l'attitude peu communicative de l'intĂ©ressĂ© qui travaillait dans le magasin de son employeur, M. Gabriel A[-] L'observateur prĂ©cise que l'Ă©chelle Ă trois marches en forme de porte ne touchait pas complĂštement le sol, que le premier personnage, genre nain Michelin, portait un instrument brillant et le second une sorte de sachet ou cornet Ă©galement Ă©tincelant. Il ne les a pas vus en action de prĂ©lĂšvement d'Ă©chantillons de terre. Il a remarquĂ© qu'ils se dĂ©plaçaient plus facilement sur l'Ă©chelle au contact du mĂ©tal que sur le sol oĂč leur dĂ©marche Ă©tait gauche. A 8 h 30, le 20 fĂ©vrier 1975, S[-] Antoine, fermement dĂ©cidĂ© Ă nous montrer le lieu de l'apparition de l'OVNI, prend place dans la jeep de la brigade de Petite-Ile conduite par le gendarme C[-] M. S[-] Maximin est prĂ©sent, il accompagne son fils sur le chemin de terre aboutissant au sentier qui conduit aux habitations des S[-] et tape sur l'Ă©paule du chauffeur, lui indiquant ainsi le champ de maĂŻs dĂ©jĂ prospectĂ© par les enquĂȘteurs le 18 fĂ©vrier 1975. S[-] Antoine fait quelques pas dans le champ, son regard dirigĂ© vers le fond de la parcelle prĂšs du bois de filaos, il s'arrĂȘte subitement, porte les mains Ă ses oreilles en appuyant trĂšs fort, puis il vacille s'Ă©croulant sur le sol. Son pouls retentit faiblement, ses mains sont froides, ses yeux se rĂ©vulsent. il est immĂ©diatement ramenĂ© chez lui et ne reprend partiellement ses esprits que trente minutes plus tard. Il explique alors qu'une force inexplicable l'empĂȘche d'avancer en direction du lieu prĂ©cis oĂč il a observĂ© l'objet volant non identifiĂ©. Sur prescription du docteur L[-], S[-] Antoine doit ĂȘtre examinĂ© par un psychiatre Ă l'hĂŽpital Saint-Paul. L'intĂ©ressĂ© accepte ce contrĂŽle mais veut ĂȘtre accompagnĂ© par sa mĂšre. A 8 h 55, le lieutenant-colonel commandant le groupement de gendarmerie de la RĂ©union est mis au courant des Ă©volutions de l'enquĂȘte et plus particuliĂšrement du comportement physiologique de l'observateur. Le mĂȘme jour nous apprenons que S[-] Antoine, examinĂ© Ă l'hĂŽpital psychiatrique de Saint-Paul, a regagnĂ© son domicile dans le courant de la matinĂ©e. Un deuxiĂšme contrĂŽle de la radioactivitĂ© est effectuĂ© le 20 fĂ©vrier 1975 sur la personne de S[-] Antoine, soit six jours aprĂšs l'apparition supposĂ©e de l'engin non identifiĂ©. Le commandant L[-] n'a pas dĂ©celĂ© de prĂ©sence de radioactivitĂ©. Au cours de l'enquĂȘte, plusieurs personnes ont Ă©tĂ© entendues notamment l'employeur, la fiancĂ©e, les compagnons de l'observateur ainsi que le maire de la commune de Petite-Ile. Unanimement, elles dĂ©peignent S[-] Antoine comme un garçon sĂ©rieux, honnĂȘte, sobre et jouissant de l'estime gĂ©nĂ©rale. L'audition de Mme S[-] Marie confirme sa dĂ©position verbale du 15 fĂ©vrier 1975 ayant motivĂ© l'ouverture d'une enquĂȘte. Celle de Mme F[-] Marie prĂ©cise que l'intĂ©ressĂ©e a Ă©tĂ© tĂ©moin d'un deuxiĂšme malaise survenu Ă S[-] Antoine le 22 fĂ©vrier 1975 alors qu'il s'approchait du lieu oĂč il avait observĂ© la soucoupe volante. Malaise analogue Ă celui du 20 fĂ©vrier mais d'une durĂ©e de deux heures. Dans divers tĂ©moignages, tant verbaux qu'Ă©crits, il est prĂ©cisĂ© que S[-] Antoine n'est pas passionnĂ© de tĂ©lĂ©vision il n'en possĂšde pas, ni de lectures Ă caractĂšre scientifique ou humoristique traitant des soucoupes volantes ou autres phĂ©nomĂšnes extra-terrestres. Enfin le 24 fĂ©vrier 1975 Ă 16 h 30, au cours d'une interview officielle accordĂ©e Ă un journaliste de Saint-Denis de la RĂ©union, S[-] Antoine accepte de se rendre sur le terrain du Piton-Calvaire. Aucune objection n'est formulĂ©e par les membres de sa famille. ArrivĂ©s Ă destination, c'est-Ă -dire dans le champ dĂ©crit plus haut, l'observateur, dĂšs qu'il foule le sol, est victime d'une syncope inexplicable. Comme les deux fois prĂ©cĂ©dentes il est possĂ©dĂ©, semble-t-il, par la vision initiale, qui l'a profondĂ©ment choquĂ©. L'observateur agite ses mains parallĂšlement au sol, ses yeux se rĂ©vulsent, son pouls ralentit et les extrĂ©mitĂ©s des membres refroidissent. RamenĂ© Ă sa demeure, il reprend ses esprits trente minutes plus tard. Entendu Ă nouveau le 25 fĂ©vrier 1975, S[-] Antoine ne peut expliquer ses pertes de connaissance chaque fois qu'il se rend sur place. Il entend encore les sons "bip bip", l'obligeant Ă se boucher les oreilles. Il affirme n'avoir jamais entendu parler d'une soucoupe volante aperçue en 1968 dans la plaine des Cafres Ăźle de la RĂ©union et dĂ©clare ne pas lire ou feuilleter des revues de science fiction. De l'enquĂȘte effectuĂ©e, il ressort que S[-] Antoine, de bonne conduite et moralitĂ©, normalement Ă©quilibrĂ©, n'est pas un simulateur. Les personnes entendues ne croient pas Ă une hallucination de l'observateur et ses dires sont pris au sĂ©rieux. D'ailleurs deux personnes dignes de foi ont Ă©tĂ© tĂ©moins de l'observation d'un objet volant non identifiĂ© dans le ciel rĂ©unionnais. Il s'agit de M. P[-] Guy, dĂ©jĂ entendu, qui a aperçu un objet lumineux le 10 fĂ©vrier 1975 vers 22 heures, se dĂ©plaçant Ă vive allure, et de Mu. V[-] Jocelyne, seize ans, domiciliĂ©e Ă Saint-BenoĂźt RĂ©union qui a vu, le 16 fĂ©vrier 1975 Ă 20 heures, une boule lumineuse avançant lentement. A ce jour, 6 mars 1975, date de clĂŽture du prĂ©sent procĂšs-verbal, S[-] Antoine a repris, semble-t-il, toutes ses facultĂ©s physiques et morales. Toutefois, en raison de trois dĂ©faillances ayant affectĂ© l'observateur Ă l'approche du lieu de l'observation de l'objet volant non identifiĂ©, nous n'avons pas cru devoir effectuer une quatriĂšme tentative, ce qui pourrait encore ĂȘtre nĂ©faste pour l'intĂ©ressĂ©. Fait et clos Ă Petite-Ile, le 6 mars 1975. Voici le certificat mĂ©dical par le docteur T[-] de la facultĂ© de mĂ©decine de Lyon, 97420 Petite-Ile, RĂ©union Le 6 mars 1975, je soussignĂ© certifie avoir examinĂ© le 14 fĂ©vrier 1975 M. S[-] Antoine, domiciliĂ© Ă Petite-Ile, RĂ©union, qui m'a dĂ©clarĂ© avoir Ă©tĂ© victime d'un phĂ©nomĂšne "bizarre". Ai constatĂ© ce qui suit Etat de fatigue extrĂȘme avec prostration, angoisse, perte partielle du langage, fixitĂ© du regard. Il semble s'agir d'une crise d'aspect pithiatique survenue au cours d'un choc Ă©motionnel intense, difficile Ă prĂ©ciser, mais rĂ©el, car il s'agit d'un sujet qui, antĂ©rieurement, n'a manifestĂ© aucun trouble tant neurologique que psychiatrique. Certificat remis Ă la gendarmerie sur sa procĂšs verbaux d'audition Antoine SĂ©verin au milieu du champ de son observation Photo Gendarmerie Nationale ProcĂšs verbal du tĂ©moin Voici le procĂšs-verbal d'audition par la Gendarmerie Nationale, compagnie de Saint-Pierre, unitĂ© brigade de Petite-Ile. Ce jour, 23 fĂ©vrier 1975, nous entendons S[-] Antoine, nĂ© le 28 aoĂ»t 1953 Ă Petite-Ile, chauffeur-commis, qui nous dĂ©clare, Ă 23 h 50 Dans la nuit du 11 au 12 fĂ©vrier 1975, j'ai rĂȘvĂ© Ă des raisins. La mĂȘme nuit, j'ai rĂȘvĂ© sans rien voir mais j'ai entendu des sons, genre bip-bip, qui me parvenaient tantĂŽt prĂšs, tantĂŽt trĂšs loin. Cela a durĂ© toute la nuit. Le matin, alors que je me brossais les dents, j'entendais toujours les mĂȘmes sons, mais trĂšs lointains. Avant de partir au travail, j'ai parlĂ© du rĂȘve de raisin Ă mon amie Mauricette L[-] Au cours de la matinĂ©e, j'en ai Ă©galement parlĂ© Ă deux camarades de travail Marc L[-] et Guy P[-] Ces personnes m'ont dit n'avoir jamais rĂȘvĂ© de ces fruits. Je voulais Ă©galement leur parler de l'autre rĂȘve, mais je ne pouvais pas le faire. J'ignore pourquoi. J'Ă©tais Ă©nervĂ©, je pouvais travailler, mais j'Ă©tais gĂȘnĂ© car j'entendais toujours les mĂȘmes sons. Je pensais aller consulter un mĂ©decin, mais quelque chose m'en empĂȘchait. Cela a durĂ© jusqu'au vendredi 14 fĂ©vrier 1975. Ce jour-lĂ , Ă 12 h 05, j'ai dit Ă ma patronne qu'il fallait que je parte. Elle a Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©e car c'Ă©tait l'heure de fermeture du magasin, mais cela aurait pu arriver Ă n'importe quelle heure de la matinĂ©e. Les bip-bip me cassaient les oreilles. Avant de quitter la boutique j'ai pris un paquet de grattons, ensuite je suis parti en courant en passant par le stade, puis prĂšs du cimetiĂšre, mon itinĂ©raire habituel. Les sons s'accentuaient de plus en plus, parfois je ralentissais mon allure, puis je reprenais la course. J'Ă©tais seul. Puis Ă un moment donnĂ© j'ai Ă©tĂ© obligĂ© de m'arrĂȘter comme retenu par une force surnaturelle. Je me trouvais alors prĂšs du sentier menant Ă ma case et Ă celle de mes parents, mais encore sur le chemin carrossable. J'avais l'impression que mes tympans allaient Ă©clater. J'ai alors pivotĂ© lentement pour sortir du chemin et avancer quelques mĂštres dans un champ de maĂŻs. J'ai alors ressenti une chaleur Ă©trange, accompagnĂ©e d'un souffle brĂ»lant, j'Ă©tais figĂ©, comme paralysĂ©, je ne pouvais faire un geste, c'est alors que j'ai aperçu un engin ayant la forme d'un grand chapeau ou d'une tasse posĂ©e sur une soucoupe renversĂ©e. Cet objet brillait intensĂ©ment. Il avait la couleur aluminium et se trouvait Ă environ Ă 1,50 mĂštre du sol. Il Ă©tait donc stabilisĂ© et Ă©mettait toujours les mĂȘmes sons. Ensuite, une Ă©chelle Ă trois marches est apparue de dessous la soucoupe. Elle s'est inclinĂ©e Ă environ 45 degrĂ©s mais ne touchait pas la terre. Il est alors sorti de l'engin un petit bonhomme bizarre de forme boudinĂ©e, comme Michelin, Ă©galement brillant comme la soucoupe. Il portait Ă la main droite un objet long de 30 centimĂštres environ toujours brillant. Sur l'escalier il avait l'air d'ĂȘtre Ă l'aise, mais dĂšs qu'il s'est trouvĂ© Ă terre, sa dĂ©marche est devenue diffĂ©rente, gauche, le sujet se dĂ©plaçait Ă pieds joints. Un deuxiĂšme, puis un troisiĂšme petit bonhomme ont rejoint le premier. Celui-ci grattait le sol, je ne l'ai pas vu mettre de la terre dans le sachet Ă©galement brillant que tenait le second. Tous les trois avaient des antennes sur la tĂȘte de chaque cĂŽtĂ©. Je les voyais de profil. A un moment donnĂ©, j'ai vu le troisiĂšme bonhomme qui pivotait pour me faire face. Ses antennes ont bougĂ©. A ce mĂȘme instant, j'ai vraiment rĂ©alisĂ© ce que je voyais. Tout de suite mon regard s'est portĂ© vers le haut de la soucoupe, dans la tourelle. A travers le hublot circulaire, j'ai aperçu la tĂȘte d'un quatriĂšme robot, portant une sorte de casque, genre scaphandre. Je pense que le troisiĂšme bonhomme m'apercevant a dĂ» donner l'alerte. J'ai alors Ă©tĂ© projetĂ© en arriĂšre par un puissant Ă©clair. J'ai pu voir les petits bonshommes remonter plus vite que pour descendre. L'Ă©chelle s'est escamotĂ©e faisant un bruit hydraulique. AussitĂŽt l'engin s'est Ă©levĂ© provoquant un trĂšs fort sifflement. Je n'ai pu voir la direction qu'il prenait. J'ignore combien de temps je suis restĂ© Ă terre. J'ai alors retroussĂ© le pantalon et je suis parti directement chez mes parents en apportant le paquet de grattons. Je ne me souviens pas avoir perdu l'usage de la voix ni ĂȘtre devenu aveugle. Ce soir, j'ai prĂ©fĂ©rĂ© vous faire mon rĂ©cit qui est rĂ©el, car je crains de devenir aveugle et muet. Je pense que demain, au jour, je pourrai vous emmener sur les lieux oĂč j'ai Ă©tĂ© tĂ©moin de l'apparition de l'objet en question. Le 23 fĂ©vrier 1975 Ă 1 heure, lecture faite par moi, persiste et signe. Le 25 fĂ©vrier 1975, nous avons entendu Ă nouveau s[-] Antoine, observateur, qui nous dĂ©clare Ă 10 heures Champs de canne Ă sucre sur les pentes de Petite-Ăle vus depuis le piton Montvert. Je n'ai pratiquement rien Ă ajouter ou Ă changer Ă ma prĂ©cĂ©dente dĂ©claration. L'objet que j'ai vu avait la forme d'un chapeau de dame ou d'un oeuf coupĂ© en deux posĂ© sur une soucoupe. Il avait la dimension d'une voiture ordinaire, tout brillait, l'engin, les sujets qui en sont descendus, et les outils qu'ils portaient. Je regrette beaucoup de ne pouvoir vous indiquer l'endroit prĂ©cis. Effectivement je suis toujours dĂ©cidĂ© Ă me rendre sur place, mais chaque fois que j'arrive dans le champ je perds connaissance. ImmĂ©diatement, j'entends des bruits et sons lointains "bip-bip". Je suis obligĂ© de me boucher les oreilles et je vous assure que je ne fais pas ça intentionnellement. Chaque fois, je suis surpris de me retrouver allongĂ© sur un lit et je ne me souviens jamais avoir eu un Ă©vanouissement. Je suis encore faible, je pense un jour retrouver toute ma luciditĂ© et ma force physique qui me permettront de conserver mon Ă©quilibre moral. Je pourrais alors situer l'endroit exact oĂč j'ai vu l'OVNI. De mon existence, je n'ai jamais ouvert une revue, ou livre de science fiction oĂč figurent des objets tels que soucoupes ou fusĂ©es. Je n'avais jamais entendu parler de la soucoupe volante de la plaine des Cafres. Demain ou aprĂšs-demain, je dois me rendre Ă Saint-Pierre consulter un docteur qui doit venir Ă l'hĂŽpital psychiatrique de Saint-Paul. En tout Ă©tat de cause, je ne me considĂšre pas comme un malade mental. J'ai Ă©tĂ© choquĂ© et bouleversĂ© et cela m'a affaibli. Parfois ma tĂȘte chavire et je dors debout. Je m'aperçois alors que quelqu'un me passe un mouchoir sur le visage, puis tout redevient normal. Le 25 fĂ©vrier 1975 Ă 10 h 20, lecture faite par moi de la dĂ©claration ci-dessus, j'y persiste et n'ai rien Ă y changer, Ă y ajouter ou Ă y procĂšs-verbal de l'employeur Voici le procĂšs-verbal de l'interrogation de l'employeur tĂ©moin le 21 fĂ©vrier 1975 par la mĂȘme brigade de la Gendarmerie Nationale Le 21 fĂ©vrier 1975, nous entendons M. A[-] Gabriel, ĂągĂ© de quarante-cinq ans, commerçant, employeur du tĂ©moin, qui dĂ©clare Depuis six mois environ, j'emploie le nommĂ© S[-] Antoine comme garçon de magasin. Parfois il fait Ă©galement les livraisons avec ma camionnette. Ce garçon est trĂšs sĂ©rieux, ne boit pas, ne fume pas, ne cherche pas d'histoires Ă quiconque. J'affirme qu'il me donne entiĂšre satisfaction dans son travail, mais je le trouve un peu personnel. Il ne cherche pas Ă engager la conversation et il est peut-ĂȘtre un peu vif. Mais Ă aucun moment je ne l'ai vu se mettre en colĂšre chez moi. Le 15 fĂ©vrier 1975 par l'intermĂ©diaire de sa soeur, j'ai appris que S[-] a vu le 14 fĂ©vrier 1975, vers 13 heures, alors qu'il regagnait son domicile, un engin non identifiĂ© qui pourrait ĂȘtre une soucoupe volante. Connaissant ce jeune homme, je ne pense pas qu'il invente une histoire pour se rendre intĂ©ressant. Il m'est difficile de me prononcer mais je pense que les affirmations de S[-] peuvent ĂȘtre prises au sĂ©rieux. Je ne l'ai jamais vu lire des livres ou revues scientifiques. Il ne m'a jamais parlĂ© d'une affaire semblable. En ce qui concerne l'affaiTe d'une soucoupe volante Ă la plaine des Cafres, je crois que S[-] n'Ă©tait mĂȘme pas au courant. Le 21 fĂ©vrier 1975 Ă 18 heures, lecture faite, persiste et signe. Le procĂšs-verbal de la petite amie Voici le procĂšs-verbal de l'interrogation de la petite amie du tĂ©moin le 21 fĂ©vrier 1975 par la mĂȘme brigade de la Gendarmerie Nationale Le 21 fĂ©vrier 1975, nous entendons L[-] Marie, nationalitĂ© française, qui nous dĂ©clare Depuis le 28 octobre 1974, je vis en concubinage avec S[-] Antoine; nous allons bientĂŽt nous marier, c'est un garçon sĂ©rieux, il ne boit pas, ne fume pas et ne cherche pas d'ennuis Ă quiconque. Le 14 fĂ©vrier 1975, je me trouvais Ă la maison. Avant de venir dĂ©jeuner, mon fiancĂ© s'est rendu chez ses parents. J'ai trouvĂ© anormal qu'Ă 13 heures il ne soit pas encore rentrĂ©. Je me suis rendue moi-mĂȘme chez mes beaux-parents et j'ai appris qu'Antoine Ă©tait allongĂ© sur un lit. Il Ă©tait pĂąle, et j'ai remarquĂ© qu'il transpirait et ne disait absolument rien. J'ai pensĂ© qu'il avait de la fiĂšvre et je l'ai laissĂ© dormir. Vers 15 heures, je me suis aperçue qu'il pleurait. Je lui ai demandĂ© la raison de cette tristesse. Il a expliquĂ© qu'il avait aperçu un objet en forme de grand chapeau avec trois petits personnages Ă cĂŽtĂ© de l'engin, ainsi qu'un autre restĂ© Ă bord. Il m'a expliquĂ© qu'un petit bonhomme avait un genre de sachet brillant dans ses mains, un autre portait un outil qu'il piquait dans le sol, le troisiĂšme se trouvait toujours sur un petit escalier composĂ© de trois marches. PrĂ©cisĂ©ment, ce troisiĂšme personnage a fait fonctionner les antennes qu'il portait sur sa tĂȘte, les autres aussi avaient des antennes. A ce moment-lĂ le personnage qui Ă©tait restĂ© dans la cabine de l'appareil s'est prĂ©sentĂ© Ă un hublot et avait aussi des antennes sur la tĂȘte. Mon fiancĂ© attirĂ© par cet objet, s'est avancĂ© discrĂštement dans cette direction. Il a alors reçu un Ă©clair provenant de l'appareil, l'aveuglant complĂštement. Mon fiancĂ© a Ă©tĂ© projetĂ© Ă terre en apercevant les trois petits personnages qui montaient dans l'appareil qui a dĂ©collĂ© en sifflant. Mon fiancĂ© ne lit absolument pas de livres ou revues scientifiques, il ne se drogue pas. Je pense que les explications qu'il a faites peuvent ĂȘtre prises au sĂ©rieux, ce n'est pas un garçon Ă faire parler de lui. D'ailleurs, il avait perdu l'usage de la parole du 14 fĂ©vrier 1975 vers 19 heures au 19 fĂ©vrier 1975 vers 21 heures environ. Je n'ai jamais entendu parler de l'affaire qui s'est dĂ©roulĂ©e dans la commune de la plaine des Cafres. Antoine ne m'a jamais parlĂ© de cette apparition, je crois qu'il ne le savait mĂȘme pas. Antoine porte en permanence un chapeau, je ne pense pas qu'il ait Ă©tĂ© victime d'une insolation. Il n'a jamais Ă©tĂ© malade, mais parfois il a de la sinusite. En toute sincĂ©ritĂ©, je crois qu'Antoine a Ă©tĂ© choquĂ© par cette affaire, je pense moi-mĂȘme qu'il a rĂ©ellement aperçu un objet. Je tiens Ă prĂ©ciser que le 12 fĂ©vrier 1975, Antoine avait fait un rĂȘve, il voyait du raisin et il a appris que cela signifie malheur. Le 13 fĂ©vrier 1975, il m'en a parlĂ© et m'a demandĂ© si je n'avais pas fait un rĂȘve semblable. Le 21 fĂ©vrier 1975 Ă 17 heures, lecture faite par moi, persiste et procĂšs-verbal de la mĂšre Voici le procĂšs-verbal de l'interrogation de la mĂšre du tĂ©moin le 22 fĂ©vrier 1975 par la mĂȘme brigade de la Gendarmerie Nationale Le 22 fĂ©vrier 1975 au bureau de notre brigade, nous entendons H[-] Marie, Ă©pouse S[-] qui nous dĂ©clare, Ă 15 h 30 Le 14 fĂ©vrier 1975 en entrant Ă mon domicile vers 16 h 30 j'ai trouvĂ© mon fils Antoine, ĂągĂ© de vingt et un ans assis sur un banc dans la cuisine. Il avait les deux coudes sur les genoux, les mains sur le crĂąne et il pleurait. Je lui ai demandĂ© s'il avait mal Ă la tĂȘte. Il m'a rĂ©pondu par l'affirmative. Je lui ai demandĂ© s'il avait reçu des coups, s'il avait eu un accident ou s'il Ă©tait tombĂ©. Sa rĂ©ponse a Ă©tĂ© nĂ©gative. Il a ajoutĂ© que s'il racontait ce qu'il avait vu, personne ne le croirait. A ce moment-lĂ , j'ai remarquĂ© qu'il avait peur, il criait et pleurait. J'ai rĂ©ussi Ă le faire parler. Il m'a alors fait le rĂ©cit qu'il a fait plusieurs fois par la suite. Rentrant du travail, se trouvant pas trĂšs loin de chez lui sur un chemin de terre, il avait vu une grosse boule trĂšs brillante. Il m'a expliquĂ© que trois bonshommes petits et gros Ă©taient descendus de la boule par un escalier composĂ© de trois marches. Le premier qui a touchĂ© le sol portait un objet brillant Ă la main, le second tenait un genre de cornet, Ă©galement brillant, le troisiĂšme ne semblait rien porter. Il voyait ces bonshommes de profil. Tous les trois Ă©taient vĂȘtus de vĂȘtements brillants, ayant l'aspect du bonhomme Michelin. Ils avaient des antennes sur la tĂȘte. Lorsque le troisiĂšme a pivotĂ© dans la direction de mon fils, les antennes ont bougĂ©. C'est alors qu'un Ă©clair trĂšs puissant est parti de la partie supĂ©rieure de la boule, le projetant en arriĂšre. Antoine ne sait pas combien de temps il est restĂ© allongĂ© sur le dos. Il s'est relevĂ©, a retroussĂ© ses pantalons et est parti en courant directement chez nous. Antoine a mis trĂšs longtemps pour nous expliquer ce qui Ă©tait apparu Ă ses yeux. Il faisait beaucoup de gestes, comme s'il dessinait ce qu'il avait vu. Il tremblait, son regard est devenu fixe et petit Ă petit sa voix s'est Ă©teinte. Des voisins sont arrivĂ©s et l'ont portĂ© dans ma chambre. Nous lui avons donnĂ© de la tisane de romarin. Un peu plus tard nous avons fait venir le mĂ©decin de Petite-Ile. Le docteur nous a dit que mon enfant avait reçu un mauvais choc, ajoutant qu'il reprendrait bientĂŽt l'usage de la parole. Antoine entendait bien, il a mĂȘme, Ă ma demande, dessinĂ© l'engin sur une feuille de dictionnaire. Il comprenait tout ce que nous lui de mandions mais ne pouvait parler. Il sursautait souvent, au moindre bruit. J'Ă©tais trĂšs inquiĂšte. Un autre mĂ©decin remplaçant le docteur T[-] nous a dit qu'il ne fallait pas se dĂ©courager. Il a cependant constatĂ© que mon fils avait Ă©tĂ© fortement choquĂ©. Le mercredi 19 fĂ©vrier 1975, vers 20 heures, Antoine a poussĂ© un cri en levant les mains, puis il a prononcĂ© le mot "maman." Il s'est alors passĂ© la main sur les yeux et nous a dit qu'il y voyait. Nous Ă©tions tous soulagĂ©s. Il nous a dit qu'il Ă©tait trĂšs fatiguĂ© et qu'il sortait d'un long rĂȘve, qu'il ne pouvait expliquer. Nous lui avons dit que ce rĂȘve Ă©tait connu des gendarmes et que ceux-ci voulaient le rĂ©entendre de sa bouche. Un peu plus tard, Antoine a voulu que les enquĂȘteurs viennent Ă la maison, car il craignait Ă nouveau de ne plus pouvoir s'expliquer. Il vous a alors racontĂ© son accident en dĂ©tails, comme il nous l'avait fait le 14 et les jours suivants, par gestes. Actuellement, mon fils est encore faible. Il a Ă©tĂ© examinĂ© par un docteur psychiatre Ă Saint-Paul, qui doit le revoir mercredi ou jeudi prochain Ă Saint-Pierre. Il n'a pas Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme malade mental. Depuis le premier jour, je n'ai jamais considĂ©rĂ© mon enfant comme fou. Antoine est un garçon sain de corps et d'esprit. Il n'a jamais Ă©tĂ© soignĂ© de la tĂȘte. Il est normalement Ă©quilibrĂ©, il ne s'adonne pas Ă la boisson, ne fume pas. Il ne frĂ©quente pas les salles de cinĂ©ma, ne lit pas beaucoup. Il n'Ă©tait pas au courant de la soucoupe volante aperçue Ă la plaine des Cafres il y a quelques annĂ©es. Mon fils ne ment pas. J'ai tout de suite cru ce qu'il disait. Nous avons parlĂ© de cette apparition en famille et nous sommes Ă prĂ©sent convaincus que mon fils a vraiment vu l'engin qu'il dĂ©crit toujours de la mĂȘme façon. Il n'a pas Ă©tĂ© victime d'une hallucination. Antoine est bien considĂ©rĂ© par son employeur, ses camarades de travail, ainsi que dans le voisinage. A deux reprises, Antoine, depuis qu'il a retrouvĂ© la vue s'est rendu sur les lieux afin de montrer l'endroit exact oĂč il a vu l'engin. Chaque fois, en arrivant Ă proximitĂ©, il s'est Ă©vanoui. Nous allons le surveiller et lorsqu'il sera complĂštement rĂ©tabli, nous vous en aviserons. Aucun membre de ma famille n'a Ă©tĂ© soignĂ© pour maladie mentale. Je me tiens Ă votre entiĂšre disposition pour vous fournir d'Ă©ventuels renseignements utiles Ă votre enquĂȘte. Le 22 fĂ©vrier 1975RadioactivitĂ© AprĂšs lâenquĂȘte de celui qui Ă©tait Ă lâĂ©poque le responsable des secours dĂ©partementaux, LĂ©opold Legros, on sâest aperçu que le chapeau et le pantalon de Luce Fontaine Ă©taient radioactifs dans des proportions supĂ©rieures aux taux naturels. De retour sur place, lâenquĂȘteur trouve aussi de la radioactivitĂ© et six points alignĂ©s trois par trois. Aujourdâhui, encore, aucune explication nâa Ă©tĂ© fournie ovnis intĂ©ressĂ©s par le Volcan? Il convient de se poser la question, qu'est ce qui peut intĂ©resser autant les OVNIS dans cette petite Ăźle Ă part les paysages merveilleux et le rhum Charrette comme pourraient dire ceux qui se gaussent de ce problĂšme. Il existe justement dans cette Ăźle un phĂ©nomĂšne naturel bien connu, dont la relation avec les OVNIS a Ă©tĂ© mainte fois dĂ©montrĂ©e, un volcan en activitĂ©. En effet au sud de cette terre perdue dans l'ocĂ©an se trouve le Piton de la Fournaise un majestueux volcan de type HawaĂŻen entrant rĂ©guliĂšrement en Ă©ruption en moyenne deux ou trois fois par an. Ce volcan Ă la particularitĂ© d'ĂȘtre ce qu'on appelle un point chaud, c'est Ă dire qu'il reste toujours au mĂȘme endroit alors qu'au-dessus de lui, les plaques formant la croĂ»te terrestre se promĂšnent. C'est ce mĂȘme volcan qui crĂ©a l'Ăźle Maurice. C'est ce mĂȘme volcan dont on retrouve la trace tout au long de l'ocĂ©an indien jusqu'au niveau de l'Inde. Le Volcan de la Fournaise en pleine Ă©ruption vu de l'espace le 5 avril 2007, vue par le satellite MODIS de la NASA. Les trace du volcan dans l'ocĂ©an Indien LĂ il est Ă l'origine d'un des plus formidables Ă©panchements de lave de la planĂšte, les Trapps du Deccan. Trapps du Deccan qui correspondent Ă une pĂ©riode charniĂšre de l'Ă©volution sur la Terre, la disparition des dinosaures il y a 65 millions d'annĂ©es. En effet cette construction gĂ©ologique a mĂȘme Ă©tĂ© un temps jugĂ©e responsable de la disparition de ces derniers avant la thĂ©orie de la mĂ©tĂ©orite. S'ils ne sont pas les vrais responsables, il est certain qu'ils ont jouĂ© un rĂŽle non nĂ©gligeable au cours de cette hĂ©catombe d'espĂšce. Alors vraiment intĂ©ressĂ©s par le volcan les OVNIS, possible pour ne pas dire probable. Quand plus haut nous vous disions que tous les cas de figure de l'ufologie sont rencontrĂ©s dans cette Ăźle, en voici le dernier exemple. En 2003 une personne reçue une lettre dont l'expĂ©diteur disait venir de la cĂ©lĂšbre planĂšte Ummo cette lettre NR15 dont l'intĂ©gralitĂ© du texte peut ĂȘtre lue sur le site Ummo-sciences en voici un extrait concernant la RĂ©union. " Nous surveillons avec constance les cratĂšres de l'Etna et de Panarea en Italie, du Colima et du Popocatepetl au Mexique, du Bezimianny et du Chikurachki au Kamchatka, du Guagua Pichincha et du Tungurahua en Equateur, du Kilauea Ă Hawaii, du Nyamuragira au Congo, Du Pago en Nouvelle GuinĂ©e et du Piton de la Fournaise sur l'Ăźle de la RĂ©union. Nous tentons de rĂ©guler les phases Ă©ruptives de ces volcans et de mettre en place des mĂ©canismes de contention des dĂ©formations crustales au niveau des failles gĂ©ologiques. Les atterrissages de 1968 et 1975 autour du volcan ainsi que les observations en plein cours d'une Ă©ruption en 1976. Alors surveillance du volcan ou pas ? la question reste posĂ©e, les seuls qui ont certainement la rĂ©ponse, ce sont sans doute les " Babas Michelin ".MystĂ©rieux objets dans le ciel rĂ©unionnais Une dizaine d âobservations depuis 1968 Depuis 1968 et âlâaffaireâ de la Plaine-des-Cafres une dizaine dâobjets volants non identifiĂ©s ont Ă©tĂ© observĂ©s dans le ciel rĂ©unionnais. Sans aller jusquâĂ penser quâ a Ă©lu domicile dans notre Ăźle, ces OVNIS nâen conservent pas moins leur mystĂšre. Voici quelques-unes de ces histoires parmi les plus Ă©tonnantes. 31 juillet 1968 Câest Ă ce jour la plus Ă©trange histoire dâobjet volant non identifiĂ© qui ait eu pour cadre la RĂ©union. Dans notre Ă©dition dâhier nous rapportions lâĂ©trange aventure arrivĂ©e Ă un agriculteur de la Plaine-des-Cafres, Luce Fontaine. âJâai aperçu pendant une quinzaine de secondes un objet de forme ovoĂŻde stationnĂ© Ă quatre ou cinq mĂštres du sol. Il Ă©mettait une lumiĂšre crue comme celle dâun arc Ă©lectrique. Il avait quatre Ă cinq mĂštres de diamĂštre et environ deux mĂštres et demi de haut. Il Ă©tait bleu et blanc dans ses parties supĂ©rieures et infĂ©rieures. Un peu gĂȘnĂ© par la forte lumiĂšre jâai pu quand mĂȘme distinguer derriĂšre un Ă©cran bleu deux personnages qui mâont paru mesurer environ 90 cm. Ils Ă©taient vĂȘtus dâun scaphandre. Ils ressemblaient Ă deux âbabas Michelinâ dont lâun me tournait le dos alors que lâautre me faisait face. Lorsque ces deux espĂšces de cosmonautes mâont vu il y a eu un Ă©clair blanc et lâappareil sâest envolĂ©.â Lors de lâenquĂȘte menĂ©e par LĂ©opold Legros, responsable des services de secours du dĂ©partement, on sâĂ©tait aperçu que le chapeau et le pantalon de Luce Fontaine Ă©taient radioactifs dans des proportions supĂ©rieures Ă la normale. Sur place des traces de radioactivitĂ© sont dĂ©celĂ©es et six points alignĂ©s trois par trois sur le sol sont relevĂ©s. 14 fĂ©vrier 1975 Antoine SĂ©verin est victime dâune aventure semblable Ă celle de Luce Fontaine. Elle a pour cadre le Piton Calvaire Ă Petite-Ăle voir notre Ă©dition dâhier. âIl a vu desâ bibendums âdescendant de leur engin et se dĂ©plaçant pieds joints par bonds. Quand ils le voient, ils se dĂ©barrassent de lui Ă lâaide dâun puissant Ă©clair parti du haut de la soucoupeâ. 1977 Une habitante des Hauts de Saint-Leu entend un bruit bizarre, sort, voit ce quâelle dĂ©crit comme âun petit avionâ filer vers lâocĂ©an et plonger dans la mer. Aucune disparition dâavion nâest signalĂ©e dans lâĂźle. Avril 1978 Les membres de lâĂ©quipage du Mascareigne en pĂȘche au large des Seychelles voient sâapprocher trois boules lumineuses rouges au ras de lâeau qui disparaissent subitement. 7 septembre 1978 Plus de 200 personnes rĂ©unies au théùtre en plein de Saint-Gilles sont tĂ©moins dâun phĂ©nomĂšne Ă©trange. âBrusquement au-dessus de nous le ciel sâest embrasĂ© dâune vive lumiĂšre bleue, dâun bleu trĂšs clair. Au centre de cette illumination un objet dâun vert trĂšs clair qui semblait venir de la direction de Saint-Gilles-les-Hauts et se dirigeait vers la mer trĂšs vite. Tout sâest passĂ© en quelques secondes mais lâobjet donnait lâimpression de disparaĂźtre dans la merâ. 13 septembre 1985 Trois gendarmes aperçoivent dans lâenclos du volcan âun objet de couleur blanche, brillant, effectuant des allers et retours avant de sâĂ©lever et de se perdreâ. 1999 Ătrange vol en patrouille entre un Cessna de lâaĂ©ro-club Roland Garros et un objet volant non identifiĂ©, rapportĂ© dans notre Ă©dition dâhier. la suite ici Observation d'un ovni durant 45 minutes sur l'Ăźle de la rĂ©union L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Journal de l'Ile, La RĂ©union, le 15 Octobre 1999. L'auteur est Philippe Le Claire. Voici un article bien plus factuel et intĂ©ressant que ce que publie d'ordinaire la presse francophone sur ce type d'Ă©vĂ©nements. Il n'y est pas question de "fans de X-files pourchassant les petits hommes verts," comme cela est l'usage courant, mais des faits et circonstances de l'observation d'un OVNI entre les Ăźles de Madagascar et de la RĂ©union en pilotes accompagnĂ©s par un OVNI Eric Grignon, instructeur de lâaĂ©ro-club Roland Garros, Philippe Cadet, ingĂ©nieur Ă la DDE et Eric Lescaret, commercial, sâen revenaient tranquillement dâun long pĂ©riple aĂ©rien sur Madagascar - DiĂ©go-Suarez, Tamatave, Gillot soit 7 heures de vol - mercredi 13 Octobre 1999, quand, au cours de la derniĂšre Ă©tape de leur navigation, au-dessus de lâOcĂ©an, entre la Grande Ile et la RĂ©union, alors quâils pratiquaient du VFR de nuit - Ă savoir du vol Ă vue nocturne, Ă la lumiĂšre des Ă©toiles - Ă bord de leur Cessna 172, un appareil monomoteur, une "Ă©toile" plus brillante que les autres attira leur attention. Ils avaient dĂ©collĂ© de Tamatave Ă 12 h 40 temps universel, soit 16 h 40 heure de la RĂ©union, on dit "temps Zoulou" dans le jargon des pilotes, et il Ă©tait 15 h 15 quand la chose sâest produite, Ă 110 nautiques de la RĂ©union, radiale 134 de Gillot. Eric Grignon, lâinstructeur explique dans quel contexte "La nuit Ă©tait entamĂ©e car nous avions le coucher sur notre arriĂšre Ndlr Ă lâOuest, le ciel Ă©tait bien sombre. Un point lumineux a attirĂ© notre attention sur notre avant-gauche, Ă 11 h. On ne lâa pas vu apparaĂźtre parce que vraisemblablement il Ă©tait noyĂ© dans les Ă©toiles. Nous cherchions une lumiĂšre qui nous indiquerait la RĂ©union, et lâun de nous a dit "Ă gauche, il y a une lumiĂšreâ. Mais la RĂ©union Ă gauche, ce nâĂ©tait pas possible, Ă cause du cap, il ne pouvait y avoir de doute car nous avions un GPS en plus du reste... Câest sa luminositĂ© qui nous a donc amenĂ© Ă le remarquer..." Pour Philippe Cadet, pilote lui aussi, qui Ă©tait installĂ© en place arriĂšre, "le point lumineux Ă©tait extrĂȘmement brillant, et sa taille Ă©tait dâenviron trois fois celle de VĂ©nus..." Les trois hommes commencent alors Ă sâinterroger sur la nature de ce quâils voient au travers du Plexiglas de leur cockpit. "Un bĂąteau? Vous savez, la nuit, en avion, les lumiĂšres dâun bĂąteau sur la mer, avec les illusions dâoptique, ça peut tromper. Mais ce nâĂ©tait pas ça parce que le point lumineux bougeait. On a commencĂ© Ă gamberger sĂ©rieusement!" Quand les trois hommes ont commencĂ© Ă constater des dĂ©placements notables, ils se sont rĂ©ellement inquiĂ©tĂ©s. Philippe Cadet explique "Eric a pensĂ© que câĂ©tait un "trafic," un avion, il a donc appelĂ© la tour de Gillot..." Eric Grignon contacte donc Gillot sur VHF et signale "un appareil dans mon avant gauche", Ă telle distance approximative, "dont la trajectoire paraĂźt convergente..." En lâair, surtout en VFR de nuit, on ne peut se permettre de prendre le moindre risque de collision. La tour de Gillot rĂ©pond et assure lâĂ©quipage dâIndia Tango quâil nây a aucun vol dans leur secteur. Le seul appareil Ă se dĂ©placer dans lâespace aĂ©rien RĂ©union-Madagascar, Ă ce moment-lĂ , est un Air Austral dont la route est extrĂȘmement Ă©loignĂ©e de la leur... ModĂ©rĂ©ment rassurĂ©s, les trois hommes dĂ©cident de procĂ©der le plus rationnellement possible et dâĂ©liminer toutes les hypothĂšses fallacieuses. "CâĂ©tait peut-ĂȘtre un effet lumineux parasite, un reflet Ă travers le plexi..." Eric Grignon prend les commandes et stabilise parfaitement lâavion sur ses trois axes. LâĂ©quipage procĂšde Ă une triangulation manuelle sommaire et constate en un premier temps que le point lumineux ne bouge pas... "Sur le coup, on a Ă©tĂ© rassurĂ©s et puis... hop, ça a commencĂ©... ce nâĂ©tait pas une illusion dâoptique, ni le fruit dâun mouvement relatif! Ăa a durĂ© 45 minutes, jusquâĂ ce que nous entamions notre descente et que le plafond de nuages nous cache la chose... la premiĂšre couche Ă©tait Ă pieds..." Eric Grignon, certain dâĂȘtre confrontĂ© Ă un appareil volant non identifiĂ© rappelle la tour et confirme son observation initiale. Gillot contrĂŽle et informe Ă son tour le vol Air Austral de ce quâil se passe quelque chose dâanormal. Le commandant de bord du 737 confirme quâil a bien reçu et quâil ouvre lâoeil... De ce moment lâĂ©quipage dâIndia Tango va bĂ©nĂ©ficier dâun spectacle rare, "Câest un peu comme lorsque les dauphins accompagnent un bateau... Dans notre cas câĂ©tait ce point lumineux qui nous prĂ©cĂ©dait et qui jouait avec nous!" Selon Eric Grignon, "on avait du mal Ă estimer la distance et la taille de lâengin, la nuit, faute de rĂ©fĂ©rences ; soit lâengin Ă©tait Ă©loignĂ© et alors la vitesse et lâampleur des dĂ©placements est remarquable, soit il Ă©tait petit et tout prĂšs, et le caractĂšre extraordinaire de ses dĂ©placements sâexplique mieux..." Ces dĂ©placements constituent le caractĂšre Ă©tonnant de lâobservation "Il effectua des changements de trajectoire instantanĂ©s, Ă lâhorizontale. Or un virage de cette ampleur, un 180° prend au moins une bonne minute, lĂ , câĂ©tait moins dâune seconde! Au dĂ©but les mouvements sâeffectuaient surtout Ă lâhorizontale, puis les dĂ©placements sont devenus verticaux... Des taux de montĂ©e hallucinants! Et pareil dans lâautre sens!" Pour qui connaĂźt un tantinet les rĂ©alitĂ©s liĂ©es au dĂ©placement aĂ©riens, il est Ă©vident quâune telle voltige nâappartient pas au domaine du possible que nous offre la technologie contemporaine. Les matĂ©riaux ne supportent pas les facteurs de charge quâimpliquent de tels changements de trajectoires, quant aux pilotes, nâen parlons pas... En voltige moteur, les meilleurs mondiaux ne sâaventurent que rarement au-delĂ du + 10, - 10, syncope oblige. En jet, les facteurs de charge encaissĂ©s par les pilotes Ă©quipĂ©s de combinaison anti-G sont encore moindres, rarement plus de 7 G, bien que le temps passĂ© sous effort soit plus long, dans le cas des virages Ă haute vitesse par exemple. Les trois hommes du Cessna ont assistĂ© Ă un spectacle de haute voltige extraordinaire sur 80 nautiques, soit environ 160 km. Eric Grignon nâa aucun doute sur le caractĂšre "Ă©tranger" de lâengin "SĂ»r que ce nâĂ©tait pas un avion de ligne! Ou alors, je vous laisse imaginer lâĂ©tat des passagers! Un chasseur? Quâest-ce quâil ferait par lĂ ? Et puis, un chasseur ne sâamuse pas Ă brĂ»ler du pĂ©trole pour le plaisir. Et lĂ , pour faire le centiĂšme de ce que nous avons vu, un chasseur se serait rapidement trouvĂ© Ă sec! MĂȘme tĂ©moignage de la part de Philippe Cadet qui de sa place arriĂšre ne perdait pas une miette du spectacle. "Il faisait des Ă©volutions de droite Ă gauche, assez rapides, puis en biais, sur une trajectoire dâĂ©loignement par rapport Ă nous... et il revenait. On lâa vu monter Ă une vitesse pas possible... Il nây avait pas de trace de propulsion, ni de feux de position ; pas non plus de variation dâintensitĂ© de la lumiĂšre, une couleur blanche, constante... CâĂ©tait hallucinant! Ă un moment donnĂ© Eric mâa dit "Regarde!" Lâengin plongeait vertigineusement Ă une vitesse fantastique, et puis hop, il est remontĂ© dans lâautre sens tout aussi vite!" Au-delĂ du spectacle quâils apprĂ©cient, les trois pilotes sont un tantinet inquiets. Seuls au-dessus de lâOcĂ©an Ă bord dâun tout petit monomoteur! "On avait peur quâil ne sâapproche trop... on ne sait jamais, le rayonnement possible de lâengin aurait pu nous priver dâĂ©nergie Ă©lectrique, et alors, câĂ©tait le grand bain... Mais il ne sâest rien passĂ© de tel, lâengin paraissait jouer avec nous, tout en se tenant Ă distance respectueuse... Il Ă©tait lĂ , il nous observait, et nous le montrait, comme en avion on se signale en battant des ailes..." Lorsque le Cessna 172 de lâaĂ©ro-club de Roland Garros a entamĂ© sa descente, il a percĂ© la couche nuageuse qui sâĂ©talait dans le ciel Ă pieds... "On lâa perdu de vue Ă pieds... JâespĂ©rais que la tour puisse le voir et nous confirmer la prĂ©sence de notre poisson pilote en visuel, mais les nuages lâont dĂ©robĂ© Ă lâobservation..." LâĂ©quipage dâIndia Tango racontait hier Ă Gillot son aventure Ă qui voulait bien lâentendre. On les comprend, un tel Ă©vĂ©nement nâarrive pas tous les jours. Mais leur "histoire" restera dans les annales de lâaĂ©ronautique locale, dĂ©clarĂ©e officiellement comme incident de vol, et parallĂšlement explicitĂ©e devant les enquĂȘteurs de la gendarmerie nationale. Dans les Ă©tats-majors des quatre rĂ©gions aĂ©riennes françaises, la sĂ©curitĂ© militaire reçoit rĂ©guliĂšrement les enquĂȘtes menĂ©es par la gendarmerie sur toutes les observations dĂ©clarĂ©es. Si lâufologie nâest pas encore une science exacte, il y a longtemps que ce qui en constitue lâobjet est pris au sĂ©rieux par lâĂtat et la dĂ©fense nationale. Martiens sous le volcan dans une bande dessinĂ©e HergĂ© et Edgard P. Jacobs y avaient pensĂ© les volcans peuvent dissimuler des intrus ou sâexpliquer par lâarrivĂ©e et le dĂ©collage de vaisseaux intersidĂ©reaux. Comme le Piton des Neiges, peut-ĂȘtre... Le Vol pour Sydney Ă bord duquel Tintin, Milou et ses compagnons ont pris place dans un album des aventures du reporter du Petit journal est finalement dĂ©tournĂ© sur une Ăźle volcanique oĂč lâattend le terrible Rastapopoulos. Bien entendu, Tintin arrive Ă sâĂ©chapper de sa prison et fait une rencontre Ă©trange un savant qui communique avec les extra-terrestres, lesquels se servent du volcan comme une base de lancement et de camouflage pour leur vaisseau. Ici, Jacques Bergier qui inspira le personnage de Mik Ezdanitoff dans le Tintin "Vol 747 pour Sydney". Jacobs, lui, envoie aussi Francis Blake et Philippe Mortimer sur une Ăźle volcanique mais pour leur faire dĂ©couvrir une autre sorte dâextra-terrestres les survivants de lâAtlantide. Qui, eux aussi et ce ne sont pas les seules similitudes entre les deux albums du maĂźtre belge et de son plus grand fan, font dĂ©coller leur vĂ©hicule Ă la fin de lâhistoire. Et Ă chaque fois ça ressemble au rĂ©veil du volcan. Sources En complĂ©ment de cette affaire de RR3 Nous vous recommandons ce livre complet sur les rencontres du troisiĂšme Type Quand les Ovnis se posent et que d'Ă©tranges personnages en sortent sous les yeux de tĂ©moins, nous avons affaire Ă ce que l'on appelle une Rencontre RapprochĂ©e du TroisiĂšme type ou RR3 ». Ce phĂ©nomĂšne est mondial et concerne aussi la France. Beaucoup d'ouvrages ont Ă©tĂ© publiĂ©s Ă propos des observations d'Ovni, mais beaucoup plus rares sont ceux consacrĂ©s exclusivement Ă l'Ă©tude des occupants de ces engins venus d'ailleurs que l'on dĂ©signe sous le terme d'ufonautes ». Il manquait aux passionnĂ©s du sujet un ouvrage de rĂ©fĂ©rence sur ce type de rencontre. Voici enfin, avec cet ouvrage, la premiĂšre encyclopĂ©die des Rencontres du TroisiĂšme type en France ! Avec ses 360 cas de Rencontres du TroisiĂšme type 331 en France et 29 en Belgique rĂ©pertoriĂ©s et passĂ©s au crible, cet ouvrage se prĂ©sente comme le seul document historique sur les ufonautes paru en France Ă ce jour. Pour commander cliquer ici ou cliquer sur l'image.
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Par DorothĂ©e Pierry - Mis Ă jour le 28 juin 2022 . Contrat PEC qui est concernĂ© par le Parcours Emploi CompĂ©tences ? Comment fonctionne ce contrat et quels en sont les avantages ? Aussi appelĂ© CUI-CAE Contrat unique dâInsertion â Contrat dâAccompagnement dans lâEmploi, le Parcours Emploi CompĂ©tences a remplacĂ© les anciens contrats aidĂ©s » en janvier 2018. Il sâagit dâun nouveau type de contrat de travail visant Ă aider les personnes sans emploi ou ayant des difficultĂ©s sociales et professionnelles particuliĂšres Ă retrouver du travail voir ce quâest le PEC. Dâune durĂ©e comprise entre 9 mois et un an, il permet au salariĂ© concernĂ© de bĂ©nĂ©ficier dâun accompagnement spĂ©cifique et de dĂ©velopper des compĂ©tences. Pour lâemployeur, le PEC ouvre droit Ă des aides financiĂšres voir les avantages du PEC pour employeur et salariĂ©. Le PEC ne concerne que les employeurs du secteur non-marchand pouvant remplir les engagements liĂ©s Ă ce contrat. Par ailleurs, ce contrat sâadresse avant tout aux publics les plus Ă©loignĂ©s du marchĂ© du travail voir qui est concernĂ© par le Parcours Emploi CompĂ©tences. Quand un salariĂ© signe un contrat PEC avec un employeur, il bĂ©nĂ©ficie alors de toutes les dispositions lĂ©gales et conventionnelles applicables dans lâentreprise qui lâemploie. Son parcours sâeffectue en trois phases et sa rĂ©munĂ©ration est au moins Ă©gale au montant du SMIC horaire ou au minimum conventionnel en savoir plus sur la mise en Ćuvre du PEC et sa rĂ©munĂ©ration. Pour bĂ©nĂ©ficier dâun contrat PEC, rapprochez-vous de votre conseiller PĂŽle emploi. Vous pouvez aussi monter votre dossier de demande avec la Mission locale ou Cap emploi voir la dĂ©marche. Pour connaĂźtre les modalitĂ©s du Parcours Emploi CompĂ©tences et savoir comment en bĂ©nĂ©ficier, parcourez la suite de cet article. Sommaire Emploi PEC Ă quoi cela correspond ? Formation PEC statut et types de contrat Avantages du PEC pour le salariĂ© et lâemployeur Contrat PEC qui est concernĂ© ? Comment se dĂ©roule un emploi PEC et quelle est la rĂ©munĂ©ration ? Quelle est la dĂ©marche pour bĂ©nĂ©ficier dâun contrat PEC ? Emploi PEC Ă quoi cela correspond ? Créé en 2018, le PEC est un dispositif visant Ă favoriser lâembauche et la formation de personnes sans emploi, il remplace ainsi les contrats aidĂ©s. Il peut prendre plusieurs formes. Formation PEC statut et types de contrat Le Parcours Emploi CompĂ©tences peut concerner plusieurs types de contrats Un Contrat de travail Ă DurĂ©e DĂ©terminĂ©e CDD Un Contrat de travail Ă DurĂ©e IndĂ©terminĂ©e CDI Concernant la durĂ©e de travail dâun contrat PEC, elle ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă 20 heures par semaine, sauf si la situation de la personne concernĂ©e le justifie situation de handicap, maladie, etc.. Par ailleurs, il sâagit dâun contrat de travail de droit privĂ© qui peut ĂȘtre A temps plein A temps partiel Son objectif de durĂ©e est dâun an et les conventions initiales sont de 9 mois minimum. Enfin, Ă partir du moment oĂč une personne est embauchĂ©e en contrat PEC, elle bĂ©nĂ©ficie alors de toutes les dispositions lĂ©gales et conventionnelles de lâentreprise qui la recrute. Elle obtient alors le statut de salariĂ© avec les mĂȘmes conditions de travail, droits et obligations que toute autre personne au sein de lâentreprise. Avantages du PEC pour le salariĂ© et lâemployeur Le PEC reprĂ©sente un contrat gagnant-gagnant pour salariĂ© et employeur. En effet, pour le salariĂ©, le PEC comporte les avantages suivants Il bĂ©nĂ©ficie dâun accompagnement spĂ©cifique de lâemployeur tout au long du contrat lâemployeur sâengage en effet Ă le former formation qualifiante, montĂ©e en compĂ©tences, remise Ă niveau, etc. et dĂ©velopper les compĂ©tences du salariĂ© embauchĂ© avec le dĂ©ploiement de moyens sur mesure actions dâorientation, accompagnements professionnels, validation des acquis de lâexpĂ©rience, etc.. Il apporte une expĂ©rience de travail rĂ©munĂ©rĂ©e voir la rĂ©munĂ©ration dâun PEC plus bas. Pour lâemployeur, le PEC permet de Faire face Ă des besoins en recrutement non satisfaits. BĂ©nĂ©ficier dâaides financiĂšres en recrutant une personne en contrat PEC, lâemployeur touche une aide Ă lâinsertion professionnelle dâun montant allant de 30% Ă 60% du SMIC versement mensuel et par avance pendant toute la durĂ©e du contrat, et dâune aide Ă la formation. BĂ©nĂ©ficier dâexonĂ©rations de charges sociales avec le PEC, lâemployeur peut avoir une rĂ©duction gĂ©nĂ©rale » sur ses cotisations et contributions patronales diverses assurance maladie, invaliditĂ©, assurance chĂŽmage, etc.. Contrat PEC qui est concernĂ© ? Le PEC a Ă©tĂ© mis en place pour aider les personnes ayant des problĂšmes sociaux ou professionnels particuliers pour retrouver du travail. Ainsi, pour une embauche en PEC, sont prioritaires Les travailleurs handicapĂ©s Les personnes rĂ©sidant dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville QPV, suivez ce lien pour savoir si votre adresse se trouve en QPV Les seniors 58 ans et plus Toutefois, mĂȘme si vous ne faites pas partie des publics prioritaires, vous pouvez tout de mĂȘme faire une demande pour ĂȘtre embauchĂ© en contrat PEC. Un diagnostic sera rĂ©alisĂ© par un conseiller emploi PĂŽle emploi, Mission locale ou Cap emploi pour savoir si vous pouvez y prĂ©tendre. Par ailleurs, concernant les entreprises pouvant recruter en contrat PEC, il sâagit uniquement des employeurs du secteur non-marchand mĂ©tropole et rĂ©gions dâOutre-mer, Ă savoir les CollectivitĂ©s territoriales Autres personnes morales de droit public Organismes sans but non lucratif Personnes morales de droit privĂ© qui ont en charge la gestion dâun service public SCIC sociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives dâintĂ©rĂȘt collectif Lâemployeur est aussi sĂ©lectionnĂ© en fonction de certains critĂšres. En effet, il doit respecter des engagements particuliers, Ă savoir Mettre en place un accompagnement spĂ©cifique pour le salariĂ© recrutĂ© en contrat PEC aide Ă la prise de poste, construction de votre projet professionnel, aide Ă la recherche dâemploi Ă la sortie, etc. Mettre en place des actions de formation prĂ©-qualification, pĂ©riodes de professionnalisation, VAE, etc. DĂ©signation dâun tuteur Remise dâune attestation dâexpĂ©rience professionnelle Ă la fin du contrat PEC Plus lâemployeur dĂ©montrera sa volontĂ© de mettre en place un accompagnement dâinsertion et de qualification de qualitĂ©, plus il aura des chances dâĂȘtre retenu pour ce dispositif. Enfin, pour recruter en PEC, lâemployeur doit Etre Ă jour de ses cotisations et de ses contributions sociales Ne pas recruter une personne en PEC dans le cadre dâun remplacement dâune personne licenciĂ©e pour un motif autre quâune faute lourde ou une faute grave Si un employeur souhaite proposer un contrat PEC, il doit passer un entretien diagnostic-conseil avec PĂŽle Emploi. Cet entretien a pour but de vĂ©rifier si les critĂšres du Parcours Emploi CompĂ©tences peuvent ĂȘtre respectĂ©s par lâemployeur, Ă savoir La capacitĂ© de lâemployeur Ă accompagner le salariĂ© au quotidien. Faciliter lâaccĂšs Ă la formation pour le salariĂ© ou la capacitĂ© Ă pĂ©renniser le poste du salariĂ©. Le poste occupĂ© par le salariĂ© doit permettre le dĂ©veloppement de compĂ©tences professionnelles. Si cet entretien est positif, des candidats seront proposĂ©s Ă lâemployeur pour pourvoir le poste en contrat PEC. Si vous ĂȘtes embauchĂ© en contrat PEC, vous serez accompagnĂ© par un conseiller rĂ©fĂ©rent tout au long de votre contrat. La pĂ©riode de votre Parcours Emploi CompĂ©tences se dĂ©roulera en 3 phases 1Ăšre Ă©tape â lâentretien tripartite vous rencontrerez votre conseiller rĂ©fĂ©rent ainsi que votre futur employeur le jour oĂč vous signerez votre demande dâaide. Lors de cet entretien seront formalisĂ©s les engagements de chacun et les compĂ©tences relatives au poste occupĂ©. 2Ăšme Ă©tape â pĂ©riode du PEC avec un suivi dĂ©matĂ©rialisĂ© tout au long de votre contrat vous ĂȘtes suivi par votre conseiller rĂ©fĂ©rent avec lequel vous communiquez, le plus souvent, via un livret de suivi. 3Ăšme Ă©tape â entretien de sortie celui-ci est mis en place en fonction de vos besoins entre un et trois mois avant la fin de votre PEC. Il a pour but de vous prĂ©parer, par exemple, Ă la recherche dâemploi, dâĂ©valuer vos Ă©ventuels besoins supplĂ©mentaires en formation, ou de faire un point sur les compĂ©tences que vous avez acquises. Quelle rĂ©munĂ©ration lors dâun contrat PEC ? Durant toute la durĂ©e de votre contrat PEC, vous ĂȘtes rĂ©munĂ©rĂ© comme dans le cadre dâun contrat de travail classique. Votre salaire ne peut ĂȘtre infĂ©rieur au Smic horaire brut multipliĂ© par le nombre dâheures que vous effectuez OU au minimum conventionnel en vigueur dans votre entreprise si ce montant est plus avantageux. Bon Ă savoir si vous ĂȘtes embauchĂ© en CDD dans le cadre dâun PEC, lâindemnitĂ© de fin de contrat nâest pas due par lâemployeur. Quelle est la dĂ©marche pour bĂ©nĂ©ficier dâun contrat PEC ? Pour obtenir un contrat PEC, vous devez ĂȘtre en contact avec un conseiller assurant un suivi personnalisĂ© pour votre insertion professionnelle. Il peut sâagir Dâun rĂ©fĂ©rent RSA Dâun conseiller PĂŽle emploi Dâun conseiller dâune Mission locale pour les personnes ĂągĂ©es de 16 Ă 25 ans Dâun rĂ©fĂ©rent de Cap emploi pour les personnes en situation de handicap Si votre conseiller considĂšre que votre demande correspond aux critĂšres requis dans le cadre dâun PEC, il prĂ©sente alors votre candidature Ă des employeurs proposant un emploi en rapport avec votre profil. Nous vous conseillons la lecture de lâarticle suivant comment fonctionne un contrat en CDI ? CrĂ©dit photo © kotoyamagami / Adobe Stock DiplĂŽmĂ©e de Sciences Po, je suis journaliste/rĂ©dactrice freelance. Je possĂšde dix ans dâexpĂ©riences professionnelles web et rĂ©daction et travaille pour le site depuis 2017
Pourgagner quelques heures de sommeil au lieu de rester Ă©veillĂ© toute la nuit, voici 3 astuces trĂšs efficaces : Faire de la mĂ©ditation pendant la soirĂ©e permet Ă lâesprit de se libĂ©rer de ses tensions, ce qui est idĂ©al pour Ă©viter de trop penser pendant les rĂ©veils nocturnes ; En pleine nuit, on peut tester des exercices de
Câest fait, vous avez louĂ© votre 4X4 SUV sur Zotcar Ă un rĂ©unionnais super sympa qui vous a mĂȘme dĂ©posĂ© votre voiture Ă lâaĂ©roport. Vous ĂȘtes Ă La RĂ©union pour une dizaine de jours ! Ce sont VOS vacances de lâannĂ©e et vous comptez bien en profiter ! Vous avez envie de randonner, de profiter de la plage, des cascades, de manger crĂ©ole, de dĂ©couvrir la culture et lâhistoire de La RĂ©union et surtout⊠faire des vidĂ©os Ă poster sur Instagram, histoire de faire rĂąler les copains qui se pĂšlent en mĂ©tropole ! Cela tombe trĂšs bien car dans cet article, nous vous avons concoctĂ© un roadtrip Ă La RĂ©union sur 10 jours ! Laissez vos avis en commentaires. ItinĂ©raire Jours 1 et 2 Salazie et Hell Bourg Jours 3 et 4 Mafate, la canalisation des orangers depuis Sans-Soucis Jour 5 Le Sud Sauvage Jour 6 Le volcan du Piton de la Fournaise Jours 7 et 8 DĂ©couverte de Cilaos Jours 9 et 10 Farniente dans lâOuest et culture locale Jours 1 et 2 Salazie et Hell Bourg Vue sur le Piton des Neiges depuis la Mare Ă Martin Ă Salazie Le pays du chouchou, vous connaissez ? Ce lĂ©gume appelĂ© aussi chayotte est roi Ă Salazie. En gratin câest dĂ©licieux ! Miam ! Câest ce que vous propose Ă lâentrĂ©e du menu concoctĂ© par le GĂźte de BĂ©louve qui vous accueille pour votre premiĂšre nuit Ă La RĂ©union. Entre lâaĂ©roport et Hell Bourg, la route a Ă©tĂ© plutĂŽt sympa ! Pas trop fatiguĂ© par votre vol, il vous reste des forces pour conduire et marcher ! Sur la route de Salazie, vous ĂȘtes surpris par le âpisse en lâairâ, une petite cascade dâeau qui tombe sur le toit de votre voiture ! Un peu plus loinâŠstopâŠcar devant vous se tient le majestueux Voile de la MariĂ©e ! Super occasion pour faire une vidĂ©o ! Vous sortez votre smartphone et filmez la belle cascade. Vous avez dĂ©cidĂ© de joindre Hell Bourg au GĂźte de BĂ©louve Ă pieds ! Quel courage ! Cette montĂ©e est trĂšs escarpĂ©e mais le sportif que vous ĂȘtes ne recule devant rien ! Vous garez votre voiture de location Ă la mairie annexe de Hell Bourg ! Et vous entamez votre ascension avec votre sac Ă dos vers le GĂźte de BĂ©louve, en un peu plus de 3h00 de grimpette , ça y est vous y ĂȘtes. Un repos bien mĂ©ritĂ©, dans un havre de paix. AprĂšs un excellent repas crĂ©ole, gratin de chouchou, carri poulet, gĂąteau patate, salade de fruits pĂ©i, ti rhum arrangĂ©âŠvous vous endormez comme une masse. Au programme du lendemain, le Trou de fer ! LevĂ© aux aurores par lâactivitĂ© du gĂźte, aprĂšs un petit dĂ©jeuner bien copieux, vous entamez votre route vers le Trou de fer ! Vous traversez la magnifique forĂȘt de BĂ©bour remplie dâimmenses cryptomĂ©rias⊠Le sentier est trĂšs boueux, mais câest quand mĂȘme cool de marcher dans la gadoue ! Vue sur le Trou de fer Sans difficultĂ©, vous parvenez au magnifique point de vue qui surplombe ce que vous avez si souvent admirĂ© en vidĂ©o ; le Trou de fer. Ă votre tour de jouer les camĂ©ramans⊠Et une autre vidĂ©o Ă poster sur Instagram ! Vous ĂȘtes revenus au bout de 3h00 au gĂźte. Le reste de la journĂ©e est consacrĂ©e au repos, et puis, vous devez redescendre Ă Hell Bourg rĂ©cupĂ©rer votre voiture ! Votre retour se fait sans difficultĂ©. Vous avez rĂ©servĂ© une nuit Ă Hell Bourg. Vous y ĂȘtes accueilli comme chez vous ! Besoin dâaide pour choisir votre voiture de location ? Consultez notre guide de la location de voiture Ă La RĂ©union. Jours 3 et 4 Mafate, la canalisation des orangers depuis Sans-Soucis Le lendemain, vous quittez Salazie Ă 6h00 du matin pour vous diriger vers Sans-Soucis dans les Hauts de Saint-Paul oĂč dĂ©bute la fameuse canalisation des orangers ! Vous traversez Saint-Denis et Ă©vitez les embouteillages ! Ouf ! Ă 9h00, vous rejoignez gaiement Ă la Citerne Rouge. Câest parti pour environ 8h30 de marche, sur un sentier presque plat ! Que du bonheur ! De magnifiques panoramas sâoffrent Ă vous tandis que vous vous enfoncez un peu plus dans Mafate. Vous en profitez pour faire de belles photos, des selfies, des photos de groupe, des petits films Ă poster sur Instagram pour vos amis qui vous suivent ! LâĂlet aux Orangers vu par hĂ©licoptĂšre ArrivĂ©e Ă lâĂlet aux Orangers, il est prĂšs de 18h30 ! Vous passez une soirĂ©e trĂšs sympa en musique, un concert est donnĂ© par les habitants du coin ! Vous apprenez Ă danser le maloya au son du Kayamb ! Quâest ce que câest cool, les vacances Ă La RĂ©union ! Le lendemain, vous reprenez la route en sens inverse, vos compagnons de route, eux continuent vers Roche Plate ! Juste le temps pour vous de retrouver votre super 4X4 SUV et de partir Ă la Plaine des Cafres pour y passer la nuit. Jour 5 le âSud Sauvageâ Ă la Plaine des Cafres, vous avez rĂ©servĂ© deux nuits en gĂźte, avec dĂźner et petit dĂ©jeuner. Câest votre camp de base pour visiter le Sud Sauvage et aller au Piton de la Fournaise ! Le lendemain, vous redescendez vers Saint-Pierre, puis direction le Sud Sauvage ! Visite de Grand Anse, Manapany, une baignade-pique-nique Ă la cascade Langevin ! Vue sur lâocĂ©an depuis Manapany Vous poursuivez votre route jusquâĂ Saint-Philippe jusquâau lieu dit âCap MĂ©chantâ⊠Oui, ici, les vagues se dĂ©chaĂźnent dans lâocĂ©an, ce lieu porte bien son nom. Vous avez trĂšs envie de voir la fameuse coulĂ©e de lave du Tremblet qui a traversĂ© la route en 2007 et sâest engouffrĂ©e dans la mer. Câest un premier aperçu du volcan, demain vous en verrez plus⊠Jour 6 Le volcan du Piton de la Fournaise Votre gĂźte se trouve idĂ©alement Ă quelques kilomĂštres du Pas de Bellecombe, qui vous permettra dâaccĂ©der au Piton de la Fournaise. Vous quittez le gĂźte Ă 7h00 du matin et entamez la route qui mĂšne au Volcan. Vous ĂȘtes Ă©poustouflĂ© par ce que vous voyez eh bien, on ne vous a pas trompĂ©, vous ĂȘtes bien sur la Lune ! En fait, vous ĂȘtes Ă La Plaine des Sables ! Vous en profitez pour faire un stop au point de vue et faites une jolie vidĂ©o de ce paysage fantastique sorti de nulle part. Quelques kilomĂštres encore et vous voilĂ au parking du Pas de Bellecombe ! Vous descendez les quelques 630 marchesâŠrien que çaâŠaie, aie, aie, aprĂšs il faudra les remonterâŠqui mĂšnent Ă Formica LĂ©o, ce drĂŽle de mini volcan posĂ© lĂ au centre du grand ! Le brouillard se lĂšve ? Il est temps de rentrer ! Besoin de rĂ©cupĂ©rer une voiture de location en chemin ? Consultez notre guide de la location de voiture Ă La RĂ©union. Jours 7 et 8 DĂ©couverte de Cilaos Le lendemain, direction Cilaos, vous allez y passer deux jours pour une virĂ©e en canyoning Ă sensation Fleur Jaune ! Vous ĂȘtes attendus par un groupe et les encadrants le lendemain pour 7h30, le canyonning dĂ©butant Ă 8h00 ! Canyon Ă Cilaos Vous prenez la route vers Cilaos tranquillement vers 8h00, le temps de grimper les 400 viragesâŠvous arrivez vers 10h00. Vous avez une belle journĂ©e devant vous et prenez le temps de vous poser au gĂźte, et de parler aux gens et oui câest aussi ça qui est top dans un gĂźte !. AprĂšs une soirĂ©e trĂšs sympa, vous rentrez vous endormir au gĂźte, la tĂȘte pleine de jolies images de cette belle Ăźle ! Câest le jour J le canyoning ! Sauts, descentes en rappel, en toboggan, quelle aventure ! Ă mi-chemin, vue magnifique sur le Piton des Neiges et Cilaos ! Au bout de 5h00, ça y est câest lâarrivĂ©e ! Bon, aprĂšs toutes ces Ă©motions, si vous preniez deux jours pour paresser comme un camĂ©lĂ©on sous le soleil de La RĂ©union ! Jours 9 et 10 Farniente dans lâOuest et culture locale La fin de votre road-trip approche ! Vos deux derniers jours sont consacrĂ©s Ă la culture locale⊠Visites au choix KĂ©lonia, la ferme aux Tortues Stella Matutina, le musĂ©e de la canne Ă sucre Jardin Botanique des Mascarins Plage de la RĂ©union Et plouf, un petit plongeon dans lâeau de nos plages prĂ©fĂ©rĂ©es Lagon de Saint-Leu, de Trou dâeau ou Lagon de la Saline avec palmes masque et tuba ! Les plages des Roches Noires, de Boucan Canot Saint Gilles. PrivilĂ©giez les plages surveillĂ©es, le drapeau doit ĂȘtre au vert ! Piscine naturelle de la Pointe au Sel Ă Saint-Leu. Que câest bon de lĂ©zarder sous le soleil ! Câest la fin de votre sĂ©jour, vous en avez bien profitĂ© ! Vous retrouvez le propriĂ©taire de la voiture Ă lâaĂ©roport, quelques heures avant votre dĂ©part, pratique non ? La voiture a assurĂ© ! Merci Ă Mr Payet et âson lautoâ comme on dit ici Ă La RĂ©union ! Câest tellement plus sympa de louer des voitures Ă des gens quâĂ des agences, non ? AlĂ© di partout ! Comme on dit ici Ă La RĂ©union đ Pour dĂ©couvrir tous nos bons plans pour organiser votre sĂ©jour, visitez notre page dĂ©diĂ©e Ă la location de voiture Ă La RĂ©union et Ă©conomisez plus de 30% sur votre prochaine location.
LĂ©tĂ© Ă la RĂ©union se situe entre novembre et dĂ©but avril, surtout entre janvier et mars il peut y avoir de trĂšs fortes prĂ©cipitations. Il y a aussi le risque de cyclones. Lâhiver Ă La
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à quelle heure fait il nuit à la réunion